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Tout ce qui a été posté par Patrick
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Exactement. Et le plus drôle c'est que c'est ce qui va sans doute permettre à DRAL de ramener du cash à Anil Ambani... Donc il faudrait savoir qui a bloqué cette opération pendant tout ce temps, Ambani ou l'état Indien? C'est l'idée. Et j'ai clairement le sentiment qu'Ambani se paie sur la bête vu les montants concernés... Bonne remarque. Et c'est trop gros pour être innocent. 10 fois le prix!!! Ça donnera encore une fois l'image d'une transaction pas nette... Dassault n'ont pas besoin de ça... Je vous parie que certains usual suspects vont se ruer sur cet événement et tenter d'en faire une affaire... Après, j'ai longtemps défendu Anil Ambani embarqué à son corps défendant dans une histoire de cons avec les accusations lunaires sorties contre lui via """""l'enquête""""" () de médiapart à base d'histoire de film co-produit par la petite copine de François Hollande, et faisant suite à l'effacement de ses amendes en France par Macron à l'époque où ce dernier n'était que ministre des finances, mais honnêtement, après 10 ans, je pense qu'il aura été le même genre d'épine dans le pied que HAL dans les efforts menés par Dassault pour vendre et industrialiser le Rafale en Inde. C'est quand même un comble que les seuls qui aient fait des efforts tangibles visant à permettre à l'Inde d'améliorer drastiquement ses capacités aériennes soient Dassault Aviation, et ce depuis le début. Qui d'autre s'est autant investi? Boeing a plus ou moins laissé tombé après leurs déboires avec HAL, Ne parlons pas du consortium Eurofighter à l'exception notable de CASA qui ont fait le job et placé le C-295 ainsi que respecté la clause de Make In India via leur partenariat avec TATA. Des fois je me demande ce que ça aurait donné si Eurofighter avait gagné la compétition Indienne... Essentiellement du foncier, c'est pour ça que Dassault avait accueilli positivement la prise de contrôle de RAL par RADAG. Trappier en avait même parlé à cette époque, vers 2016 je crois, et mentionné que c'était pour eux important d'avoir un site près d'un aéroport qui soit géographiquement situé au centre de l'Inde. Il faut bien voir qu'à la mort de leur père, Dhirubhai Ambani, décédé sans laisser de testament, les deux fils Mukesh et Anil se sont écharpés pour le contrôle de Reliance, qui était une entreprise tentaculaire typique des "tycoons" Indiens, partie de presque rien, et qui faisait un peu de tout dans des domaines apparemment sans rapport, chimie, cinéma, téléphonie, et j'en passe. C'est finalement leur mère qui a tranché la poire en deux en décidant d'octroyer aux deux fils des morceaux de l'entreprise secteur par secteur. Lesquels sont partis avec un capital en valeur absolue à peu près identique. Et si au départ Anil avait même réussi à peser plus que son grand frère avec un "net worth" de près de 42 milliards ce qui en faisait la 6e fortune mondiale, il a presque tout perdu en 15 ans, tandis que l'aîné Mukesh est devenu immensément riche. Alors bien sûr ils se sont envoyé des torpilles, et il y a même eu une tentative d'assassinat par sabotage de son hélicoptère sur Anil Ambani... Mais à la fin Mukesh, bon prince, a quand même sorti son petit frère quasiment ruiné de la mouise en le renflouant sur certaines activités. Aujourd'hui Anil n'est même plus dans le top 100 des fortunes Indiennes et ne pèse plus "que" 530 millions de $, là où son grand frère Mukesh pèse 97.5 milliards de $... Voilà voilà... Désormais, au sein de RADAG, le groupe d'Anil, il n'y a plus grand chose qui marche bien à part l'entreprise de production et de distribution audiovisuelle Reliance Entertainment. Pendant ce temps Mukesh Ambani est devenu l'homme le plus riche d'Inde et même la première fortune d'Asie. Il est aussi en 2025 la 18e fortune mondiale, bien qu'il soit redescendu après s'être hissé au top 10 en 2020. Le classement à la mi-2025 d'après Forbes: Conclusion: pour RADAG, DRAL est potentiellement une planche de salut. Mais Anil Ambani n'en est sans doute plus là. En attendant son manque de liquidité aura fait perdre des années à Dassault qui ne pouvait pas pleinement investir dans le site de Nagpur durant cet intervalle. Et bien entendu comme toujours en Inde de nombreux margoulins ayant senti l'odeur du sang en avaient profité pour tenter de se rapprocher de Dassault et de plus ou moins prendre la place de Reliance Group. Vous me direz, c'est de bonne guerre. Or Dassault de son côté ne pouvait pas se disperser avec des floppées de partenaires plus ou moins recommandables, étant donné que l'organisation industrielle observée en Inde est plus ou moins calquée sur celle observée en France, avec quelques subtilités, par exemple le fait que de grands sous-ensembles du Rafale soient fabriqués par de grandes entreprises locales sous licences (les ailes chez Mahindra, les fuselages chez TATA...) plutôt que par des usines dédiées d'un éventuel "Dassault India" (qui ne verra sans doute jamais le jour autrement que sous la forme d'une simple raison sociale pour chapeauter les activités du groupe en Inde, et encore...) DRAL devait pour sa part assurer la fonction d'assemblage de toutes ces pièces et éléments complexes pré-construits, exactement comme à Mérignac. C'est sans doute ce qui explique la survalorisation des "2%" de RAL dans DRAL. Il y a production d'éléments complexes de Falcon 2000 à Nagpur justement, et de pièces de Rafale aussi. À terme c'est supposé devenir le seul endroit où seront produit les Falcon 2000S, LX, et je ne sais plus pour les LXS. Et là où on assemble des Falcon, on sait assembler des Rafale...
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Venezuela
Patrick a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Tout le monde n'a pas l'étoffe de Noriega... Ce pétrole est de facto inexploitable en l'état. maduro a déglingué, tout comme chavez avant lui, la société publique nationale chargée de l'exploitation du pétrole, chacun pour y placer leurs sbires qui étaient là pour racler du fric et n'amenaient aucune compétence. Bilan: zéro investissement, des installations vétustes, des entreprises occidentales qui dégagent, des russes incapables de prendre la relève, et en plus de ça ce pétrole est de plus en plus difficile à exploiter. Même s'il y en a beaucoup, c'est le même principe qu'à Imouraren au Niger pour l'uranium! L'investissement de dingue qu'il faudrait pour réussir à sortir le venezuela de cette ornière ne peut quasiment pas se justifier quand les Américains continuent de s'enrichir assez facilement grâce au shale oil qui est pourtant déjà plus cher que du pétrole conventionnel. Le venezuela c'est moins de 10% de la production Américaine en 2025. Alors que le venezuela est supposé avoir "les plus grandes réserves au monde". Qu'est-ce que trump irait chercher là-bas avec le genre d'investissement dont on parle pour lancer une guerre dans les conditions actuelles? Il n'y aurait rien à gagner avant au moins 10 ans! On est plus en 2003. Les neocons et autres voleurs de pétrole Irakien ont été écartés du pouvoir et roulent désormais pour les démocrates (sérieusement, dick cheney qui soutenait kamala harris en 2024 c'était supposé être attirant ou un ticket gagnant?) Non le sujet principal c'est l'animosité qu'entretien le régime maduro contre les USA et son soutien à des groupes criminels, appelez ça comme vous voulez, qui ont commis des crimes innombrables aux USA. Et trump a aussi besoin de détourner l'attention après le fiasco de l'affaire epstein. D'autre part je me répète encore mais le venezuela est un proxy de la russie et de la chine. Et personne n'a envie d'un nouveau cuba dans la région. Taper maintenant sur le régime maduro et n'observer aucune réaction de la part des chinois et des russes (que feraient-ils de toutes façons?) serait un énorme camouflet pour ces puissances. Et réussir à emporter l'assentiment du peuple vénézuélien qui pour rappel n'a PAS élu maduro, ne devrait pas être trop compliqué si les Américains ne font pas n'importe quoi... ce qui est certes un gros "si". J'ai beau être plus que grinçant face à certaines décisions, politiques, et stupidités trumpistes, je ne vois pas en quoi faire gicler le despote vénézuélien rendrait le monde moins sûr et la région moins stable. Région où nous avons aussi des compatriotes, des territoires, et des installations stratégiques, je vous le rappelle. -
Après de rapides recherches je viens de retomber sur une annonce semblable, datant de 2019, avec cet article notamment: https://www.twz.com/26269/usmcs-older-f-35bs-may-only-be-able-to-fly-around-a-quarter-of-their-expected-service-life L'avion était donné au départ pour 8000 h de vol. Un quart = environs 2000. Ça concernerait les premiers LRIP. Si une reconstruction partielle permet de sauver les cellules ils peuvent peut-être s'en sortir. Mais sinon, ce sera en effet le scandale auprès de plusieurs pays acquéreurs.
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https://fr.euronews.com/2025/09/05/drones-espions-russes-au-dessus-de-lallemagne-pourquoi-la-bundeswehr-ne-peut-pas-les-abatt Drones espions russes au-dessus de l'Allemagne : pourquoi la Bundeswehr ne peut pas les abattre ? La Russie utilise des drones de surveillance au-dessus de l'Allemagne de l'Est pour surveiller les livraisons d'armes occidentales à l'Ukraine. Les autorités allemandes peinent à contrer ces activités d'espionnage. Des drones de surveillance russes effectuent des vols de reconnaissance au-dessus de l'Allemagne de l'Est afin de suivre les livraisons d'armes à destination de l'Ukraine. Plus de 530 observations de drones ont été enregistrées au cours des trois premiers mois de cette année seulement, selon les services de renseignement occidentaux. Ils surveillent les itinéraires en constante évolution des transports militaires européens afin d'identifier les armes qui arriveront bientôt en Ukraine, les lieux de livraison du nouveau matériel de guerre et la date d'arrivée des nouvelles munitions au front. « Les acteurs russes envoient régulièrement leurs avions de reconnaissance », ont rapporté trois services de renseignement occidentaux au magazine allemand WirtschaftsWoche. Un porte-parole du ministère allemand de la Défense a confirmé à Euronews que la Bundeswehr n'est responsable que de ses propres sites. Par ailleurs, la sécurité incombe au ministère allemand de l'Intérieur (BMI) et aux exploitants civils des infrastructures concernées – par exemple, les voies ferrées ou les terminaux GNL. En matière de défense sur ses propres sites, le principe de proportionnalité est déterminant pour les troupes : les risques ou dommages aux personnes présentes doivent être évités à tout prix, surtout s'il existe un doute quant à savoir si un drone peut être chargé d'explosifs. La Russie a les yeux rivés sur le ciel allemand Depuis le début de l'invasion russe de grande envergure de l'Ukraine début 2022, Moscou est soupçonné de mener une guerre hybride sur le sol occidental. Rien qu'entre janvier et avril de cette année, plus d'un demi-millier d'observations ont été enregistrées au-dessus de l'Allemagne. Selon le rapport, des drones sont apparus particulièrement fréquemment au-dessus des bases de la Bundeswehr, telles que la base navale de Wilhelmshaven, ainsi que des terminaux GNL et des lignes ferroviaires. Le journal Bild a rapporté cette information, citant un rapport interne de l'Office fédéral de la police criminelle (BKA). Du 9 au 29 janvier, six drones ont été repérés au-dessus de la base aérienne de Schwesing, près de Husum, dans le Schleswig-Holstein. Les drones se sont comportés de manière inquiétante, planant presque immobiles au-dessus du site pendant plusieurs minutes. Malgré l'utilisation de brouilleurs, les drones n'ont pas pu être repérés. Compte tenu de l'entraînement des soldats ukrainiens aux systèmes de défense aérienne Patriot sur place, cet incident est suspecté d'espionnage ciblé. L'enquête a été confiée à la police criminelle du Land de Schleswig-Holstein. Confirmant à Euronews, elle admet également supposer que les infrastructures critiques allemandes, en particulier, peuvent être une cible potentielle d'espionnage et de sabotage. « La police du Land de Schleswig-Holstein est préparée à d'éventuels scénarios et entretient un dialogue étroit avec les autres autorités de sécurité fédérales et régionales. Entre autres, une nouvelle unité spécialisée dans l'espionnage et le sabotage a été créée au sein du Département de la sécurité de l'État de la police criminelle », indique le communiqué. Cependant, en raison du « domaine d'enquête particulièrement sensible », aucune information complémentaire ne sera fournie, ni maintenant ni à l'avenir. Une faille juridique freine la défense L'ancien gouvernement de coalition du chancelier Olaf Scholz prévoyait de modifier la loi sur la sécurité aérienne afin de permettre aux forces armées allemandes d'abattre des drones dangereux volant illégalement. L'autorisation devait être accordée si la police était techniquement incapable de repousser les drones et demandait donc de l'aide. Cependant, la modification de la loi sur la sécurité aérienne (LuftSiG) n'a pas été adoptée au cours de la dernière législature. Konstantin von Notz, membre des Verts et président de la commission de contrôle parlementaire, a critiqué la CDU/CSU pour ne pas avoir soutenu la proposition antérieure du gouvernement « feux tricolores » en raison de « considérations tactiques partisanes ». « Cela a conduit à un blocage de plusieurs mois, un retard que nous ne pouvons pas nous permettre compte tenu de la forte augmentation des menaces et du comportement de plus en plus agressif de plusieurs États autoritaires, notamment la Russie et la Chine », a déclaré von Notz. Sebastian Fiedler, porte-parole du groupe parlementaire SPD pour la politique intérieure au Bundestag, souligne que la Conférence des ministres de l'Intérieur a déjà clairement indiqué que la responsabilité de la défense anti-drones doit toujours incomber aux autorités civiles de sécurité. Selon lui, la Bundeswehr ne pourrait intervenir que dans des cas exceptionnels et, par conséquent, « le gouvernement fédéral est invité à renforcer les compétences du ministère de l'Intérieur ». Il est donc logique que le projet de loi relatif à la nouvelle loi sur la police fédérale confère à la police fédérale des pouvoirs supplémentaires pour utiliser des moyens techniques contre les drones, a-t-il déclaré. Sécurité militaire avec restrictions Le député écologiste von Notz est toutefois déçu par le nouveau projet de loi du gouvernement fédéral sur la « sécurité militaire », présenté fin août. « Le projet présenté ne prévoit rien de tout cela. C'est pourtant ce que nous attendons clairement », a déclaré von Notz. Selon lui, les nouvelles réglementations prévues, telles que l'extension des pouvoirs de la police militaire de la Bundeswehr, ne vont pas assez loin. « Une réglementation fondamentale est nécessaire pour structurer de manière globale et claire les responsabilités en matière de défense anti-drones, tant dans le secteur militaire que civil », a exigé von Notz. Les limites constitutionnelles, notamment en ce qui concerne le déploiement des forces armées allemandes à l'intérieur du pays, doivent également être strictement respectées. « Compte tenu des mois d'inaction du ministre Dobrindt, les Länder sont depuis longtemps à bout de patience », a déclaré von Notz. Selon lui, il est tout aussi essentiel de disposer d'une base juridique claire pour développer les capacités techniques correspondantes. « Globalement, ce projet montre également que le gouvernement allemand n'est toujours pas en mesure de contrer efficacement les menaces extrêmes que représentent les attaques hybrides pour notre démocratie, notre économie et nos citoyens », a-t-il conclu. Ça me rappelle les compte-rendus Américains de scènes tout aussi LUNAIRES observées en Afghanistan à l'époque. Des Talibans se préparent à tirer sur une FOB depuis une ligne de crête en face avec un vieux SPG9 et un obus de 73mm. Les Américains: "pourquoi ne tirez-vous pas"? Les militaires du certain pays Européen: "On ne peut pas, ils n'ont pas encore attaqué" Les talibans tirent, tout le monde court aux abris, l'obus tombe sur la FOB, tout le monde ressort Les Américains: "bon maintenant ils ont attaqué, pourquoi ne ripostez-vous pas?" Les militaires du certain pays Européen "On ne peut pas, maintenant ils sont désarmés" Voilà. C'est du même tonneau. Mais pas de soucis les gars, l'Allemagne va expliquer à Dassault comment on fait des avions de combat et à la France comment on fait la guerre avec. Et ensuite ils expliqueront au MINARM et à l'AAE comment on fait la police du ciel.
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AH! Enfin! Meilleure nouvelle de la journée. Dassault va enfin pouvoir investir dignement sur le site de Nagpur et peut-être même compléter la voie d'accès vers le taxiway! Non c'était pas ça le problème, mais plutôt le fait qu'un partenaire minoritaire dans une JV en Inde ne peut pas investir plus que son partenaire Indien. Or, Anil Ambani n'avait plus une thune. Donc ne pouvait pas investir. Et comme ils avaient 51% de DRAL, Dassault ne pouvait pas les remplacer en tant qu'investisseur majoritaire. Du coup les travaux d'agrandissement à Nagpur n'ont pas avancé depuis 2018... Dassault s'était déjà adapté avec ses récents partenariats avec Mahindra, Tata, et d'autres industriels Indiens, mais là il remet enfin en selle son projet initial le plus important: celui d'un assemblage local en Inde via un partenaire privé. Le partenariat avec le privé en Inde a été lancé dès 2011 avec la première signature d'une alliance avec Reliance Industries Limited (RIL) propriété de Mukesh Ambani, aboutissant à la fondation de RAL, Reliance Aerospace Limited, supposé devenir ce partenaire. RAL devait être le partenaire privé de Dassault dans le cadre de l'industrialisation du Rafale en cas de victoire dans le MMRCA. Cette victoire étant survenue en 2012, Dassault s'apprêtait à ce que les choses aillent vite, mais suite au psychodrame avec HAL, Mukesh Ambani a, en 2014, revendu RAL à son petit frère Anil Ambani qui lui est le CEO de RADAG (Reliance Anil Dhirubhai Ambani Group aussi abrégé en Reliance Group). C'est après cela que Dassault, qui avait toujours RAL comme partenaire, a donc pris acte du changement de propriétaire de l'entreprise et a commencé à bosser avec Anil Ambani. Anil Ambani, qui soutenait financièrement le parti du Congrès Indien jusqu'alors, comme son grand frère Mukesh au demeurant, a alors pris le parti de désormais soutenir le BJP de Narendra Modi. Bien lui en a pris puisque Modi a gagné. Mais ça a mis Anil dans le viseur du parti du Congrès et lancé les fameuses accusations de corruption, de copinage, etc etc, reprises chez nous par divers singes (pas) savants. À la suite de la victoire du Rafale une Joint Venture entre Dassault et Anil Dhirubhai Ambani Group a donc vu le jour, reprenant le corps de RAL, et l'adossant à l'atout principal d'Anil Ambani: le fait qu'il possède du foncier à proximité de l'aéroport de Nagpur Mihan (ce qui est pratique quand on construit des avions). Dassault Reliance Aerospace Limited, DRAL, était née. Détenue à 51% par Ambani et 49% par Dassault. Il n'en reste pas moins qu'Anil Ambani est alors devenu une épine dans le pied de Dassault puisque, n'ayant plus de pognon à investir dans les installation de Nagpur après les travaux initiaux ayant abouti à la construction de 3 hangars dont une grande halle d'assemblage de 85 x 150m, il a obligé de fait son partenaire Dassault à ne pas pouvoir non plus investir sur ce site. Dassault avait déjà demandé sans succès à prendre le contrôle à 100% de DRAL en 2024. Ce fut refusé. Dassault avait alors commencé à lancer sa propre entreprise de maintenance aéronautique pour assurer le MCO verticalisé des Rafale ET des Mirage 2000I Indiens afin de détacher de DRAL des compétences-clés pouvant lui revenir. Ce alors que dans le même temps la clause d'offsets qui prévoyait que 11 Falcon 2000 Albatross sur 12 destinés à la Marine Française devaient être produits en Inde, sautait purement et simplement. En toute logique ce genre de tâches auraient pu revenir à DRAL. Pour beaucoup d'observateurs cela révélait que le torchon brûlait entre Dassault et Ambani. Là, avec cette augmentation de capital récente au sein de DRAL, Dassault devient majoritaire et peut donc enfin investir librement sur le site de Nagpur Mihan sans violer la loi Indienne en la matière. In fine Dassault: va enfin pouvoir investir dans sa capacité d'assemblage locale comme il le souhaite, n'étant plus limité par la faible capacité financière de son partenaire Indien désormais minoritaire a mis en place des relations avec des grandes et petites entreprises Indiennes fournissant en double source des pièces primaires, des sous-ensembles, et des parties complètes de Rafale qui seront en mesure d'alimenter les deux chaînes d'assemblage final, Française et Indienne (TATA, Mahindra, BEL...) est en train de sécuriser des capacité de MCO MRO en Inde lui permettant de respecter les clauses liées au Product Life Management présentes au sein du contrat Rafale qu'il a signé en 2016, qui impliquaient notamment une dispo moyenne de 75% minimum. Avec tout ça Dassault reste donc le mieux placé en Inde pour les futures compétitions et contrats G2G, mais surtout il a désormais les mains libres. Il faudra scruter le site de Nagpur Mihan sur les images satellites au cours des prochains mois. Si je ne me suis pas trompé, le site devrait évoluer de façon majeure.
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Venezuela
Patrick a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Qui vivra verra. En attendant le rêve humide c'est d'imaginer que maduro peut soutenir les cartels sans qu'il ne se passe rien. -
Venezuela
Patrick a répondu à un(e) sujet de tharassboulbah dans Politique etrangère / Relations internationales
Avec des F-16 en plus! En Anglais on appelle ça un "death wish". Qu'ils continuent et aillent au clash pour de vrai. Ça devrait aider pas mal de gens à se remettre les idées en place sur la question des alliances stratégiques, à commencer par trump espérons-le, puisque le venezuela de maduro est un proxy de la russie et de la chine... mais aussi pas mal d'observateurs anonymes de cette affaire, y-compris sur le forum. Soutenir l'Ukraine ET maduro? = ERROR does_not_compute https://www.ndtv.com/world-news/ukraine-crisis-venezuela-assures-strong-support-to-russia-2797942 https://www.rusi.org/explore-our-research/publications/commentary/russias-war-ukraine-aiding-survival-venezuelan-regime https://www.telesurenglish.net/venezuela-supports-russia-initiative/ -
C'était un appareil de test non? Donc de pré-série techniquement. Ça expliquerait qu'il soit mis à la retraite maintenant, et d'autre part rien ne dit que la cellule soit rincée. Juste qu'ils n'en ont peut-être plus besoin. Alternativement ils ont peut-être fait subir à cette cellule des efforts beaucoup plus importants, je ne sais pas. Dans tous les cas on est pas (pas encore) dans un scandale semblable aux Eurofighter T1. Pour comparaison le Rafale C01 de présérie a été mis à la retraite après 1200 heures de vol, alors que les avions de série étaient donnés pour 7500h et que le standard F3R a fait passer la durée de vie des cellules à 9000h grâce à l'installation de renforts. Je ne sais pas pour les B01 et B301 qui ont volé bien plus longtemps me semble-t-il.
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Pour le prix réel on verra quand il sera en production de masse avec des contrats de long terme, etc etc...
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Honnêtement je trouve ton tableau plutôt bien fichu. Cependant il reste à déterminer si les clients achètent des avions en fonction d'un standard développé ou d'un standard promis. Ainsi, les acheteurs de F4 les toucheront pour certains en F4.2, et d'autres en F4.3. Mais la mise à jour devrait être assez simple et rétroactive, soit exactement ce qui s'est passé avec l'Inde, dont les F3R ont été portés au standard Indian Specific Enhancements petit à petit.
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Chine
Patrick a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Et oui. D'où la blague. Après, au-delà de la boutade, c'est en train d'arriver en France aussi... -
Et donc une fois de plus, la question c'est la portée de tir, directement corrélée à la puissance. Si la CILAS travaille la stabilisation de Helma P, elle devra donc aussi travailler la puissance d'émission. alternativement il faudrait de nombreux lanceurs.
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Chine
Patrick a répondu à un(e) sujet de alexandreVBCI dans Politique etrangère / Relations internationales
Marrante cette expression. Sauf qu'en chine le miel se fait avec des produits chimiques, pas avec des fleurs. -
J'aimerais surtout qu'il commence par se construire une culture aéronautique et de l'armement en général avant de déblatérer des âneries. Il est apparemment assez jeune, donc, en lui faisant pondre un papier pareil, ses commanditaires ne lui rendent pas service. D'autre part, que ressort-il de cet article en termes d'intentionalité? Et j'attire votre attention là-dessus parce que c'est important, non pas du fait de cet article, mais de toutes les actions semblables qui ont eu cours depuis très longtemps désormais. Quel est le sentiment que veut obtenir l'auteur? On est d'accord que c'est une tentative de démoralisation? Ni plus ni moins? Bon et bien voilà. C'est un procédé de guerre psychologique. Une attaque réputationnelle du même genre de celle qu'a récemment connu Naval Group avec le "piratage" totalement bidon qu'ils ont subi. Ça fait 20 ans que les anti-Rafale et anti-Dassault essaient ce procédé. Et pendant ce temps ils n'ont pas dépensé cette belle énergie pour améliorer leurs produits. Dassault, eux, ont bossé. Et obtenu des résultats. Le seul véritable drame de cette histoire et de toutes les autres, c'est l'absence de réaction de la part de Dassault par des moyens considérablement plus coercitifs que ceux employés par des ennemis, car il n'est plus seulement question d'adversaires ici, surtout alors que dans le même temps il faut se réarmer pour faire face aux menaces du monde d'aujourd'hui et de demain. Dans un tel contexte, toute attaque, a fortiori fondée sur des MENSONGES, sur un industriel performant comme Dassault qui livre en respectant les performances les délais et les coûts, constitue une tentative de fragilisation de l'ensemble de l'Europe, de l'OTAN, et de leurs alliés, qui ne sert que les intérêts des ennemis collectifs de l'Europe, de l'OTAN, et de leurs alliés.
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Je n'ai jamais cru à cette assertion. Notamment parce que la première chose que ferait la Pologne serait d'activer l'article 5 et l'article 42 et que l'OTAN et l'UE viendraient à son secours. Il y a des routes. Ce n'est pas loin. La narration d'une déferlante russe sur la trouée de Fulda ne tient pas. Surtout aujourd'hui. La Pologne est aujourd'hui mieux protégée par les grillages à sa frontière avec la Biélorussie, ses gardes-frontières et soldats à pied, et sa possibilité d'établir rapidement de grands plans de minages, que par ses "divisions blindées". D'ailleurs où est le "poing blindé" russe aujourd'hui? Nulle part. Et le poing blindé Ukrainien a-t-il et fait-il mieux en permettant une percée ou reprise de terrain? Non plus. La seule chose qui empêche poutine de taper sur l'UE ce sont les USA dont la puissance repose sur l'arme aérienne (et encore quand on voit la politique de trump ça reste sujet à caution, que feraient les Polonais en cas d'abandon?) et SURTOUT les armes nucléaires Françaises. Si les Polonais voudraient accueillir des B61 ce n'est d'ailleurs pas un hasard... D'ailleurs quand on demande à poutine qui est son pire ennemi en Europe, c'est pas la Pologne qui est citée, mais la France (ce qui doit emmerder bien du monde en Europe d'ailleurs qui sont constamment occupés à nous casser du sucre sur le dos).
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De la plus haute à la plus faible probabilité: Faire durer les F-18 en attendant les F-35 Demander à quelqu'un d'autre d'assurer la PO Acheter des F-18 SH Acheter des Gripen NG Acheter des Eurofighter Acheter des F-16 Acheter des F-15 Acheter des F-47 de façon prévisionnelle tout en axant leur politique de défense sur une communication de terreur sur le mode: "tremblez, contrevenants entrant illégalement dans l'espace Suisse, car dans 20 ans nous aurons des F-47!" Racheter d'occasion les vieux Eurofighter T1 de la RAF et de la Luftwaffe Développer leur propre avion de combat 100% Suisse chez Pilatus et RUAG Faire la PO avec des PC-21 équipés de missiles RIM-174, et en cas d'impossibilité d'atteindre l'avion inconnu ou présumé dangereux volant trop vite ou trop haut pour contrôle visuel, tirer Acheter des KF-21 aux sud-Coréens pour livraison en 2035, avec méthode F-47 pour patienter, voir 3 lignes plus haut Acheter des M346 ou M345 aux italiens Acheter des T-7A aux Américains Acheter des T-50 aux Sud-Coréens Acheter des F-4 Phantom 2 d'occasion aux turcs et des pièces détachées aux grecs Acheter des Hurjets aux turcs Acheter des HAL TEJAS Mk1A aux Indiens Tirer sur tout aéronef suspect avec des MIM-104 Patriot, oui, même les parapentistes égarés et les pigeons voyageurs Ne plus du tout assurer la protection de leur ciel Acheter des J-35CE aux chinois Acheter des J-10CE aux chinois Acheter des Sukhoi 57 aux russes Acheter des Sukhoi 35S aux russes Acheter des Sukhoi 35 aux russes Acheter des Sukhoi 30 aux russes Acheter des Sukhoi 27 d'occasion à l'Erythrée et à l'Ethiopie Voler des Sukhoi 27 totalement rincés aux Ukrainiens et les ramener en Suisse Faire de même avec tous les aéronefs soviétiques existant Acheter des P-51, Spitfire, Hurricane, P-47, ME-109, FW-190, A6M, et autres warbirds de la 2nde guerre mondiale Reconstruire des Sopwith Camel, Fokker D.VII, et autres warbirds de la 1ere guerre mondiale Créer une nouvelle religion Suisse dans laquelle le ciel n'existe plus et n'est plus un élément pris en compte dans la vie de tous les jours, au point de nier l'existence même des avions relégués au rang de croyance populaire folklorique. Scinder la confédération en trois nouvelles provinces Allemandes Italiennes et Françaises et acter la fin de la Suisse. Déchirer les fondations-mêmes de l'espace-temps et créer un nouvel univers à 26 dimensions (autant que de cantons Suisses) dans lequel la notion d'air, de ciel, ou d'espace vide, n'existe plus, ce qui empêchera par définition à tout corps constitué de particules, d'ondes, ou d'atomes, de "voler", supprimant du même coup la notion "d'avion" Acheter des Rafale d'occasion pour patienter tout en se lamentant chaque jour d'avoir dû opter pour cet avion nullissime puis les jeter à la casse après 3 ans d'utilisation dès l'arrivée du premier F-35 tout en accusant Dassault d'être responsables de tous les malheurs de la terre et même de la bétonisation du Valais Acheter des Rafale neufs Voilà. D'autres questions?
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Il n'y avait pas eu une proposition à une époque pour en mettre sur une Gowind destinée à un client du Moyen-Orient pour pouvoir tirer des ESSM2?
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Je rebondis ici sur ce message de @Nec temere avec une réflexion qui appelle des avis extérieurs: Au vu de l'histoire mouvementée du Rafale, qui était prévu pour entrer en service en 1996 mais n'arrivera finalement en service qu'en 2001 dans la Marine et 2004 dans l'armée de l'air, avant d'être déclarés opérationnels (en termes Américains on parlerait d'une "IOC" Initial Operational Capability) en 2004 et 2006 respectivement, à partir de quel moment peut-on considérer que le Rafale a réellement rejoint le marché international en tant que produit commercial? Faut-il considérer les premières compétitions étrangères comme le point de départ? Ou bien l'offre existait-elle déjà sans qu'il y ait besoin de ça? En fonction de la vision que l'on adopte, on se retrouverait alors avec un produit dont la carrière commence soit en 1994 (date à laquelle les essais sont terminés sur les avions de pré-série et où la production industrielle pouvait officiellement commencer) soit en 1996 (début des premières fabrications des Rafale M LF1 pour la Marine qui se poseront sur le CdG pour la première fois en 1999) soit plutôt en 2002 (première compétition officielle en Corée du sud). Mais on peut aussi argumenter que tant que le Rafale n'était pas parvenu à ce que là encore un Américain appellerait une "FOC", Full Operational Capability, et qui n'a commencé à correspondre réellement au cahier des charges qu'à partir du standard F3, lequel a été qualifié en 2008, livré en 2009 et déclaré opérationnel en 2010, l'offre Rafale n'était pas nominale. Alternativement d'autres opinions pourraient encore rajouter par dessus le marché que le RBE2 AESA constituait un pré-requis pour pouvoir vendre l'avion. Or celui-ci est sorti de chaîne pour la première fois en 2010 et est arrivé en unité en France en 2012 (Rafale C137). Alors? Comment calculer sur la base de ces différents éléments la durée exacte de la période de "vaches maigres" qu'aura connu le Rafale avant qu'il ne soit officiellement vendu, et même très bien vendu?
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Heureusement que Dassault ne leur donnent pas un kopeck. Parce que si c'est pour lire des âneries pareilles... Et clairement Arquus et KNDS vont toussoter, mais tu comprends c'est de leur faute un peu, ils n'ont probablement pas suffisamment payé, donc hein, voilà quoi... C'est ça de pas faire d'effort aussi... Plus sérieusement, je ne pense pas être le seul à avoir de moins en moins de respect pour un paquet de "think tanks" et autres structures apparentées. C'est quand même fou de se rendre compte que dès qu'on s'intéresse un minimum à un sujet au point de simplement consulter les infos en source ouverte disponibles et de recouper un peu les éléments dont on dispose, on peut battre en brèche des monceaux de conneries absolument titanesques d'un revers de main, même en étant soi-même absolument personne. Ça laisse songeur quant à ce qu'on bouffe comme des ahuris sur des sujets qu'on ne maîtrise pas du tout.
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...Ou sur le lobbying d'en face. Et on confie à Dassault Thalès le soin de réaliser système radar destiné à un futur Falcon de mission conçu d'origine pour ça, en faisant durer les E-3 en attendant? Je vote pour!
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Même pas. J'ai demandé à ChatGPT d'analyser le commentaire de façon neutre en précisant qu'il n'était pas de moi pour noyer le poisson, et d'utiliser ses ressources, connaissances, et outils de recherche pour vérifier l'exactitude des dires et savoir si les critiques sont fondées. Bon et bien il note que c'est exubérant et virulent mais il est plutôt d'accord sur le fond.
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Oui enfin il faut désormais que les Anglais livrent en temps en heures en respectant le cahier des charges, etc. Autant dire que c'est pas gagné. Et moi je m'attends surtout à une énième déception.
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En train? Ce machin sans queue ni tête me fait péter des durites depuis SEPT ANS. SEPT ANS BORDEL.
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Et c'est parti... Vu le volume de conneries dans ce torchon il va falloir être didactique et brutal. Ça tombe bien, c'est ma passion. PS: si c'est pour raconter des inepties pareilles je prends le job et les émoluments de l'auteur divisés par 20 tout de suite. La faiblesse de l'armement de la France Le constructeur d'avions de combat Dassault souhaite renforcer son influence sur le plus grand projet d'armement mené avec l'Allemagne, D'entrée de jeu c'est n'importe quoi. Non ils ne souhaitent pas "renforcer", ils souhaitent que les termes du contrat signé en 2018 soient appliqués, et que le fameux esprit des accords soit respecté, à savoir Dassault responsable de l'avion, tandis que l'Allemagne est responsable du char. Ce qui présuppose que le reste soit à l'avenant et qu'il n'y ait pas de co-co-co-développement, mais un architecte qui décide, à savoir Dassault. Si qui que ce soit considère que c'est une recherche de "renforcement d'influence", c'est qu'il n'a rien compris à deux titres: déjà parce qu'on ne parle pas "d'influence" ici - ce qui relèverait d'une logique de courtisans - mais bien de la capacité technique et industrielle de réaliser un programme complexe, et ensuite parce que ce n'est pas un renforcement dans un contexte où ils ont déjà dû abandonner de nombreuses prérogatives qui pourtant leur revenait de droit d'après les accords signés et contractualisés. le système de combat aérien SCAF pour l'Europe. Un examen du SCAF et de son homologue terrestre, le MGCS, montre que le modèle d'indépendance français en matière d'armement devient problématique. L'Allemagne est mieux placée pour la production d'armement européenne. Dois-je vraiment commenter l'inanité de cette phrase? D'accord. "Quand la France fait des trucs = PAS BIEN" "Quand l'Allemagne fait des trucs = BIEN". Dans un univers normal, ce genre de saillies devraient suffire à disqualifier définitivement l'auteur de ces lignes. Heureusement pour ce genre d'individus, nous ne vivons plus dans un monde normal depuis au moins deux décennies. de l'assemblée générale annuelle du constructeur aéronautique Dassault à Paris en mai, le PDG Éric Trappier était dans son élément. Sous les applaudissements des actionnaires, J'ai pas entendu d'applaudissements. il a qualifié Dassault d'« Airbus de la défense ». Cette pique de Trappier à l'encontre d'Airbus C'est pas une pique, c'est une observation. Airbus n'arrive pas à défendre ses propres intérêts ne serait-ce qu'en concevant et produisant des systèmes Européens, et de nombreux pays d'Europe qui bénéficient pourtant des retombées liées à Airbus préfèrent acheter autre chose. a marqué le début d'une offensive de lobbying estivale de la part du constructeur français d'avions de combat. Objectif : renforcer la position de Dassault dans le plus grand projet de défense européen : le Système de Combat Aérien Futur (SCAF), qui vise à établir un système de combat aérien européen dans les années 2040. Les avions et drones plus anciens seront reliés à un système de combat autour d'un avion de combat de 6e génération via un cloud de combat. L'entreprise aéronautique française Dassault dispose d'une division défense entièrement dédiée à la production et au développement du Rafale, un avion de combat de génération 4+ équipé des armes nucléaires françaises. Sur cette base, Dassault construit officiellement le cœur du SCAF, le chasseur de nouvelle génération (NGF). L'unanimité doit toujours être obtenue avec ses partenaires, Airbus pour l'Allemagne et l'Espagne. Trappier estime que Dassault doit se voir confier le rôle d'« architecte » et pouvoir diriger le choix de tous les sous-traitants. « Nous pourrions aussi continuer seuls », a ajouté Trappier lors du Salon du Bourget en juin. La France justifie l'avance de Dassault par des problèmes de moteur Première fois que j'entends parler de ça... Fake news. Ce n'est pas sans raison que Dassault soulève aujourd'hui la question du leadership. La construction d'un démonstrateur NGF devrait débuter l'année prochaine. Trappier a déclaré à la commission de la Défense du Parlement français : « La prochaine étape, la phase 2, soulève la question de la gouvernance : si nous sommes actuellement organisés par tranches – chacun prenant sa part du gâteau –, nous devons maintenant nous organiser pour réaliser le gâteau dans son ensemble, c'est-à-dire l'avion lui-même. » Le responsable de Dassault cite le projet Neuron de 2012 – un projet d'étude de Dassault visant à construire un drone de combat furtif avec cinq partenaires industriels, dont le suédois Saab – comme un exemple de bonne pratique de l'approche de l'architecte. Selon des milieux militaires bien informés et fidèles au gouvernement français, la demande de l'architecte de Dassault a été acceptée. Première nouvelle. Ils sont au contraire très gênés aux entournures côté Français avec aucune prise de parole de la DGA ou du MINARM en ce sens. C'est plutôt le contraire qui était établi jusqu'à présent, avec littéralement toute la politique, l'industrie, l'économie ET le militaire côté Allemand vent debout contre... un respect des termes du contrat de 2018. Et des Français étrangement silencieux, sauf Éric Trappier qui défend sa tranchée seul contre tous. Ils justifient cette décision par des problèmes de développement des moteurs. Deuxième nouvelle. On a littéralement jamais entendu parler de ça non plus. Ceux-ci entravent le lancement de la phase de démonstration et le calendrier déjà serré pour l'introduction du SCAF en 2040. Le démonstrateur volera avec une paire de réacteurs M88 de Rafale déjà développés et en service depuis plus de 20 ans, cette affirmation est donc une énorme, gigantesque tentative d'intoxication. De la pure désinformation. La principale raison réside dans les déficiences techniques du fabricant espagnol de turbines ITP. Énorme bullshit une fois encore, c'est la première fois qu'on entend parler de ça, ITP est présent auprès de MTU et surtout de Safran au sein du consortium EUMET lequel est chargé de réaliser le moteur NEFE. Ce consortium ne fait pas non plus de "co-co-co" comme ce qu'Airbus veut faire, puisque SAFRAN est l'autorité de conception! Exactement ce que demande Dassault! D'autre part, de quelles "déficiences" est-il question? ITP, faisant partie du groupe Rolls Royce, sont en charge de ce qu'ils savent faire, à savoir la tuyère du moteur... Par conséquent, la répartition des tâches du SCAF devrait également être reconfigurée, et l'Espagne devrait recevoir d'autres pièces que les moteurs. ENCORE une "reconfiguration"??? Pour la France, une augmentation de la participation aux coûts à 50 % lors de la deuxième phase serait possible. Une augmentation de la contribution française pourrait être financée par des ajustements à la loi de programmation militaire actuelle jusqu'en 2030. Intéressant, je croyais au contraire que la France "n'a pas d'argent" et "devait accepter que ce soient ceux qui paient qui décident"? On m'aurait menti? La résolution du Conseil franco-allemand de défense et de sécurité à Toulon la semaine dernière prévoit de trouver une solution d'ici la fin de l'année. Il est encore difficile de prédire si la France obtiendra gain de cause dans ses demandes d'adaptation. Et quelles "adaptations" la France a-t-elle demandé au juste? Jusqu'à présent c'est l'Allemagne qui n'a eu de cesse de tout remettre en cause plusieurs fois par semestre! Les experts montrent que l'industrie de défense française connaît des problèmes structurels. Le modèle d'armement de la France vise l'indépendance, moins l'Europe Ah il ne faudrait pas être indépendant pour avoir le droit d'être Européen? Retenez bien ce passage il va être intéressant pour la suite. Léo Péria-Peigné est expert en armement à l'Institut Français des Relations Internationales (IFRI) à Paris. Son analyse, lors d'un entretien avec loyal : « Je trouve inexacte l'affirmation de Dassault selon laquelle le projet Neuron, dont il a été l'architecte, constituait une bonne pratique et un modèle pour le SCAF. Neuron était une expérience, et non un projet industriel impliquant l'affectation de milliards de dollars de coûts de production. » Comment détruire sa crédibilité et passer pour un âne en une phrase. Léo est très gentil mais il devrait peut-être commencer par apprendre à faire des avions ou au minimum acquérir une culture solide dans le domaine de l'aviation avant de donner des leçons à un avionneur. Déjà Neuron n'était pas une "expérience" mais un DÉMONSTRATEUR qui a effectué des missions représentatives d'un engin de série. Il est à ce jour le seul UCAV furtif Européen à avoir largué des armements (où étaient les autres pendant tout ce temps?) et a fait travailler plusieurs industriels majeurs de six pays différents autour d'un projet aboutissant à un aéronef qui vole encore aujourd'hui bientôt 13 ans après son premier vol, ce qui est plutôt rare pour un démonstrateur. Neuron avait vocation à permettre l'apparition d'un consortium visant à rapidement dériver un appareil militaire depuis le démonstrateur. C'est à l'issue de l'absence d'intérêt marqué de la part des participants étrangers à Neuron, et dans cette optique, qu'un rapprochement avec la Grande Bretagne a été effectué autour du programme FCAS-DP. Lequel FCAS, le premier de son nom, exclusivement Franco-Britannique, comptait aussi un volet pour de l'armement (FC/ASW) qui lui est en train d'être à terme avec deux modèles de missiles prévus pour les années 2030. Ce qui démontre bien la réalité du projet industriel associé à Neuron, ici en l'occurrence à son successeur! Pour l'expert en défense, le modèle d'architecte défendu par Dassault est logique en principe. « Cependant, l'architecte – c'est-à-dire la France – devrait alors supporter la majorité des coûts, ce qui n'est pas le cas. Par conséquent, l'Allemagne et l'Espagne ne s'entendront jamais », estime Péria-Peigné. Mais si ce sera forcément le cas sur la durée, et on se tue à le dire. Il suffit de comparer les investissements réalisés entre l'Eurofighter et le Rafale, et l'emploi qui est fait des programmes d'avions de combat entre les différents pays Européens. Mais surtout, au-delà de ça, en quoi la dépense de sommes données devrait avoir plus de valeur que la génération d'heures de vol au combat avec un certain niveau de performance? ÇA c'est une mesure intéressante. Pas juste de savoir qu'untel a dépensé plus d'argent. Est-ce que l'armée qui dépenserait un milliard pour acheter une seule balle et un seul fusil aurait plus de capacités de combat que celle qui dépense un million pour acheter 500 armes et 1000 cartouches par arme? Si le programme Eurofighter Allemand supposé coûter 30 milliards a été annoncé comme devant en coûter 60 (et ces chiffres commencent à dater) cela signifiait-il qu'il était devenu 2 fois meilleur? Tout le problème de cette posture fondée sur la notion de "payeur qui choisit" oublie le fait qu'avec une solution Dassault architecte, il faudra payer moins cher. « Dassault veut dominer le cœur du SCAF, l'avion de combat de nouvelle génération, où réside l'essentiel de la valeur ajoutée. Il pourrait également le mettre en œuvre seul sur le plan technologique. Mais la France ne peut financer un tel effort en solitaire. Nous ne pourrons pas lever ces 80 milliards d'euros, voire plus. Sur 20 voire 40 ans? Bien sûr que si. Le Rafale à 40 milliards a été lancé à une époque où le PIB était deux fois moins élevé. L'Allemagne n'est pas non plus démunie. Elle dispose des capacités technologiques nécessaires pour mettre en œuvre un avion de combat de nouvelle génération, même à grands frais, mais elle en a les moyens financiers grâce à la limitation de ses dépenses de défense. » Si tel était le cas alors pourquoi l'Allemagne compte-t-elle sur la France? Pourquoi l'Allemagne ne fait-elle pas elle-même son propre avion? Si les Français ne sont pas meilleurs, que les Allemands ont de l'argent, et que Dassault ne sont pas gentils, POURQUOI vouloir continuer avec la France? L'absence de réponse à cette question est un aveu en soi. Christian Mölling, expert des questions de défense à l'European Policy Center (EPC) de Bruxelles, a commenté les motivations possibles de Dassault : « J'ai l'impression que Dassault fait le calcul suivant : l'État français doit nous payer parce que nous faisons partie de la dissuasion nucléaire. L'État veut fournir cela indépendamment des autres États, et donc une capacité industrielle nationale est nécessaire – Dassault fournit la composante aérienne pour cela. Mais cette indépendance coûte cher. » Il y a de ça, mais il y a encore plus simple: Dassault sont les seuls au sein de cette coopération à savoir faire le job. Si ce n'est pas vrai, alors prouvez-nous le contraire. Ou mieux encore: rejoignez le GCAP Anglo-Italo-Japonais. Mais attention: sur le programme GCAP, c'est BAE qui est architecte et qui décide, car ils ont une position qui est exactement celle que Trappier réclame pour Dassault au sein du FCAS... L'Allemagne politique économique et industrielle va-t-elle accepter cela sans sourciller? Ou bien va-t-elle au contraire réclamer de prendre la place de BAE? L'Allemagne peut se permettre un armement plus coopératif Éric Trappier, PDG de Dassault, a expliqué le modèle d'armement utilisé lors de sa récente audition par les parlementaires français : « Le modèle français repose sur l'innovation, la dissuasion nucléaire et les exportations ; ces trois éléments sont indispensables. Le modèle européen est différent, car il repose essentiellement sur l'OTAN, qui est aux mains des États-Unis et présuppose l'utilisation d'équipements américains. » Ces dernières années, les exportations mondiales de ce modèle ont gagné en importance pour la France, les recettes qui en découlent servant à financer son propre armement. La loi de programmation militaire (LPM) alloue plus de 400 milliards d'euros d'ici 2030 à la modernisation et au développement des forces armées. Cependant, avec 3 300 milliards d'euros, la France affiche la plus forte dette d'Europe. L'augmentation du service de la dette paralyse le budget national. Les agences de notation dégradent la solvabilité du pays, ce qui aggrave encore la dette. Dans ce contexte, la France, sous la présidence de Macron, poursuit l'expansion de ses exportations d'armement à l'échelle mondiale. Elle a désormais dépassé la Russie en tant que deuxième exportateur mondial d'armes. Dassault est un pilier essentiel de cette stratégie. La chaîne de production du Rafale est saturée. Selon Dassault, 186 exemplaires sont actuellement en commande. Léo Péria-Peigné, expert armement à l'IFRI, critique cette approche. « Selon moi, la question se pose de savoir dans quelle mesure le "modèle français" Pourquoi les guillemets? d'exportations mondiales massives s'inscrit encore dans notre intérêt fondamental de renforcer l'Europe sur le plan militaire. Ah donc la France ne doit plus exporter? En quel honneur puisque ces exports permettent justement aussi de financer ses filières? La France doit-elle cesser de concevoir et fabriquer des armements? D'autre part si l'Europe veut prendre la place des clients non-Européens de l'industrie Française, elle est plus que bienvenue. C'est même justement pour ça que la France essaie de se positionner depuis des décennies en dépensant une énergie démentielle en pure perte à ce sujet! Mais malheureusement l'Europe n'a même pas représenté 15% des ventes d'armes Françaises depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Tandis que la France, elle, a assuré depuis 1966 la protection y-compris nucléaire d'autres pays Européens, essentiellement à ses frais et partiellement aux frais du contribuable Américain pour certains matériels dans l'immédiate après-guerre. Pour cela, il serait plus durable d'établir des relations à long terme avec des partenaires européens comme l'Allemagne – voir le modèle d'approvisionnement coopératif de l'Eurofighter. Notez bien: là il n'y a pas de guillemets à "modèle d'approvisionnement coopératif de l'eurofighter". Amusant non? Et si le développement et l'industrialisation de cet avion sont des "modèles" pour quoi que ce soit, je crois qu'il est urgent pour l'auteur d'aller consulter... seul avion au monde dont les ailes droite et gauche ne sont pas faites dans le même pays "modèle" Choisissez une seule option. Si ce programme d'armement avait des coûts plus élevés que le Rafale, ces coûts étaient répartis entre quatre partenaires. Et si ces quatre partenaires n'avaient pas viré les français ils auraient eu: un programme moins cher un avion plus performant, davantage multirole, capable de voler plus, et de durer plus longtemps un appareil navalisé d'office leur permettant d'acquérir des porte-avions catobar ou stobar moins besoin d'acheter des f-35 pour compenser les faiblesses de l'eurofighter Mais au lieu de ça déjà à l'époque ils ont snobé la France alors que la France achetait déjà à elle seule un tiers des avions dans un programme à 5. Venir dans ce contexte OSER essayer de convertir on ne sait trop qui à un """""""""modèle""""""""" Eurofighter absolument INEXISTANT qui n'a causé QUE des problèmes, des psychodrames, des conflits, des retards, des surcoûts, et de la non-qualité, avec notamment l'affaire des Eurofighter de la tranche 1 balancés à la poubelle avec moins de la moitié des heures de vol qu'ils étaient censés réaliser, c'est tout simplement le truc le plus arrogant et le plus en décalage avec la réalité que l'auteur pouvait faire. ...Et bien il l'a fait! Malgré les récents succès du Rafale à l'exportation, le bilan est qu'au mieux, environ 500 Rafale voleront dans le monde. Plus de 600 Eurofighter ont été produits à ce jour. » Il n'en ratera décidément pas une. Le Rafale a été exporté à 323 exemplaires, et d'autres sont à venir. L'Eurofighter lui s'est exporté à 151 exemplaires pour l'instant bien qu'on parle de 40 pour la turquie. La performance à l'export de la France seule est donc plus de deux fois supérieure, en nombre pour nombre, à celle des 4 pays Européens du consortium. Ensuite, sur les "600" Eurofighter (692 prévus à ce jour) 53 Tranche 1 Anglais et 33 Tranche 1 Allemands sont en train de partir à la casse après avoir consommé moins de la moitié de leur potentiel théorique en heures de vol. Et on ne sait pas encore pour les 28 Tranche 1 Italiens et les 19 Tranche 1 Espagnols Tout cela représente au minimum 86 Eurofighter Européens qu'il faudrait considérer comme rayés des cadres, et peut-être jusqu'à 133... Ce qui laisserait le total à 559 Eurofighter opérationnels dans le monde. Ce qui ne sera plus très éloigné du parc Rafale d'ici 7 ans. prospects Rafale solides: Inde pour jusqu'à 154 avions supplémentaires Indonésie qui songe à en reprendre 24 Malaisie qui discute d'en prendre éventuellement 12 Irak qui demande depuis des années à en acheter 14 Et même le Pérou qui pourrait en prendre jusqu'à 24 également si on en juge par les tractations ayant lieu en ce moment. Armée de l'air Française pour remplacer les Mirage 2000 et la dizaine de Rafale perdus sur accidents et compléter un second voire un troisième escadron nucléaire. Marine Française qui va peut-être devoir remplacer une partie des Rafale M suremployés. Conséquence de quoi la chaîne Rafale a du travail jusqu'en 2035 au moins, et s'apprête à monter à 4 avions par mois, peut-être 5, soit beaucoup plus que les trois chaînes Eurofighter restantes cumulées. Bref, l'auteur compare n'importe quoi n'importe comment. On est sur un niveau de réflexion digne d'un troll Anglais. Il n'a pas non parlé du nombre d'heures de vol réalisées au combat. Cependant l'auteur démontre également très maladroitement à quel point Dassault n'a strictement pas à prendre en compte la moindre remarque qui pourrait lui être adressée, après des années de quolibets infondés, si c'est le genre "d'arguments" foireux que peuvent lui envoyer ses "compétiteurs". Cela révèle un problème majeur pour la France : sous Macron, le pays a postulé une « autonomie stratégique » pour l’Europe grâce à un renforcement des armements communs. Cependant, son propre modèle d’armement, qui privilégie l’indépendance, contredit de plus en plus cette affirmation. Et que faudrait-il alors? Être plus faibles individuellement? Mais une équipe est l'addition de FORCES individuelles, pas de faiblesses. Les faiblesses individuelles ne font que se cumuler pour mener à une faiblesse collective. ...Mon Dieu mais qui m'a collé un abruti pareil pour ne pas comprendre ça? Parallèlement, l’Allemagne, partenaire du SCAF, gagne en popularité On est dans une comédie romantique pour adolescents? On doit maintenant juger de la "popularité" pour accorder des prébendes? dans la coopération européenne en matière d’armement. La notion de cooperation selon l'Allemagne signifie: "achetez des matériels allemands en échange de workshare ou de production sous licence". Ce n'est pas de la coopération. C'est du commerce et de la localisation. La France, elle essaie de faire adopter son modèle par d'autres, et de le développer ensemble ensuite: SCALP, ASTER, FREMM... C'est toujours du commerce, mais c'est un peu différent. Et surtout, ça ne rechigne pas à donner du travail et des responsabilités techniques et industrielles aux autres dans une logique soit de double source, soit d'interdépendance destinée à s'inciter mutuellement à faire vivre des programmes sur le temps long. Et si elle n'y parvient pas, elle mène ce programme seule. Dans tous les cas elle cherche à exporter à l'étranger, c'est-à-dire à la fois en Europe et dans le monde, exactement comme TOUS les autres acteurs du domaine de la défense. L’expert en sécurité Christian Mölling l’analyse ainsi : « Grâce à ses dépenses de défense ciblées, l’Allemagne est le seul pays européen capable d’allier qualité et quantité. Je suis sûr que plein d'autres pays vont adorer cette remarque... Sa position dans la coopération européenne en matière d’armement se renforce par rapport à celle de la France. L’Allemagne peut se permettre davantage de coopération et dispose de plus d’options que la France. » Félicitations. ...Et sinon, l'Allemagne sait-elle faire des sous-marins nucléaires, des porte-avions, des avions de combat seule à 100%? Enfin, l'Allemagne a-t-elle l'intention d'aller faire la guerre aux côtés des pays qu'elle arme, dans le cadre d'accords de défense mutuels? L'armement terrestre français a été mis à l'écart Le mot est exact. Mis à l'écart. Injustement. Le deuxième grand projet d'approvisionnement franco-allemand, le Système de Combat Terrestre Principal (MGCS), illustre encore plus clairement les faiblesses structurelles de l'armement français. Péria-Peigné a commenté : « L'Allemagne a clairement motivé son intégration au MGCS : avec le Leopard 2, notre industrie dispose d'un char de combat principal viable. Si nous avons besoin de quelque chose à long terme, c'est d'un système de combat terrestre véritablement avancé. La France, quant à elle, a laissé son armement terrestre s'atrophier. Le programme Scorpion est inadapté aux combats de haute intensité. Or, la France a un besoin urgent d'un remplaçant pour le char de combat principal Leclerc, bien avant un futur système de combat terrestre. La production du Leclerc a été arrêtée en 2000. Son entretien par la remise à neuf partielle de pièces, comme le système de propulsion, est inefficace et coûteux. » Encore du bullshit. Donc dans l'ordre: Le Leo2 n'est pas plus viable que le Leclerc. Si ce n'est qu'il est en production. Ce qui n'est pas une fatalité. En Ukraine de nombreux Leo2 sont perdus, dans un environnement où désormais moins de 6% des pertes de chars surviennent dans un combat char contre char. L'écrasante majorité étant détruits par les drones et l'artillerie, ainsi que les mines. Le Leclerc est aujourd'hui encore copié (voir plus loin) sans vergogne, mais on devrait croire que le coeur de son système est dépassé? Ça n'a aucun sens! Scorpion est par essence modulaire et peut accueillir de nouveaux véhicules, Scorpion est à l'instar du SCAF un "système de systèmes" centré autour d'un réseau. Il va nécessairement recevoir des véhicules dédiés à des drones, des munitions téléopérées, voire plus encore, dans les années et décennies à venir. Ainsi que bien entendu des véhicules blindés, protégés, et camouflés différemment afin d'augmenter l'indice de survivabilité des équipages et des combattants débarqués. Quant à la chaîne du Leclerc, elle a été arrêtée en 2006, pas en 2000. J'avais un jour blagué sur ce thème: "en observant les Français faire du vélo, des étrangers inventent la roue". Et bien nous y sommes! En copiant le char Leclerc (totalement dépassé bien entendu) d'autres personnes inventent le char du futur! J'aimerais vraiment que tout ça soit une blague mais ça n'en est pas une... Des soldats français défilent avec le Jaguar sur les Champs-Élysées à Paris, le 14 juillet 2023. Ce nouveau véhicule de reconnaissance et de combat à roues fait partie du programme d'armement « Scorpion », par lequel l'armée de terre française modernise ses forces mécanisées. Les véhicules de combat de ce programme ont été développés pour des missions d'intervention comme celles au Sahel, et non pour des combats intensifs sur le flanc est de l'OTAN. (Photo : picture alliance / abaca) L'auteur n'en sait absolument rien. Tout particulièrement si on considère les capacités d'évolution de l'engin dans le futur. Qu'il ne soit pas la solution la mieux adaptée c'est probablement vrai, qu'il ait besoin d'accompagnants, c'est exact, mais qu'il "ne soit pas développé pour cet environnement" c'est assez excessif. Le système de combat terrestre MGCS, comme le SCAF, n'arrivera pas avant les années 2040. Mais d'ici là, il absorbera les fonds consacrés à la planification de l'armement, qui est sous pression financière. Exact, raison pour laquelle il vaut mieux tout arrêter maintenant vu comme c'est mal engagé. La France est mal placée pour répondre à ses besoins militaires actuels, Paradoxe intéressant! La France ne penserait qu'à elle, ne partagerait pas assez, et vendrait trop d'armements à l'étranger, mais elle serait "mal placée pour répondre à ses propres besoins alors qu'elle a le modèle de BITD le plus complet en Europe? Incohérent. car elle a mis de côté ses armements de l'armée, estime Péria-Peigné. « L'armement terrestre français est mal équipé pour répondre aux besoins et à la demande actuels. Nous avons consacré 80 % de nos investissements en recherche et développement au programme Scorpion, entièrement adapté à la guerre interventionniste française en Afrique. Non. Mensonges et foutaises. Next. Le modèle français consistant à générer des devises Et le "modèle Allemand" il fait quoi? Le modèle de n'importe quel autre pays, il fait quoi? pour ses propres achats grâce à des exportations mondiales massives ne fonctionnera pas dans le secteur terrestre. » Peut-être. Et donc? Ça nous interdit d'exister? Et attention là c'est du grand art en termes de connerie: L'expert en armement (LOL ) estime que la solution la plus judicieuse pour que la France remplace Leclerc est de participer à l'acquisition par la Pologne du char sud-coréen K2. « Elle pourrait probablement encore négocier les meilleures conditions ici. Le K2 est également un dérivé du concept Leclerc. Le traité de Nancy récemment conclu jette également les bases d'une coopération en matière d'armement plus large. » Nous y voila. Donc, vous avez bien suivi? "Le Leclerc c'est vieux et nul et dépassé, le leo2 allemand c'est mieux." "Et puis la France ne fait plus de Leclerc donc c'est bien la preuve qu'elle ne peut pas en produire de nouveaux." "Et puis vendre des armes à l'étranger dans le monde c'est mal." "Avoir une BITD complète qui veut tout faire, c'est mal." ...Mais en même temps ®™ il faut... acheter... une copie du Leclerc à un pays non-européen, la Corée du sud, qui n'en a strictement rien à péter de l'ue... pays qui a pour modèle de développement industriel et militaire exactement ce que la France gaulliste a mis en place à partir de 1958, à savoir une recherche d'indépendance à tout prix, et qui désormais vend beaucoup d'armes dans le monde entier suite à de francs succès et un développement économique industriel et technologique fulgurant. en gros, la France... ne doit surtout pas faire ce qu'elle sait faire, ou se remettre à faire ce qu'elle faisait il y a peu... mais elle doit au contraire acheter... des copies de matériels Français que d'autres font après qu'ils aient suivi le modèle de développement militaro-industriel Français? ????????????? Pour aller dans le sens de l'auteur, je propose que l'Allemagne achète des copies Sud-Coréennes de sous-marins Type 214 de TKMS. Je lui laisse le soin de contacter le Bundestag à ce sujet, succès garanti pour cette proposition audacieuse! La position critique de la France à l'égard du MGCS Quelle position critique? Rien n'est sorti à part lors des premières discussions. Depuis l'EMBT, châssis Leo 2 sur lequel a été greffée une tourelle Leclerc, KNDS ont sorti conjointement PAS MOINS DE 5 PROTOTYPES NOTIONELS MÉLANGEANT CHASSIS ET TOURELLES FRANÇAIS OU ALLEMANDS. La France essaie juste de défendre ses produits en développement pour qu'ils soient intégrés à l'ensemble. et de son armement terrestre met en évidence un problème stratégique auquel le pays est confronté dans le renforcement des structures européennes de l'OTAN, estime Péria-Peigné. « La France souhaite être la nation-cadre de l'expansion des structures européennes de l'OTAN. Hein??? La France essaie au contraire de décorréler la défense Européenne et l'OTAN en donnant à l'Europe son propre cadre. Mais nous disposerons probablement du plus petit nombre de systèmes d'armes clés, tels que les véhicules blindés de combat et l'artillerie, parmi les puissances militaires européennes comme l'Allemagne et l'Italie. Ce cadre ne permet pas de revendiquer le commandement de corps d'armée et de divisions. Mais qui parle de "commandement"??? On parle d'organisation! L'argument souvent entendu en France concernant sa vaste expérience en matière de commandement est également incohérent. La Pologne a commandé une région entière en Irak, avec des troupes subordonnées de six pays partenaires. La France, quant à elle, n'a d'expérience que dans de petites missions de forces spéciales comme Takuba au Sahel. » J'ai vraiment besoin de commenter un truc pareil? Oser confondre la défense de l'Europe avec une guerre illégale d'agression contre l'Iraq sous de faux prétextes mais de vrais désirs d'aller piquer du pétrole gratos... Franchement il fallait le faire. Venir prétendre que la France serait inapte au commandement en s'appuyant sur le commandement par 2500 Polonais supervisés par les Américains, d'un total de 5234 hommes dont la plupart ne sont restés que jusqu'en 2005, 2008 pour les plus courageux. Et concernant cette super expérience, je ne résiste pas à citer le wiki et à traduire ce passage: https://en.wikipedia.org/wiki/Multinational_Division_Central-South In Bob Woodward's book State of Denial he recounts the experience of Frank Miller, who as of March 2004 was the senior director for defense on the National Security Council. During the course of a fact finding trip to Iraq in that month he visited the leadership of the Multinational Division. Woodward's description is as follows: Miller moved on to meet with the Polish commander of the Multinational Division, made up of troops from 23 nations. This was the shakiest part of the coalition—but an important fig leaf to suggest that the war was a broad international effort The Polish division commander told Miller, "I've got 23 separate national units. They have 23 separate rules of engagement. I pick up the phone, I tell the colonel in charge of the Spanish Brigade what to do. He picks up his phone, calls Madrid, and says, 'I've been told to do this. Is it okay?'" Miller understood that this meant the Multinational Division had little or no fighting capability. Traduction DeepL en Français: Dans son livre State of Denial, Bob Woodward raconte l'expérience de Frank Miller, qui était en mars 2004 directeur principal de la défense au Conseil national de sécurité. Au cours d'un voyage d'enquête en Irak ce mois-là, il a rendu visite aux dirigeants de la division multinationale. Woodward décrit la scène comme suit : Miller a ensuite rencontré le commandant polonais de la division multinationale, composée de troupes provenant de 23 pays. Il s'agissait de la partie la plus fragile de la coalition, mais d'un élément important pour suggérer que la guerre était un vaste effort international. Le commandant de la division polonaise a déclaré à Miller : « J'ai 23 unités nationales distinctes. Elles ont 23 règles d'engagement distinctes. Je décroche le téléphone, je dis au colonel responsable de la brigade espagnole ce qu'il doit faire. Il décroche son téléphone, appelle Madrid et dit : « On m'a demandé de faire cela. Est-ce que ça vous convient ? » Miller a compris que cela signifiait que la division multinationale n'avait que peu ou pas de capacité de combat. On se sent tellement petits et nuls en tant que minuscules français (dont le pays n'a même pas participé à la guerre en Irak, imaginez...) devant tant d'intégration opérationnelle et tactique d'une aussi grandiose "force multinationale"! La guerre en Ukraine réduit l'importance du FCAS et du MGCS Il faudrait savoir. quelques paragraphes plus haut ils étaient d'une importance capitale. Le SCAF et le MGCS continueront-ils d'exister malgré ces asymétries franco-allemandes ? Concernant le système de combat aérien, Péria-Peigné sous-estime le facteur espagnol. À l'exception du choix d'INDRA plutôt que d'Airbus CASA pour représenter l'Espagne, le pays est autrement aligné sur l'Allemagne quasiment à 100%, contre la France, à 2 contre 1. « L'Espagne a un intérêt stratégique évident dans cette coopération : elle souhaite hisser l'ensemble de son industrie aéronautique à un niveau supérieur grâce au SCAF. Notez bien! Mais quand la France tente de faire de même toute seule, sans compter sur les autres, avec son modèle d'armée complet, là soudainement c'est très mal. Et pas gentil. Sur le plan technologique, l'industrie espagnole accuse encore un retard important et Airbus peine à la mettre à niveau, ce qui freine les progrès sur les piliers technologiques du SCAF, comme le moteur. » Cette phrase ne veut RIEN dire. L'auteur ne sait même pas quel est le rôle de l'Espagne sur le moteur du FCAS. Moteur sur lequel Airbus n'a strictement rien à faire puisqu'Airbus ne conçoit et ne fabrique pas de MOTEURS... Point de vue de Christian Mölling : « Le SCAF et le MGCS sont quelque peu dépassés. Alors pourquoi prétendre interdire à la France de faire ses propres matériels? Suite à la guerre d'agression russe, les Européens ont désormais besoin de systèmes d'armes pratiques, dotés d'une valeur opérationnelle claire et livrables rapidement. Vous voulez dire, comme... LE RAFALE? Ah non pardon, c'est trop français, pardon j'avais oublié. C'est particulièrement vrai pour le système de combat terrestre MGCS : le marché est désormais vaste. Quel que soit leur fournisseur, la demande future diminuera en raison d'achats effectués à temps. Compte tenu de la dynamique de la guerre en Ukraine, le SCAF et le MGCS ne sont plus considérés comme « trop importants pour faire faillite ». En revanche, ni la France ni l'Allemagne ne devraient avoir intérêt à compromettre leur coopération par un coup dur. Donc le SCAF et le MGCS sont dépassés et pas adaptés à la défense de l'Europe mais il faut les réaliser quand même? Le ministère allemand de la Défense, en particulier, souhaite investir maintenant et éviter les annulations de projets. » Pour Mölling, le principal problème serait l'échec du SCAF. Il n'y aurait alors plus de « Combat Cloud » européen L'existence du cloud n'est absolument pas liée à l'existence des avions. La France développe déjà des clouds de combat approchants et aurait rapidement une solution à proposer, purement nationale, que d'autres pourraient acquérir. , mais des solutions américaines ou nationales. Cela compliquerait l'émancipation militaire de l'Europe vis-à-vis des États-Unis, notamment la création d'une OTAN sous responsabilité européenne. Mais ces deux objectifs sont stratégiques et sont défendus par les gouvernements français et allemand. Par les Français oui, mais absolument pas par les Allemands, non... Vraiment pas du tout. Surtout si on juge la teneur des propos de Merz récemment à propos de l'Ukraine et des déploiements éventuels de troupes. On peut se demander si l'IFRI n'a pas un problème tout court. Oui! Il leur suffit de mettre des liasses de billets dans la machine qui fait des avions, et plus tu mets de billets, plus l'avion il est bon! Facile! Mais les Français arrogants et sous-développés n'ont pas accès à cette technologie... LOL. Honnêtement après un truc pareil je range définitivement l'IFRI dans la cage "trollitos échappés du zoo" aux côtés du "Kiel Institute".
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De laquelle de BITD? On en commande encore pour nous-même et on en vend encore, que je sache, des systèmes SAMP/T et des missiles ASTER, et les radars associés.