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Tout ce qui a été posté par Wallaby

  1. https://www.lowyinstitute.org/the-interpreter/what-expect-melanesian-spearhead-group-summit (12 février 2018) Réunion du Groupe mélanésien Fer de lance [1] à Honiara (capitale des îles Salomon). Il est question de l'admission du Mouvement Uni de Libération de Papouasie occidentale (ULMWP). L'ULMWP détient actuellement le statut d'observateur au sein du groupe. Parmi les cinq membres à part entière du Groupe mélanésien Fer de lance (Fidji, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Vanuatu et du Front de libération nationale kanak et socialiste, ou FLNKS), l'ULMWP bénéficie du soutien indéfectible des Îles Salomon, de Vanuatu et du FLNKS. La capacité de l'Indonésie à influencer le Groupe mélanésien Fer de lance et à frustrer les ambitions des Papous occidentaux a été renforcée depuis qu'elle est devenue membre associé du groupe en 2015. [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_mélanésien_Fer_de_lance
  2. http://lobelog.com/another-unnecessary-war/ (9 février 2018) Israël va bientôt lancer une opération militaire au Liban. Ce n'est pas une attaque ciblée contre un convoi ou une usine d'armes, mais une attaque simultanée contre les sites de production et de lancement de missiles du Hezbollah. L'opération aura lieu en même temps que, ou immédiatement après, une série d'assassinats d'agents connus du Hezbollah. Bien entendu, cette organisation réagira en lançant un énorme barrage de missiles dans des centres de population en Israël, et le Hamas pourrait apporter sa part dans le sud. La semaine dernière, on nous a informés que des systèmes d'interception de missiles ont déjà été déployés dans tout le pays dans le cadre d'un "exercice" conjoint entre les FDI et l'armée américaine. Washington a déjà donné son feu vert, c'est ce que nous apprend la dernière chronique de Thomas Friedman - un fidèle porte-parole de la politique étrangère américaine. Dans cet événement bien orchestré, les porte-parole d'Israël jouent une seule mélodie: l'Iran et le Hezbollah ont franchi une ligne rouge, et si leur patron russe ne les retient pas (point clé de la coordination sécuritaire israélo-russe), Israël frappera durement (et il le fera parce que les Russes ne peuvent pas les contenir). Le ministre de la Défense Liberman promet que "tout Beyrouth se cachera dans des abris anti bombes", tandis que le ministre Naftali Bennett a promis que "les Libanais paieront le prix" (une menace explicite de commettre des crimes de guerre). Bien sûr, c'est aussi la plus belle heure des généraux retraités qui peuvent maintenant parler librement. "Les FDI vont utiliser beaucoup de force. Ces lieux seront presque complètement détruits ", promet le Gén. de division Noam Tibon. Le Gén. de division Amiram Levin jette une autre bûche dans le feu:"Le Liban sera détruit." Quelle "ligne rouge" a été franchie cette fois-ci? Selon Israël, c'était la création d'une usine de missiles iranienne sur le territoire libanais. Un véritable équilibre entre la capacité de dissuasion du Hezbollah et celle des FDI est une idée intolérable pour les plus hauts échelons de la défense israélienne. Un éditorial de Haaretz a écrit ce qui suit: Le gouvernement israélien doit donc aux citoyens israéliens une explication précise, pertinente et persuasive sur la raison pour laquelle une usine de missiles au Liban a modifié l'équilibre stratégique au point de nécessiter une guerre. Il doit présenter à l'opinion publique israélienne des évaluations sur le nombre prévu de victimes, les dommages causés aux infrastructures civiles et le coût économique de la guerre par rapport au danger que représente la construction de l'usine de missiles. Israël a une longue tradition de fabrication de casus belli. La conspiration israélo-franco-britannique (le protocole de Sèvres) qui a conduit à la campagne du Sinaï a été cachée au public pendant de nombreuses années; au lieu de cela, le gouvernement a eu recours à l'excuse de "prévenir l'infiltration des terroristes du Sinaï". Le plan de bataille d'Oranim (disponible en Hébreu) pour la Première guerre du Liban, qui visait à remplacer le gouvernement de Beyrouth, a été caché au public. Au lieu de cela, le prétexte de l'invasion aurait été le retrait du Fatah de la zone située à 40 kilomètres au nord de la frontière. D'autre part, dans un scénario où le Hezbollah acquerrait les capacités nécessaires pour menacer le front intérieur israélien - des centaines et des milliers de missiles de précision à longue portée - les FDI craindraient de frapper en premier. La légèreté insupportable de la violation de la souveraineté libanaise par les frappes aériennes et les bombardements cesserait. Enfin, Israël serait dissuadé. Dans le scénario actuel, le Hezbollah dispose déjà d'environ 130 000 missiles, dont quelques dizaines seulement sont guidés avec précision. Pendant plusieurs heures, peut-être quelques jours, des milliers de missiles seront lancés en Israël. Selon les évaluations, le Hezbollah aurait la capacité de lancer 1 200 roquettes par jour. Il n'existe aucun système de défense capable de répondre à une telle menace. Oui, il y aura beaucoup de pertes. Combien? Les mêmes évaluations parlent de centaines d'Israéliens tués. Oui, du côté libanais, il y aura encore plus de pertes, les villages seront écrasés, mais c'est un très petit réconfort pour nos familles endeuillées. Ils nous expliqueront encore et encore que c'était nécessaire pour empêcher le Hezbollah d'acquérir des missiles précis. https://infos-israel.news/cinq-raisons-lesquelles-israel-pret-guerre-contre-hezbollah-liban/ (8 février 2018) Les cinq raisons pour lesquelles Israël est prêt à une guerre contre le Hezbollah au Liban 1 - Un message que Netanyahou a remis au président russe Vladimir Poutine lors de leur rencontre le mois dernier à Moscou : “Je lui ai dit qu’Israël considérait deux événements avec la plus grande gravité : les efforts de l’Iran pour établir une présence militaire en Syrie et la tentative de l’Iran de fabriquer au Liban des armes de précision contre l’Etat d’Israël” 2 - Un vide du leadership américain crée de l’anxiété. 3 - Israël construit un mur sur sa frontière nord le long d’une ligne délimitée par les Nations Unies en 2000 (...) mais ni le Liban ni le Hezbollah n’ont accepté la démarcation comme un résultat permanent. 4 - Le Liban a approuvé une offre conjointe des compagnies pétrolières italiennes, françaises et russes pour explorer les mers au large des côtes. Israël revendique une partie des eaux. 5 - Augmentation des attaques à la roquette du Hamas et des frappes israéliennes de représailles après que Trump ait reconnu Jérusalem
  3. Élargissement aux Balkans occidentaux https://ec.europa.eu/commission/sites/beta-political/files/communication-credible-enlargement-perspective-western-balkans_fr.pdf (6 février 2018) L’UE elle-même doit s’assurer qu’elle sera prête sur le plan institutionnel à accueillir de nouveaux États membres dès que ceux-ci rempliront les conditions prévues. Il importe que l’Union soit plus forte et plus solide, avant de pouvoir s’étoffer. Le recours au vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil est un instrument essentiel qui permet de prendre les décisions nécessaires dans une Union européenne à 27. Pour garantir une prise de décision efficace, il sera nécessaire d’au moins maintenir le vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil pour certains domaines d’action. La Commission adoptera des communications sur la possibilité d’étendre le recours au vote à la majorité qualifiée au cours du troisième trimestre de 2018. Être membre de l’Union européenne signifie qu’il faut accepter et promouvoir ses valeurs. Lorsqu’on réfléchit à l’avenir de l’Union européenne, il apparaît qu’un mécanisme plus efficace doit être mis en place pour garantir que des mesures effectives peuvent être prises afin de traiter les menaces de nature systémique ou la violation systémique de ces valeurs par l’un ou l’autre des États membres de l’UE. En octobre 2018, la Commission présentera une initiative visant à renforcer le contrôle du respect de l’état de droit dans l’Union européenne. Les traités d’adhésion pourraient fournir une base juridique à l’établissement d’un tel mécanisme dans le cadre des traités. L’adhésion des pays des Balkans occidentaux aura une incidence sur les dispositions institutionnelles existantes au sein de l’UE. Des propositions portant sur ces questions institutionnelles seront nécessaires avant la clôture des négociations. Au moment d’aborder les dispositions institutionnelles relatives au prochain élargissement, il convient de tenir compte de l’adhésion future d’autres pays des Balkans occidentaux. En particulier, le recours au vote à la majorité qualifiée au sein du Conseil est un instrument essentiel qui permet de prendre les décisions nécessaires dans une Union européenne à 27. Des dispositions spéciales et des engagements irrévocables doivent également être mis en place pour faire en sorte que les nouveaux États membres ne soient pas en mesure de bloquer l’adhésion d’autres pays candidats des Balkans occidentaux. Des dispositions spéciales seront aussi nécessaires en ce qui concerne les langues nationales des futurs États membres.
  4. http://www.lefigaro.fr/international/2018/01/26/01003-20180126ARTFIG00124-afrique-du-sud-vives-inquietudes-au-cap-menace-d-etre-prive-d-eau.php (26 janvier 2018) Afrique du Sud : vives inquiétudes au Cap, menacé d'être privé d'eau
  5. Dans ce même domaine du désenlaidissement de la ville : http://www.yomiuri.co.jp/national/20180210-OYT1T50018.html (10 février 2018) En contraste avec des villes comme Londres, Paris ou Singapour qui avoisinent les 100%, seules 5% des rues de Tokyo sont sans poteaux électriques. La métropole de Tokyo va donc financer un programme pour se débarrasser des poteaux électriques d'ici 2028.
  6. http://piketty.blog.lemonde.fr/2018/01/16/2018-lannee-de-leurope/ (16 janvier 2018) Après l’effondrement du communisme, les investisseurs occidentaux (allemands en particulier) sont graduellement devenus propriétaires d’une part considérable du capital des ex-pays de l’Est : environ un quart si l’on considère l’ensemble du stock de capital (immobilier inclus), et plus de la moitié si l’on se limite à la détention des entreprises (et plus encore pour les grandes entreprises). https://www.bloomberg.com/view/articles/2018-02-09/piketty-thinks-the-eu-is-bad-for-eastern-europe-he-s-half-right (9 février 2018) L'auteur de Bloomberg critique l'approche de Thomas Piketty consistant à illustrer la "colonisation économique" de l'Europe centrale en comparant dans chaque pays les flux entrants de transferts de l'UE aux flux annuels sortants de profits et de revenus de la propriété, d'où il conclut à un déséquilibre. D'une part ces flux sortants incluent les profits des entreprises japonaises ou coréennes, dont on ne voit pas trop le rapport avec l'UE, et d'autre part, dit l'auteur, ce qui compte en dernière analyse ce n'est pas les profits dont on ne sait pas a priori ce que leurs propriétaires vont faire (les réinvestir dans le pays ou les exiler dans quelque paradis fiscal ?), mais la part de ces profits qui est prélevée par l'impôt. Or dans tous ces pays, comparativement à l'Europe de l'Ouest, les taux d'impôts sur les sociétés sont très bas, faisant peser disproportionnellement sur les ménages le coût des dépenses publiques. Ainsi l'auteur de Bloomberg approuve les décisions relativement récentes des gouvernements hongrois et polonais de taxer plus lourdement les banques et la grande distribution, au contraire de la vision de Bruxelles qui s'est mis avec succès en travers de la taxe polonaise sur la grande distribution.
  7. http://piketty.blog.lemonde.fr/2018/01/29/democratiser-leurope-cela-commence-a-la-bce/ (22 janvier 2018) Alors que nos yeux sont rivés sur les interminables vicissitudes de la coalition allemande, une pièce non moins décisive se joue à Bruxelles dans la plus grande indifférence. Le 22 janvier et le 19 février, dans le secret des réunions des ministères des finances de l’Eurogroupe, doit être en effet posé le premier acte d’un renouvellement en profondeur du directoire de la Banque centrale européenne, avec le remplacement de Vitor Constancio, le vice-président actuel. Dans les deux ans qui viennent, pas moins de 4 des 6 membres de l’organe exécutif de la BCE, Mario Draghi inclus, doivent être remplacés. Tout indique pourtant que l’avenir des politiques économiques, fiscales et, bien sûr, monétaires des Etats de la zone euro se joue dans cette série de nominations. Car la BCE de 2018 n’a plus grand-chose à voir avec celle qui, à ses débuts, coulait des jours relativement tranquilles à la périphérie de la politique européenne, protégée par son statut d’indépendance. Erigée par les gouvernements et les marchés financiers en institution recours, la BCE est entrée de plain-pied dans la cabine de pilotage de l’Union à la faveur de la crise économique et financière de 2008. Qu’elle pèse sur les conditions sur lesquelles les Etats financent leur dette sur les marchés, qu’elle suggère l’adoption du traité budgétaire lui donnant jusqu’à son nom (Fiscal Compact), qu’elle somme par courrier les chefs de gouvernement italien ou irlandais d’engager sans attendre un lourd train de réformes ou encore qu’elle intervienne directement sur le cours des négociations politiques de la crise grecque du printemps 2015 par le contrôle de l’accès aux liquidités, c’est toujours en véritable « co-gouvernant » de la zone euro que la BCE agit désormais. Au terme d’une décennie de crise, la BCE n’a plus rien à voir avec l’institution dessinée par les traités et rivée sur le sacro-saint objectif de stabilité des prix : elle s’est imposée, prévisions à l’appui, en « chief economist » de la zone euro ; elle a acquis un pouvoir exécutif via la « troïka » (avec la Commission européenne et le FMI), qui définit et assure la mise en œuvre des mémorandums dans les pays « aidés » ; elle est au cœur des sommets de la zone euro et de l’Eurogroupe qui coordonnent les économies nationales ; elle est devenue le régulateur du monde bancaire, exerçant un droit de vie et de mort sur les plus grandes banques de la zone euro ; elle s’est imposée comme un réformateur participant aux coalitions qui se constituent autour de la priorité donnée aux « réformes structurelles » (marché du travail), à la « compétitivité » (politique salariale restrictive), etc. ; elle a obtenu de parler d’égal à égal avec les quatre autres « présidents » de l’Union (ceux de la Commission, du Conseil européen et de l’Eurogroupe, auxquels s’est joint sur le tard celui du Parlement européen) quand il s’agit de dessiner l’avenir politique et institutionnel du gouvernement de la zone euro, etc. Mais tout se passe comme si on allait procéder à une énième nomination technique. Il s’agit bien plutôt d’une occasion rare de peser sur ce pôle crucial du gouvernement de la zone euro, alors même que tout est fait pour maintenir ce choix au ban de l’espace public. D’un côté, les ministres des finances se gardent bien de rendre des comptes à leurs Parlements nationaux de ce qu’ils entendent défendre à Bruxelles ; de l’autre, l’Eurogroupe, institution à peine reconnue par les traités européens mais qui constitue de fait le lieu de décision en la matière, ne connaît aucune forme de contrôle politique. Comme souvent, le Parlement européen qui auditionnera le candidat ainsi choisi arrivera après la bataille, une fois les négociations conduites et les compromis passés, pour donner son avis… consultatif. Pourtant, les questions ne manquent pas quant à l’avenir des politiques de la BCE et du rôle qu’elle entend jouer : quel sera l’objectif de sa politique monétaire alors que l’inflation a disparu ? Quel soutien entend-elle apporter aux politiques (notamment sociales ou environnementales) de l’Union ? Quels effets redistributifs des politiques de la BCE ? Quelle position dans la réforme du gouvernement de la zone euro ? Quels engagements à l’égard du Parlement européen et des Parlements nationaux ? Quelle place donner aux partenaires sociaux ? Quelle politique de prévention du conflit d’intérêts pour le régulateur bancaire ? A n’en pas douter, la réponse à ces différentes questions déterminera le cours du gouvernement de la zone euro. Il faut pouvoir interroger en amont les candidats, connaître leurs réponses et en débattre. Marchés financiers et gouvernements semblent se satisfaire de cette situation et jettent un pudique voile d’ignorance sur ce processus de nomination. Et les signaux qui proviennent de Bruxelles ne sont guère rassurants, qui laissent à penser que l’Espagne, estimant son tour venu, proposera, le 22 janvier, pour la vice-présidence de la BCE, son actuel ministre de l’économie, Luis de Guindos, dont l’un des principaux faits d’arme est d’avoir été le président exécutif pour l’Espagne et le Portugal de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers au cœur de la crise financière… Officiellement, l’Eurogroupe peut se contenter d’un simple avis consultatif du Parlement européen. Mais rien n’oblige pourtant à ce que ce processus de nomination reste ainsi à huis clos et se joue, une fois de plus, sur le mode du jeu des chaises musicales européennes. A défaut de posséder d’ores et déjà l’Assemblée parlementaire de la zone euro préconisée dans la proposition de traité de démocratisation de la zone euro (T-Dem) et dont l’une des fonctions consisterait précisément dans cette supervision politique des nominations des membres du gouvernement de la BCE, rien n’empêche, en l’état, les ministres des finances de rendre publics les critères politiques qui fondent leurs préférences pour tel ou tel, mais aussi les conditions qu’ils entendent imposer aux candidats. Rien n’interdit que plusieurs candidats, à la présidence notamment, s’avancent publiquement dans les mois qui viennent, qu’ils soient auditionnés devant les représentations nationales, et qu’ils disent leurs engagements. Et rien enfin ne fait obstacle à ce que le Parlement européen conditionne sa participation à la procédure de nomination au respect de l’ensemble de ces exigences politiques minimales. C’est la condition pour que partis, syndicats et ONG européennes se fraient un chemin et puissent peser sur les politiques économiques, fiscales et monétaires qu’il sera possible de conduire à l’avenir au sein de la zone euro. Ce serait une première étape – modeste, mais réelle – vers la démocratisation de l’Europe. A Athènes, en septembre 2017, Emmanuel Macron appelait avec emphase l’Europe à « de la démocratie, de la controverse, du débat, de la construction par l’esprit critique et le dialogue » ! Le moment est venu d’accorder les actes et les discours.
  8. https://fr.wikisource.org/wiki/Essai_sur_les_données_immédiates_de_la_conscience/Chapitre_I Henri Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience, 1908 : On s’apercevra, croyons-nous, que l’objet de l’art est d’endormir les puissances actives ou plutôt résistantes de notre personnalité, et de nous amener ainsi à un état de docilité parfaite où nous réalisons l’idée qu’on nous suggère, où nous sympathisons avec le sentiment exprimé. Dans les procédés de l’art on retrouvera sous une forme atténuée, raffinés et en quelque sorte spiritualisés, les procédés par lesquels on obtient ordinairement l’état d’hypnose.
  9. L'affaire jugée par la Cour de Cassation le 5 mai 1998 prouve que des cas réels se présentent.
  10. https://www.welt.de/newsticker/news1/article173390437/SPD-Schulz-verzichtet-auf-Ministeramt-in-neuer-grosser-Koalition.html (9 février 2018) Subissant une forte contestation au sein du SPD, Schulz renonce à un poste ministériel. Mercredi il avait dit qu'il voulait devenir ministre des affaires étrangères, tout en laissant la présidence du parti à Andrea Nahles. Juste après la défaite historique du SPD en septembre, il avait affirmé : "je n'entrerai jamais dans un gouvernement Merkel". "Nous faisons tous de la politique pour les gens de ce pays. Cela signifie que mes ambitions personnelles doivent être derrière les intérêts du parti", a annoncé vendredi Schulz.
  11. https://www.jiji.com/jc/article?k=2018020900970&g=soc (9 février 2018) Une pièce (entrée d'air de moteur) d'avion Osprey américain échouée sur la plage à Uruma, Okinawa.
  12. http://www.lepoint.fr/economie/brexit-periode-de-transition-pas-acquise-si-les-desaccords-persistent-barnier-09-02-2018-2193641_28.php (9 février 2018) M. Barnier a présenté trois points de divergence. Le premier concerne le droit des citoyens européens. Si Londres reconnaît le principe de la libre-circulation des personnes pendant la période de transition, il ne souhaite pas accorder les mêmes droits aux citoyens arrivés pendant cette période une fois que celle-ci aura expirée, et à ceux arrivés avant le Brexit. En outre, le gouvernement britannique veut continuer de pouvoir s'opposer à de nouvelles règles votées pendant la période transitoire si elles ne lui conviennent pas. Enfin, en matière de justice et d'affaires intérieures, il souhaite continuer de pouvoir participer à certains dossiers de l'UE, a rapporté Michel Barnier.
  13. C'est là qu'on voit que le système judiciaire anglo-saxon est pervers [et on peut en dire autant du système français lorsqu'il se dégrade en le copiant servilement], puisqu'il permet de condamner un innocent qui ment pour se sortir d'affaire, ou un prisonnier qui s'échappe de prison pour recouvrer la liberté à laquelle il a droit en tant qu'innocent. http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2011/08/27/au-nom-de-quoi-sanctionner-l-evasion.html La loi peut-elle lui reprocher [à l'évadé] d’avoir fait, sans cause de tort à quiconque, usage du plus fondamental des droits, la liberté ? Pendant très longtemps, la réponse était non. Le législateur refusait de condamner une personne au motif qu’elle aimait la liberté. Jeanne d’Arc, l’avait plaidé lors de son procès : « Il est vrai que j’ai voulu m’évader et le voudrais encore, ainsi qu’il est licite à tout détenu ou prisonnier de s’évader ». Le 5 mai 1998 encore, la Cour de cassation (N° 97-85271) refusait de condamner un détenu qui s’était évadé par ruse : « Il résulte de la combinaison des art. 132-73 et 434-27 du Code pénal que le délit d’évasion par effraction n’est constitué que lorsque le détenu, gardé dans un endroit clos, brise le dispositif de fermeture qui fait obstacle à sa fuite… une simple ruse est exclusive du délit poursuivi ». https://fr.wikipedia.org/wiki/Évasion [En France] l'évasion simple n'était pas réprimée avant la loi du 9 mars 2004 https://www.rtbf.be/info/societe/detail_s-evader-est-un-droit-mais-y-aider-reste-un-delit?id=8159437 (17 décembre 2013) En Belgique, s’évader n’est pas un délit. L’évasion est plutôt considérée comme un "droit". La loi est également clémente pour les parents ou alliés qui cachent un fugitif. Un évadé ne peut être poursuivi que pour les délits supplémentaires qu’il commet pour s’enfuir : prise d’otage, violences, destruction de matériel et même vol s’il emporte avec lui son uniforme de détenu. Cette clémence du législateur belge se justifie par l’idée inspirée du XIXe siècle romantique et postrévolutionnaire, qu’on ne peut demander à un homme de renoncer à son aspiration naturelle à la liberté.
  14. La solution à ce problème ne réside-t-elle pas dans l'Organisation de Coopération de Shanghaï, faisant en sorte que le duo déséquilibré russo-chinois se transforme en un choeur plus harmonieux où entrent l'Inde, le Pakistan, et peut-être un jour l'Iran ? J'avais lu quelque part - mais c'est un lointain souvenir dont j'ai oublié la référence - que les Chinois étaient beaucoup plus diplomates que les Américains, lesquels fonctionnent à la confrontation - dans leur pénétration de l'Asie Centrale : ils tiendraient plus ou moins les Russes au courant de ce qu'ils font et accomoderaient plus ou moins les intérêts russes en ne prenant pas les Russes à rebrousse-poil. Les voeux de nouvel-an 2018 de Xi Jinping aux étudiants chinois étudiant à l'étranger étaient adressés à ceux de l'université de Moscou, en référence à une rencontre de Mao Tsé-toung avec les étudiants chinois de Moscou en 1957 : http://www.xinhuanet.com/english/2017-12/30/c_136861917.htm (30 décembre 2017) C'était un "choix" sous contrainte, qui tirait la conclusion de l'amère défaite des Japonais face à la supériorité tactique, logistique et technologique des soviétiques à Nomonhan/Khalkhin Gol (mai-septembre 1939), tandis que les Français, Néerlandais et Britanniques trop occupés ailleurs n'étaient plus en mesure de défendre leurs colonies asiatiques.
  15. Les 280 supportrices nord-coréennes sont arrivées à leur hôtel à Inje. Une centaine de journalistes étaient présents pour l'événement. Elles ont souri et fait des signes de la main mais n'ont pas répondu aux questions. Source : https://www.asahi.com/articles/ASL2744M9L27UHBI017.html
  16. Effectivement, la convivialité entre adolescents est faite pour créer des opportunités de couples, de façon à assurer la reproduction de l'espèce. Si la technique et l'économie conspirent pour diminuer les opportunités dans ce domaine, c'est la vie elle-même qui s'éteint, et c'est la mort qui gagne. C'est tragique.
  17. - Il y a une variété d'explications possibles, d'après https://www.urbandictionary.com/define.php?term=Cracker Le mot vient de la guerre civile américaine des années 1860. Pendant cette période, la Floride, qui était un État neutre, approvisionnait de nombreux États du Sud. Ces fournitures ont été livrées en calèche. Les conducteurs utilisaient un fouet pour conduire ces chevaux, et les esclaves les appelaient ainsi "Crackers" lorsqu'ils craquaient leurs fouets. Quand les esclaves entendirent le craquement du fouet, ils dirent "Crackers' a comin", et ainsi les Floridiens reçurent ce surnom. (Contraceptive SpongeBob November 26, 2005) Terme utilisé dans le sud-est des États-Unis pour décrire les pauvres ordures blanches (poor white trash), dérivé de la signification écossaise du verbe "craquer" qui, en ce sens, dénote l'ostentation. "Je devrais expliquer à votre seigneurie ce que l'on entend par craquelins; un nom qu'ils ont obtenu en étant de grands vantards; ils sont un groupe de canailles sans loi aux frontières de la Virginie, du Maryland, des Carolines et de la Géorgie, qui changent souvent de domicile." 1766, G. Cochrane (W. Elliott April 05, 2006) Un cracker n'est pas un propriétaire d'esclave ou un superviseur qui claque (craque) un fouet. "Cracker" est antérieur à l'époque des plantations et désigne quelqu'un qui aurait été trop pauvre pour posséder des esclaves. Ce sont des agriculteurs qui n'ont cultivé que des produits concassés (craqués), comme le blé et le maïs. "Cracker" était un terme péjoratif appliqué à ces pauvres fermiers d'avant la Révolution Américaine. (Ditch November 18, 2005) Vient de la mouture ou du "craquage" (concassage) du maïs pour l'utiliser dans la semoule de maïs plutôt que d'acheter de la semoule ou de la farine dans un magasin. (b'cuz I can July 04, 2010)
  18. http://nationalinterest.org/feature/pakistans-water-crisis-ticking-time-bomb-24347 (4 février 2018) Parce que les villes pakistanaises ne peuvent pas répondre à la demande croissante en eau des nouveaux habitants, de nombreux citadins sont contraints d'acheter de l'eau à des camions-citernes privés. Et parce que les camions-citernes transportent souvent de l'eau de loin, les prix sont élevés, et les "mafias" des camions-citernes les élèvent encore plus en détournant illégalement l'eau des sources municipales et en la revendant à des prix exorbitants. Selon les chiffres présentés à la Cour suprême pakistanaise, 83 pour cent des approvisionnements en eau dans le Sindh, la deuxième région la plus peuplée du Pakistan, sont contaminés par les eaux usées et les déchets industriels, le pourcentage atteignant plus de 90 pour cent à Karachi, la plus grande ville et le centre financier du pays.
  19. http://nationalinterest.org/feature/poorly-negotiated-saudi-nuclear-deal-could-damage-future-24367 (5 février 2018) Sur fond de concurrence sud-coréenne déjà implantée dans les Émirats, le gouvernement américain envisage de passer un accord de coopération qui permettrait à l''Arabie Soudite d'enrichir et de retraiter de l'uranium.
  20. https://edition.cnn.com/2018/02/06/asia/japan-princess-mako-engagement-intl/index.html (6 février 2018) La princesse Mako repousse son mariage à 2020 au moins.
  21. http://foreignpolicy.com/2018/02/02/tillerson-praises-monroe-doctrine-warns-latin-america-off-imperial-chinese-ambitions-mexico-south-america-nafta-diplomacy-trump-trade-venezuela-maduro/ (2 février 2018) À la veille d'un voyage en Amérique latine (Mexique, Argentine, Pérou, Colombie, Jamaïque), et visant la pénétration économique chinoise, Tillerson a fait l'éloge de la doctrine Monroe : il n'est pas certain que cela fasse très plaisir à ses interlocuteurs puisque pour la plupart des sud-américains cette doctrine est impérialiste. Selon un sondage, l'approbation de Trump en Amérique latine est de 16% contre 49% pour Obama en 2016. Tillerson devrait utiliser son voyage pour attaquer le régime vénézuelien et, en continuité avec son précédent emploi à la tête d'Exxon, pour vendre du gaz naturel américain.
  22. http://www.bbc.com/news/uk-england-42946540 (5 février 2018) La justice britannique refuse d'extrader un citoyen britannique, Lauri Love, accusé de hacking, parce qu'il a le symptôme d'Asperger et à cause de l'état lamentable des malades mentaux dans les prisons américaines.
  23. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/02/03/97001-20180203FILWWW00122-la-coree-du-nord-utiliserait-son-ambassade-a-berlin-pour-obtenir-du-materiel-militaire.php (3 février 2018) La Corée du Nord a utilisé son ambassade à Berlin pour se procurer du matériel destiné à son programme de missiles balistiques.
  24. http://www.t-online.de/nachrichten/deutschland/militaer-verteidigung/id_83171356/rueckkehr-aus-mali-bundeswehr-soldaten-muessen-in-linienflugzeug.html (4 février 2018) 89 militaires allemands qui ont terminé leur mission seront rapatriés par un vol d'avion de ligne civil. Le vol de l'A400M de la Luftwaffe qui devait les rapatrier "a été annulé", et le vol charter affrété depuis l'Afrique du Sud qui devait le remplacer n'a pas été autorisé à décoller d'Afrique du Sud.
  25. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2018/02/05/97001-20180205FILWWW00093-japon-un-helicoptere-militaire-s-ecrase.php (5 février 2018) Un hélicoptère militaire japonais s'écrase sur une zone habitée. http://www.sankei.com/pyeongchang2018/news/180205/pye1802050012-n1.html (5 février 2018) L'équipe olympique unie Corée du Nord-Corée du Sud d'hockey sur glace affiche sur son drapeau en forme de carte géographique les îlôts Takeshima (rochers Liancourt) revendiqués par le Japon. Le Japon proteste.
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