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Picdelamirand-oil

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Tout ce qui a été posté par Picdelamirand-oil

  1. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Mais on te dit qu'il était détecté par le SAAB
  2. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Oui mais moi je suis vieux, je fais n'importe quoi, ça compte pas, je suis un irresponsable notoire maintenant!
  3. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Situation Inde/Pakistan – Avril-Mai 2025 Contexte initial Attentat de Pahalgam au Cachemire le 22 avril : 32 civils indiens tués. Revendiqué par le groupe « Kashmir Resistance », considéré par New Delhi comme une façade des organisations terroristes basées au Pakistan. Réaction immédiate : suspension des visas SAARC, expulsion de diplomates, rappel partiel des ambassades, suspension du traité de l’Indus par l’Inde, fermeture du passage de Wagah par le Pakistan. Opération Sindoor (7 mai) Nature de l’opération : frappes de missiles de croisière de l’Inde contre des camps terroristes à Bahawalpur, Kotli et Muzaffarabad, revendiquées comme « limitées, mesurées, chirurgicales ». Cibles visées : camps identifiés par le renseignement indien comme actifs dans l’attaque de Pahalgam. Communication officielle : l’Inde précise qu’aucune cible militaire pakistanaise n’a été frappée. Pas de pénétration de l’espace aérien pakistanais revendiquée. Heure de déclenchement : vers 1h50 heure locale dans la nuit du 6 au 7 mai. Réaction pakistanaise (7 mai) Ripostes d’artillerie pakistanaises sur la ville de Poonch, causant des victimes civiles. Communication officielle évoquant une "vengeance proportionnée" si le Pakistan est à nouveau ciblé. Menace d’une réponse 4 missiles pour 1 si escalade. Tous les avions militaires pakistanais ont été mis en vol pour éviter les pertes au sol. Escalade entre le 8 et le 11 mai Multiples engagements signalés dans la région du Cachemire et en profondeur au Pakistan. Utilisation massive de drones : Pakistan : plusieurs centaines de drones Yiha III et Songar, combinés à des roquettes Fateh-1 et Fateh-2. Défense indienne efficace grâce au réseau IADS (S-400, Akash, Barak-8, Spyder, L70). Inde : lancement massif de drones Harop israéliens et Warmate. Frappe majeure sur les HQ-9 chinois opérés par la PAF à Lahore, Gujrat et Karachi. L’unité de Walton aurait été détruite. Frappe indienne majeure dans la nuit du 10 au 11 mai : Bases aériennes de Nur Khan, Mushaf, Shahbaz, Bholari, Sukkur touchées. Installation de stockage nucléaire de Kirana attaquée (sous-sol de Mushaf). Cessez-le-feu annoncé à 15h30 IST le 11 mai, à la demande du Pakistan. Pertes aériennes et frappes revendiquées Inde : revendique avoir abattu 2 JF-17 et 1 J-10C(E), pilote turcomène capturé. Pakistan : revendique 5 avions indiens abattus, dont 3 Rafale. Aucune confirmation officielle indienne. Sources françaises : un Rafale possiblement perdu ; hypothèse jugée crédible à Paris. Tom Cooper conteste toute perte indienne majeure confirmée le 7 mai ; indique des pertes pakistanaises importantes, y compris en personnel djihadiste et infrastructures militaires. Risques stratégiques Franchissement du seuil entre riposte antiterroriste et affrontement interétatique. Dissuasion conventionnelle pakistanaise considérée comme brisée par plusieurs analystes. Menaces sur les infrastructures critiques et implication implicite des installations nucléaires. Contrôle de l’information et enjeux politiques Narrative gouvernementale indienne : opérations réussies, aucune perte reconnue officiellement. Censure : médias indiens contraints de retirer les mentions aux crashs sous pression politique. But politique présumé : préserver l’image de maîtrise dans un contexte électoral tendu. Zone d’incertitude : Karachi Rumeurs persistantes d’une attaque indienne sur le port de Karachi. Des explosions confirmées localement ; tweet du Karachi Port Trust évoquant des « dommages majeurs ». Présence d’un navire turc dans le port : risque de déclenchement de l’article 5 de l’OTAN mentionné. Confusion autour de la communication pakistanaise : piratage allégué de comptes officiels. Tom Cooper souligne la confusion entre les frappes sur HQ-9 et une « attaque généralisée » sur Karachi. Enseignements opérationnels sur l’emploi du Rafale Phase initiale du 7 mai : 100 avions engagés (70 indiens, 30 pakistanais). Aucun appareil indien n’a franchi la frontière — choix politique assumé, mal compris dans certains cercles techniques. Sous-estimation du dispositif pakistanais : doctrine, GE, IA, missiles longue portée PL-15 avec relais radar (AWACS Erieye), embuscades multi-niveaux. Défense pakistanaise intégrée performante, soutenue par la Chine. Limites du système Spectra : un Rafale probablement abattu ; Spectra indien manquait de données sur le PL-15 — version non-bridée, inconnue même des Français. Une lacune de bibliothèque. Utilisation offensive limitée : les Rafale auraient été engagés en mission strike sans usage optimal de leur profil pénétrant basse altitude. Non-respect de la doctrine d’emploi optimale (profil nap-of-the-earth) probablement par excès de confiance et mauvaise coordination. Entraînement Red Flag inadéquat : les pilotes indiens ont pu être surpris par la rigueur du dispositif adverse, éloigné des scénarios Red Flag. Les pertes s’expliquent en partie par une préparation doctrinale inadaptée. Limites logistiques : retard de livraison des SCALP (300 commandés), MBDA en difficulté de cadence. Entraînement conjoint : la France n’a pas envoyé de délégation opérationnelle pour accompagner l’IAF — frilosité de certains décideurs. Ceci a pu affecter l’exploitation des capacités spécifiques du Rafale. Apports de l’analyse de Tom Cooper Succès opérationnel indien : neutralisation de QG, sites SAM HQ-9, et frappes sur installations nucléaires. Déficits pakistanais : faibles stocks, incapacité de riposte significative, absence de munitions longue portée équivalentes à SCALP-EG ou Brahmos. Inde : meilleure conduite des opérations une fois la réorganisation du commandement effectuée. Pakistan : difficultés de coordination entre civils, armée, ISI, et groupes djihadistes.
  4. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    En tout cas le premier jour il n'y a pas eu de pertes Pakistanaises parce que les Indiens ne devaient pas attaquer des cibles militaires Pakistanaises. Ensuite c'est les pertes au sol qui ont été importantes : 20% de l'armée de l'air Pakistanaise a été éradiquée.
  5. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Oui mais si il commençait à parler il pourrait être entraîné à dire des choses comme "le Rafale s'est fait chopper parce que sa bibliothèque de menace ne comportait pas les données du PL-15 non bridé, mais maintenant les pakistanais les ont exposées et on les a enregistrées et tout est OK pour la prochaine fois" Tu vois c'est le genre de déclaration qui peut aider l'ennemi à se méfier Bon j'ai essayé d'en mettre une qui est évidente pour tout le monde...
  6. Oui mais un F-15 EX peut avoir des bidons alors que le F-35 est censé ne pas utiliser de bidon sous peine d'être rétrogradé à un bête avion de 4ième génération.
  7. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Le mode d'emploi du Rafale se distingue des doctrines anglo-saxonne et sans doute Russe et Chinoise, peut être que pour leur première opération sérieuse il aurait fallu une assistance technique française au profit de l'Inde au titre de l'alliance stratégique entre nos deux pays.
  8. Ah! l'infrastructure de défense Pakistanaise est indexée sur le cours du pétrole?
  9. Russie, Ukraine Le coup d'éclat du renseignement ukrainien pour s'emparer de la nouvelle arme anti-drone russe https://www.intelligenceonline.fr/surveillance--interception/2025/05/14/le-coup-d-eclat-du-renseignement-ukrainien-pour-s-emparer-de-la-nouvelle-arme-anti-drone-russe%2C110446141-art?cxt=PUB&utm_source=LMR&utm_medium=email&utm_campaign=AUTO_EDIT_SOM_PROS&did=109653022 Lors d'un raid en profondeur mené derrière les lignes russes, l'unité 2245 du renseignement militaire ukrainien (GUR) a mis la main sur un dispositif inédit de guerre électronique baptisé CRAB. Intelligence Online a eu accès à des documents saisis lors de l'opération. [...]
  10. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    SIPRI dit que vous avez reçu 150 Meteor.
  11. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Tu négocies les augmentations de salaire entre toi et toi?
  12. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Une explication "Radar" d'un Indien qui montre à la fin où il place le RBE2 XG Vous ne semblez pas vous y connaître en radars, alors voici: L'Irbis-E possède 2 émetteurs et 4 canaux de réception. Son seul inconvénient est l'utilisation de déphaseurs pour l'orientation du faisceau, mais ses performances de base sont supérieures à celles de n'importe quel radar AESA qui ne dispose que de 2 canaux de réception. Cela signifie que l'Irbis-E a plus de capacités multifonctionnelles qu'un radar AESA standard, c'est-à-dire l'APG-60, l'APG-63v3 et l'APG-77v1, qui n'ont que 2 récepteurs. Les Américains ont ensuite développé les radars SABR et RACR avec des options de 4 et 6 récepteurs. Ces options ont été introduites dans l'APG-63v3 avec le backend de l'APG-79 pour créer l'APG-82 du F-15EX. Tout ce qu'ils ont fait, c'est ajouter 2 récepteurs supplémentaires et le processeur de signal du SH à l'APG-63v3. C'est tout ce que c'est. Dans la plupart des fonctions, il est très similaire à l'Irbis-E car il a le même nombre de récepteurs. L'AESA possède quelques fonctions logicielles supplémentaires qui le rendent meilleur, et il est plus récent qu'un radar vieux de 15 ans, mais en termes de performances brutes, les deux sont similaires. Chaque récepteur remplit une fonction. Ainsi, avec l'un d'entre eux, vous pouvez effectuer un suivi tout en effectuant un balayage. Avec un deuxième, vous pouvez verrouiller. Avec un troisième, vous pouvez supprimer les lobes latéraux. Avec le quatrième, vous pouvez suivre les cibles au sol. Avec un cinquième, vous pouvez faire de la CW. Avec un sixième, vous pouvez faire de l'EW. Et ainsi de suite. Mais il s'agit d'un système analogique. L'AESA analogique et le PESA peuvent donc faire presque les mêmes choses. Le système radar du S-400 est un système PESA. Chaque radar possède de multiples émetteurs et récepteurs, à tel point qu'un seul petit chasseur ne peut pas le vaincre. Vous avez besoin d'avions EA spécialisés comme le Growler avec NGJ ou le radar du F-35, même si c'est contre une bande X limitée. Ou tout simplement de la furtivité. Et un site S-400 possède de nombreux radars qui font plusieurs choses en même temps. C'est pourquoi le PESA reste compétitif. C'est parce qu'il est difficile de passer avec la seule guerre électronique que les États-Unis ont tant travaillé sur la furtivité. Avec une antenne numérique, vous pouvez avoir autant de récepteurs que vous le souhaitez. Vous pouvez avoir quelques douzaines, où chaque LRU ou planche peut avoir son propre récepteur, donc vous pouvez avoir 12 ou 24 ou n'importe quoi d'autre. Vous pouvez aussi avoir un récepteur pour chaque TRM, ce qui est un pas en dessous de la forme ultime d'une antenne numérique, c'est-à-dire 1000 TRM avec 1000 récepteurs. Le nec plus ultra est une antenne qui peut émettre et recevoir simultanément, appelée antenne STAR. Je ne pense pas que nous en soyons encore là, du moins en tant que spécimen volant. Il s'agit d'un radar numérique. L'Uttam et le nouveau RBE2 AESA en sont des exemples. Ainsi, les radars GaAs et GaN sont désormais conçus avec des antennes numériques. En ce qui concerne le GaAs et le GaN, la différence entre ces deux types d'antennes relève du ciel et de la terre. La conductivité thermique, la taille, la température de fonctionnement, la sensibilité et la largeur de bande du GaAs sont extrêmement faibles par rapport au GaN. Peu importe la conductivité, la taille, la sensibilité ou la température, la seule différence de bande passante fait que le GaN rend le GaA complètement obsolète. Par exemple, le GaN peut fonctionner à 100-200% de sa fréquence centrale, ce qui signifie que si votre antenne peut fonctionner à 8-12 GHz, elle peut former un signal sur toute cette largeur de bande (ultra-large bande). Le GaA ne peut fonctionner qu'à 25-50 % (large bande). En dessous de 25 %, il s'agit d'une bande étroite, ce qui est le cas de la plupart des radars. Par conséquent, si vous utilisez une seule antenne GaAs pour détecter un signal UWB, elle perdra la quasi-totalité des données. Elle ne sera même pas en mesure de copier l'intégralité du signal. Le GaN rend obsolète tout ce qui lui est inférieur. Le summum sera donc le GaN sur diamant avec la conception de l'antenne STAR avant que le radar ne subisse sa prochaine évolution physique après le balayage mécanique. En résumé, le PESA est compétitif par rapport à l'AESA analogique. L'AESA numérique est le niveau suivant. Le GaN sur diamant est la voie à suivre. Selon vous, quel sera le degré d'avancement du radar GaAs analogique du F-15EX par rapport au réseau numérique GaN sur diamant du F-35, du Rafale F5, du J-20B, etc. Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
  13. L'article de IOL ne dit à aucun moment que Xavier Tytelman est un ex pilote.
  14. Chine, France Formation de pilotes chinois : les influenceurs de l'aéronavale règlent leurs comptes au tribunal https://www.intelligenceonline.fr/renseignement-d-etat/2025/05/14/formation-de-pilotes-chinois--les-influenceurs-de-l-aeronavale-reglent-leurs-comptes-au-tribunal,110449452-evg?did=109653022
  15. Picdelamirand-oil

    [Rafale]

    Sauf qu'on est quand même passé de Rafale F4 PESA + mica à Rafale F3 AESA + meteor
  16. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    En plus le Meteor c'est un missile MBDA, mais c'est pas spécialement français.
  17. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Le Meteor est opérationnel sur les Rafale Français, il semble qu'il y ait eu un problème de délai de livraison. Toutefois certains Indiens disent que la France a livré des Meteor de son propre stock. Mais là c'est difficile pour nous de le savoir.
  18. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    ça dit que les performances du Rafale ont été décevantes, que les AASM sont à trop courte portée et que le SCALP est trop cher et que par contre le couple Su-30 MKI Brahmos est fantastique.
  19. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    On peut mettre des sous titres traduit en Français.
  20. Picdelamirand-oil

    L'Inde

    Bon il semble que les Rafale Indiens n'ont pas encore de Meteor opérationnel !
  21. En Anglais ça doit être IAF... je n'avais plus de droit (temporairement) sur Deepl et donc j'ai traduit avec google et c'est un peu moins bien fini.
  22. Cela étant dit : a) L’affirmation du Pakistan selon laquelle il aurait abattu cinq chasseurs de l’armée de l’air israélienne, dont trois Rafale, est exagérée. Il n’existe aucune preuve que l’armée de l’air israélienne ait perdu trois Rafale. Tout au plus, les preuves disponibles confirment quatre pertes de l’armée de l’air israélienne (comme indiqué ci-dessus). Bien sûr, il est possible que d’autres appareils aient subi des dommages au combat à des degrés divers. De plus, b) Les affirmations occidentales selon lesquelles l’armée de l’air israélienne aurait déployé des J-10C armés de PL-15 sont démenties de facto par les médias pakistanais, qui attribuent la destruction de Rafale aux pilotes de JF-17C. 6.) Le premier déploiement confirmé de missiles d’attaque terrestre russo-indiens Brahmos, particulièrement intéressant en ce qui concerne les frappes aériennes de l’armée de l’air israélienne sur des camps terroristes au Pakistan, reste un sujet d’intérêt. Cependant, le déploiement réel de Brahmos – c’est-à-dire leur tir sur leurs cibles – reste incertain. Le Brahmos est une arme imposante et lourde, déployée exclusivement par les Su-30MKI de l'armée de l'air indienne. Il peut atteindre des vitesses supérieures à Mach 3 et possède une portée de 450 à 500 km. Le déploiement du Brahmos lors des frappes aériennes de l'armée de l'air indienne est devenu évident grâce aux photographies de ses étages de propulsion, retrouvées à environ 100 à 120 km à l'intérieur de l'Inde. Je n'ai eu aucune difficulté à admettre sans vergogne que ces photos m'ont profondément dérouté : les étages de propulsion originaux, de conception soviétique/russe, des Brahmos lancés depuis les airs étaient relativement courts (1 à 1,5 m). Des photographies apparues le 7 m montraient des structures tubulaires d'au moins 6 mètres de long. Grâce à l'aide d'un contact en Inde, j'ai compris pourquoi : l'Organisation indienne de recherche et développement pour la défense (DRDO) a conçu et mis en production (et en service dans l'armée de l'air indienne) une version beaucoup plus longue de l'étage de propulsion du Brahmos : il mesure désormais environ 6 mètres de long. Cela dit, la présence de couvercles d'admission (ou « capuchons ») sur les sites de crash de plusieurs étages d'accélération Brahmos, ainsi que la couleur gris clair d'origine de leur corps, indiquent que certains missiles n'ont pas été largués, mais largués sans activation, probablement par des Su-30MKI dont les équipages ont été surpris par des PL-15 pakistanais et contraints à des manœuvres d'évitement. (Certes, les couvercles d'admission/capuchons sont largués en même temps que l'étage d'accélération ; mais il est très peu probable qu'ils atterrissent exactement au même endroit). Même si cela peut paraître hors sujet, il faut garder à l'esprit qu'après les expériences indiennes lors des affrontements avec le Pakistan en février 2019, des rumeurs ont circulé selon lesquelles la DRDO travaillait sur une « version anti-AWACS » du Brahmos : une version qui permettrait de cibler les Saab 2000 de la PAF. Cela soulève la question suivante : l'IAF aurait-elle réellement prévu de lancer l'opération Sindoor en déployant l'un ou l'autre de ses Brahmos modifiés pour abattre les Saab 2000 AWACS de la PAF en vol et en position ? Cette partie de la mission aurait-elle été gâchée par la réaction rapide des intercepteurs de la PAF et le déploiement de PL-15 ? On peut soutenir que les chances que les hauts gradés de l'IAF planifient une opération aussi audacieuse sont (extrêmement) minces (pour en savoir plus, voir « Traditions et procédures »). Pourtant, ils auraient pu envisager cette solution. Même si nous ne sommes pas certains de l'avenir, cette possibilité doit être envisagée, notamment compte tenu du fait que le gouvernement indien a adapté sa stratégie face à ce type de crise avec le Pakistan. *** Suite à la contre-attaque punitive contre des camps terroristes au Pakistan, qui a entraîné la perte de jusqu'à quatre chasseurs-bombardiers de l'armée de l'air indienne, New Delhi a commencé à perdre le contrôle de l'opinion publique. Au lieu de s'interroger sur les raisons du lancement de cette opération par l'Inde – une attaque terroriste menée par des djihadistes organisés, financés et entraînés par le Pakistan contre des civils dans le Jammu-et-Cachemire sous administration indienne –, tout le monde s'est mis à parler des pertes de l'armée de l'air indienne. Non seulement il est devenu « insignifiant » que l'Inde agisse en état de légitime défense (et comme la Charte des Nations Unies lui en donne le droit), ou que même les affirmations d'Islamabad concernant des « dizaines de victimes civiles » aient été largement ignorées, mais seul comptait le nombre de chasseurs-bombardiers perdus par l'armée de l'air indienne. Offensé par de telles réactions, New Delhi a réagi en interdisant à ses responsables de contacter les médias occidentaux. Quelle erreur… Les chauvins de New Delhi auraient dû ravaler leur fierté, admettre leurs pertes et souligner les raisons et les succès de leur opération. Rien ne peut surpasser le cynisme et le double langage pakistanais, chinois et occidental. Une autre erreur a été les conférences de presse « trop longues à regarder » : certes, c'était « démonstratif » qu'elles soient animées par deux femmes officiers, mais si ces deux femmes lisent des communiqués ennuyeux pour la presse, « de plusieurs minutes », au lieu de fournir des « faits » illustratifs « faciles à mémoriser », faciles à relayer sur les réseaux sociaux… tout l'effort a été vain. Leçon : New Delhi aurait dû organiser des présentations concises et faciles à mémoriser des FAITS. À cet égard, l'Inde a dégénéré depuis 2019. De plus, l'armée de l'air indienne a ensuite été retirée du combat : « pour panser ses plaies » et réfléchir au sort de ses avions, et à la manière de se rendre à nouveau utile. Cela lui a occupé la majeure partie des deux jours suivants. Question : à quoi bon disposer d’une branche armée équipée de turbocompresseurs, offensive par nature, si – en raison d’un mélange de défaillances majeures du renseignement et d’un style de planification conservateur et définitivement « obsolète » des hauts gradés politiques et militaires – elle est facilement neutralisée (en pratique, d’un seul coup) ? Soyez-en sûr : ce sera une leçon importante pour plusieurs autres forces aériennes. Et certainement pour la PAF. Il reste à espérer que l’Escadre de recherche et d’analyse (RAW ; le principal service de renseignement indien) et l’IAF en auront également tiré les leçons. Et du côté pakistanais ? Personne n’en a tiré la moindre leçon. L’hystérie chauvine a atteint un tel niveau qu’ils n’ont même pas réalisé que leur dissuasion avait échoué. Que l’Inde avait osé riposter, malgré toutes les menaces pakistanaises potentielles. Sans surprise, le Pakistan a alors commencé à mettre en place ses « représailles », conçues plutôt pour marquer des points supplémentaires en termes de relations publiques sur les réseaux sociaux et pour impressionner son propre public et celui de l’Occident, plutôt que l’Inde.
  23. 7 mai 2025, Partie I 3.) Appelée Opération Sindoor, l'opération de représailles punitive de l'Inde visait à frapper neuf « camps terroristes » : soit neuf des plus de 30 madrassas utilisées par les intermédiaires de l'ISI (Inter-Service Intelligence) pakistanais pour endoctriner, organiser et entraîner des djihadistes en vue d'attaques terroristes en Inde. Les principales cibles étaient les installations utilisées par le LeT et un autre important groupe terroriste dirigé par l'ISI, le Jaysh-e-Mohammed (JeM). 4.) Impliquant au moins 30 à 40 avions de combat de l'armée de l'air indienne (IAF) – dont un ou deux A-50I et/ou Netra AWACS – mais aussi plusieurs drones de combat (UCAV), la frappe punitive a été menée entre 1 h 28 et 1 h 15, heure locale, le 7 mai 2025. D'après les communiqués officiels indiens, les appareils en question étaient équipés de missiles guidés SCALP-EG et AGM-250 HAMMER. D'autres camps terroristes ont été ciblés par des drones d'attaque, dont des Warmates acquis auprès de Pologne et des modèles locaux équipés de UL-PGM. Alors que l'Inde affirme avoir frappé les neuf camps terroristes, et qu'au moins certains médias indiens ont fourni des images satellites correspondantes, des rapports indépendants des médias sociaux pakistanais ont confirmé plusieurs frappes sur six de ces installations. Au moins cinq terroristes de haut rang ont été tués, ainsi que, selon New Delhi, plus de 140 autres militants. Islamabad, le gouvernement officiel, est muet sur ce sujet : il ne met l’accent que sur les victimes civiles. Comme dans ce pays, seuls les jeunes femmes et les enfants dorment la nuit dans les madrassas (où, en réalité, ils ne sont généralement pas laissés à proximité). Le Pakistan officieux – c’est-à-dire ses réseaux sociaux – oscille entre le déni catégorique de l’existence de camps d’entraînement terroriste et la célébration des djihadistes tués, qualifiés de « martyrs ». Cette dernière affirmation est allée si loin que de nombreux terroristes tués ont été enterrés avec les honneurs militaires parrainés par l’armée pakistanaise (AP), en présence de dizaines d’officiers de l’AP. Sachant qu’il existe au moins des preuves indirectes que le JeM a subi de lourdes pertes lors de cette frappe, il est surprenant qu’il y ait encore autant de terroristes pakistanais autour de leurs principales bases au moment de la contre-attaque indienne. La « procédure normale » aurait été que l’ISI leur ordonne à tous de sortir et les maintienne à l’écart jusqu’à la fin de la crise. Était-ce de la complaisance, de l’ignorance ou un accident ? Aucune idée. Autre point à garder à l'esprit : la stratégie de dissuasion du Pakistan – la stratégie consistant à « si vous frappez nos terroristes, nous riposterons contre vous, vos forces armées, vos civils, vos sites religieux, et nous tenterons même de provoquer des troubles sectaires », « et nous avons l'arme nucléaire », « et nous sommes prêts à l'escalade » – a échoué. Elle n'a pas dissuadé l'Inde de riposter. En effet, la dissuasion pakistanaise a également échoué à empêcher New Delhi de poursuivre l'escalade en réaction aux « représailles d'escalade » ultérieures d'Islamabad. La situation est telle qu'à ce jour, et malgré le « quasi-cessez-le-feu », le gouvernement d'Islamabad n'a pas réagi, même face à la décision du gouvernement de New Delhi de suspendre le Traité sur les eaux de l'Indus (TIE) (en réaction à l'attaque terroriste de Pahalgam). Signé en 1960, le Traité sur l'Indus (TAI) accorde à l'Inde le contrôle de l'Indus et de ses affluents, principale source d'eau du Pakistan. En d'autres termes, l'Inde a coupé l'eau au Pakistan, et ce dernier n'a trouvé aucun moyen de le contraindre à revenir sur cette décision – bien que ses hauts gradés aient récemment déclaré cette question comme une « ligne rouge ». 5.) Ayant bénéficié de suffisamment de temps pour se préparer à la contre-attaque punitive de l'Inde, les forces armées pakistanaises – et en particulier l'armée de l'air pakistanaise (PAF) – étaient prêtes. Au moins un Saab 2000 AWACS était stationné (apparemment, quelque part dans la région de Peshawar) et une vingtaine de chasseurs étaient en vol au moment de la frappe aérienne de l'IAF (désolé : je n'ai prêté aucune attention aux communiqués officiels ni à ce qui a été publié dans les médias : mon expérience m'a appris que tout cela n'est qu'un mélange de mensonges et d'absurdités, quel que soit le pays qui mène quelle guerre). En effet, la PAF s'est également montrée capable de tendre une embuscade à plusieurs formations de l'IAF en approche. Elle a ainsi abattu un chasseur-bombardier Rafale EH et, à en juger par différentes photographies et vidéos des débris, probablement aussi un MiG-29UPG, un Mirage 2000H et un Su-30MKI. L'étiquette militaire indienne peut exiger des procédures différentes, mais il est un fait : laisser à l'adversaire le temps de se préparer à la défense n'est jamais une bonne idée. De plus, le fait que les Indiens aient respecté la règle tacite (ou écrite) de « ne pas tirer (de missiles air-air) au-delà de la frontière internationale » ne signifie pas « automatiquement » que les Pakistanais « doivent » faire de même. Cela a permis à la PAF de préparer une mauvaise surprise à l'IAF : elle a obtenu la capacité de déployer des missiles air-air longue portée PL-15 de fabrication chinoise à partir de chasseurs-bombardiers JF-17C de fabrication chinoise. Attention : le radar du JF-17C n’a qu’une portée de détection maximale d’environ 150 km. Le PL-15 ayant une portée d’engagement maximale de plus de 200 km, le JF-17C n’était pas censé être capable de déployer pleinement cette arme. De plus, Pékin et Islamabad ont pris soin de prétendre que les PL-15 livrés au Pakistan étaient des « PL-15E », une version d’exportation avec une portée maximale de « seulement » 150 km – et New Delhi s’est laissé prendre. C’était une grave erreur de la part des services de renseignement indiens. Cela est d'autant plus vrai que le radar Erieye du Saab 2000 a une portée de détection maximale d'environ 450 km et s'est avéré capable de ciblage coopératif : les JF-17C étaient donc capables de lancer des PL-15 sur des chasseurs-bombardiers de l'armée de l'air indienne en approche, alors qu'ils se trouvaient encore bien à l'intérieur du Pakistan et que les Indiens se trouvaient encore bien à l'intérieur de leur propre espace aérien, ou sur le meilleur moyen de s'y replier. Or, les services de renseignement indiens semblent ignorer ce fait. En conséquence, plusieurs formations de l'armée de l'air indienne ont percuté de nombreux PL-15 tirés sur elles, ou ont été touchées par ces derniers alors qu'elles se repliaient dans l'espace aérien indien. De plus, la quasi-totalité des avions de l'armée de l'air indienne abattus se sont écrasés entre 80 et 120 km de profondeur à l'intérieur de l'Inde.
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