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AIR-DEFENSE.NET

Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. Tsahal semble bien parti pour détruire militairement le Hamas, mais sans garantie aucune qu'il ne puisse se réformer. Si le coût humain pour Tsahal semble pour le moment raisonnable au regard des chiffres officiels, le coût diplomatique, sécuritaires à long terme voire économique pourrait ruiner les effets positifs de l'affaiblissement du Hamas. Si la chaine de commandement du Hamas s'effondre et disparait dans la tourmente, les possibilités de retrouver les otages vivants sont faibles...
  2. d'ailleurs sur ce sujet : https://fr.timesofisrael.com/larmee-israelienne-lance-un-site-internet-sur-le-bilan-des-pertes-militaires/ je suis dubitatif sur ce type de site internet. Je ne comprends pas son utilité, si ce n'est générer questions et incompréhensions. Pourquoi je ne suis pas sur la liste des blessés? quel droit à l'anonymat? quel secret médical? Une utilité pour qui : les soldats? les veuves? leurs famille? les citoyens? les politiques? les experts en tout genre?
  3. Difficile de s'y retrouver dans ces éléments. Tout d'abord attention aux articles de la presse moyen-orientale qui cite un article israélien introuvable. J'éviterai de leur accorder trop d'importance... Les sources israéliennes sont donc les plus crédibles - et ce d'autant plus qu'il existe une presse qui aimerait probablement s'exprimer sur le sujet des blessures de guerre - mais qui peine probablement à le faire censure oblige. Côté sources officielles israélienne, le sentiment de flou demeure. illustration : https://www.idf.il/en/mini-sites/idf-press-releases-regarding-the-hamas-israel-war/december-pr/footage-of-rescue-activity-in-gaza-600-wounded-evacuated-in-approx-300-helicopter-evacuations-since-the-beginning-of-the-war/ Selon Tsahal : 300 rotations d'hélico pour 600 blessés évacués, ce qui implique d'autres blessés évacués par route (double ou triple?). Selon i24 : 559 blessés dont 300 évacués par air. On sent bien que des chiffres ont été dévoilés publiquement dans le but d'entretenir le flou sur un sujet probablement très politique. Tsahal doit quand même chercher à véhiculer des données exploitables, mais chaque donnée doit inciter à une certaine méfiance. Tsahal communique-t-elle tous les morts ou uniquement ceux dont le nom est publique (si la famille souhaite l'anonymat)? Un blessé c'est quoi pour Tsahal? Une définition purement médicale? opérationnelle (en combat, par accident?). Un article récent signalait une centaine de blessures aux yeux, difficile de croire que 15 % des blessés le soient aux yeux uniquement. Un nombre important de blessures probablement plus modestes doivent éloigner les hommes du front. Entorses ou chocs divers dans une ville défoncée, accidents générés par des monstres d'acier, intoxication alimentaire révélée il y a quelques jours pour cause de situation sanitaire dégradée, etc.. Bref, les pertes officielles sont des chiffres minimum.
  4. la vente participe à un achat plus large de 45 000 obus de 120 mm Heat. https://www.cnbc.com/2023/12/09/us-government-uses-emergency-authority-to-provide-tank-shells-to-israel.html La vente pourrait cacher d'autres produits car on n'est apparemment pas dans un prix d'ami à 7 000 $ l'obus... Peut-être est ce lié à un processus d'achat non visé par le Congrès qui ne permet pas d'avoir un prix préférentiel. Il y a quelques années l'Egypte avait eu de meilleures conditions, malgré un doublement de prix https://www.thedefensepost.com/2018/11/28/egypt-abrams-tank-rounds-cost-double/ Globalement : le prix des munitions explose en ce moment en Occident, Israël va le sentir passer lorsqu'elle devra refaire ses stocks... Il est possible que les Etats-Unis maintiennent une épée de Damocles au dessus d'Israël si par hasard l'aide financière n'était pas apportée début 2024... Sur les 14 000 obus, je dirai 10 obus/jour pour 100 chars, soit deux semaines de combat haute intensité... Tsahal va devoir calmer ses tankistes qui avaient tendance à tirer sur tous ce qui bouge.
  5. Cela semble aller dans le sens d'une tendance des conflits modernes à générer des blessures à la tête, pas nécessairement majeures, mais néanmoins handicapantes. Les palestiniens ont une stratégie de harcèlement des blindés avec des RPG. Je n'ai pas trouvé d'éléments sur les pertes de blindés et les blessures sur l'équipage lorsque le blindage est percé. La presse israélienne semble très prudente avant d'évoquer les pertes et blessures des militaires. Il est possible que les soldats mettent des vidéos en ligne qui permettent aux amis et familles de se représenter leur situation...
  6. les données et analyses sur les pertes et blessés sont assez rares. Ci-après un article en anglais https://www.jpost.com/health-and-wellness/article-776985 Des centaines de soldats de Tsahal combattant les terroristes du Hamas à Gaza ont subi de graves blessures ophtalmologiques, certains perdant même la vue d’un œil ou des deux, a rapporté KAN News mercredi soir. Selon la KAN, la plupart des blessures aux yeux subies ont été causées par le fait que les combattants de Tsahal ne portaient pas d’équipement de protection, à savoir un équipement de protection oculaire, comme cela était nécessaire pendant la bataille. Les blessures aux yeux ont été subies principalement par contact étroit avec des éclats d’obus et le recul (l’élan vers l’arrière d’un canon qui se décharge). Par conséquent, un problème réel de santé et de disponibilités des troupes pour Tsahal et apparemment pas mal de blessures bêtes (s'éborgner par un recul d'arme, c'est probablement un manque d'entrainement) ou évitables par une protection oculaire. Le type d'explosion générant ces blessures n'est pas précisé. Un tir ami à proximité (char, avion) générant des éclats à quelques dizaines de mètres? de l'artillerie/roquette palestinienne? de la mitraille à travers des murs fragiles ?
  7. Les ukrainiens sont partiellement responsables de ce double narratif à force de dire qu'ils tuent des russes par millions... Et difficile pour les sympathisants de l'Ukraine de ne pas reprendre une partie de ces éléments même avec une certaine retenue. Ce qui est plus étonnant en revanche, c'est que les russes ont montré leur capacité à coordonner leur puissant outil militaire en défense et non à l'attaque. Cela crée une étrange discordance entre une volonté poutinienne agressive et une efficacité et une résilience en défense.
  8. Ce sont les questions temporelles qui m'interrogent, n'ayant pas la compétence militaire pour juger la manoeuvre : - l'offensive a tardé à démarrer, peut être à cause d'un entêtement à Bakhmout, mais je pense qu'il y a eu des interrogations stratégiques plus larges. Avant juin il y a avait eu une étrange incursion en Russie avec des volontaires russes qui avaient abandonné du matériel américain en Russie, entrainant une mise au point publique des américains. Pour moi, l'Ukraine testait les Etats-Unis, mais pour quelle raison? je me suis demandé s'ils n'ont pas envisagé de prendre la Transnitrie aux russes comme monnaie d'échange ; - durant l'offensive il y a eu de belles actions ukrainiennes, mais pas dans le tempo. Par exemple des etats-majors russes décimés ou de gros dépôts de munitions pulvérisés, mais après que l'axe d'attaque soit évident et partiellement embourbés. - le basculement de moyens lourds type missiles vers des opérations navales en Crimée, alors que l'on demandait encore aux gars de pousser sur le terrain... L'offensive ayant échoué et les difficultés à recruter et s'équiper devant sensibles, les ukrainiens ont en effet intérêt à se retrancher sur des positions favorables. Comme il est difficile de raccourcir un front aussi long les coupures humides sont des solutions naturelles qui devraient finir par s'imposer... J'espère que les deux camps pourront convenir d'une trêve de Noël, vu les avancées fulgurantes des uns et des autres, un peu de répis ne changera pas grand chose.
  9. les ukrainiens s'accrochent à la rive est du Dniepr, alors que les conditions climatiques rendent la vie et le ravitaillement très difficiles pour les combattants. En juin 2023, cela aurait été logique. De même, les européens ont fournis des véhicules blindés aux capacités amphibies qui de mémoire ont été envoyé au combat vers Robotyne bref, je ne comprends bien la logique.
  10. fait divers tragique https://fr.timesofisrael.com/le-pere-de-lhomme-tue-apres-avoir-neutralise-des-terroristes-denonce-le-silence-de-letat/ Lors d'une attaque terroriste par deux partisans du Hamas à Jerusalem, 3 israéliens en sus des terroristes sont tués. Un quatrième israélien Yuval Castleman décèdera peu après. Ce dernier fut mortellement blessé par deux soldats en retour de permission, croyant cibler un terroriste alors même que cet homme était courageusement intervenu pour maitriser les terroristes. Là où l'on quitte quelque peu le fait divers, c'est que Yuval Castleman n'a pas spécialement la tête du terroriste palestinien, aurait procédé à des démarches pour s'identifier et déposer son arme et qu'un des deux soldats aurait exprimé des volontés d'en découdre avec des terroristes. Qui plus est, cette situation intervient dans un contexte où Israël distribue des armes à tout va pour permettre à la population de se protéger dans une démarche qui touche peut être à une forme d'imitation avec les Etats-unis et qui tend à désinstitutionnaliser le recours à la force.
  11. Voici donc une ébauche de plan militaire, mais pas un plan stratégique au sens où notre président l'entend, puisque la porte de sortie et l'aspect humanitaire sont considérés comme une non-question, juste une contrainte. On verra bien la gestion ingénieuse des horloges, je demande à voir. On commencera par Gaza sous les bombes durant les fêtes de Noel. Puis une gestion désastreuse des civils en fin d'hiver lorsque le front sera au sud. Vu que Israel n'a nullement l'intention d'aider les civils comment passera l'aide d'Egypte lorsque les combats seront à la frontière avec l'Egypte? Et puis la gestion des horloges, c'est beau et c'est fort quand on tape sur des miliciens en tongues. Mais le Hamas n'est pas seul. L'Iran peut tout à fait attendre que la situation devienne dramatique sur un plan humanitaire pour faire intervenir à plein ses proxys. Et non il n'y aura pas une réponse massive des Etats-Unis ni usage de représailles massives par Israël sur l'Iran, car la pression internationale sera trop forte. Une pluie de roquettes continue depuis le Liban vers février / mars 2024, cela entrainerait la contrainte d'un nouveau front pour des mois. Avec certes de jolies vidéos de Beyrouth sous les bombes, sachant qu'aucune roquette ne partira de Beyrouth... La patience est une vertu, mais comme dit le proverbe "errare humanum est sed perseverare diabolicum".
  12. Ce qui me surprend dans les milieux sécuritaires israéliens, c'est qu'ils ne semblent jamais s'intéresser aux palestiniens. Tout au plus entend-on quelques remarques contrites sur le manque de vigilance avant le 7 octobre. Même le "connais ton ennemi" ne leur semble pas important.
  13. je suis bien d'accord sur la difficulté technique surtout si Tsahal veut respecter un minimum les civils C'est bien pour cela que je trouve le journaliste optimiste sur bien des sujets : - "La guerre se déplace dorénavant vers le sud" ok, très bien mais commencez par prendre Gaza Ville et faites le point ensuite. La guerre c'est moins simple quand on la pratique. Je table sur le fait que le Hamas va davantage se battre après libération de la majeure partie des otages ; - le Hamas est en demande d'échange d'otage, soit. Qu'il prenne tarif, soit. Mais parler de désespoir (le titre de l'article), c'est probablement se faire un film à ce stade. Cette parité d'échange favorable à Israël est conjoncturelle. Elle s'explique en grande partie par le fait que le Hamas a sévèrement merdé le 7 octobre et qu'il est obligé de montrer à la face du monde que son fond de commerce ce n'est pas massacrer les femmes, enfants et vieillards. La parité changera sur les derniers otages soldats. Quand on commence à s'auto vendre du rêve sur la faiblesse de l'ennemie, on risque des désillusions. Le Hamas a encore de bonnes chances de sauver ses fesses ET de mener un combat défensif héroïque qui servira de base à un roman national.
  14. un article au ton victorieux un peu surprenant : https://fr.timesofisrael.com/laccord-sur-les-otages-peu-importe-son-deroulement-traduit-le-desespoir-du-hamas/ La libération des otages est un bonne chose et le cessez-le-feu en serait une autre, néanmoins la suite des évènements sera-t-elle si simple que le pense le journaliste : La guerre se déplace dorénavant vers le sud et elle pourrait entraîner une potentielle nouvelle crise humanitaire du côté des civils. Le groupe terroriste, à Khan Younès, sera à nouveau piégé comme il l’a été jusqu’à présent mais il aura un nombre d’hommes bien supérieur à sa disposition, avec une compréhension plus aigüe de la stratégie de l’armée et de l’implacabilité israéliennes ainsi qu’une période plus longue de préparation à l’affrontement. C’est là que la majorité des terroristes du Hamas devront se livrer à une bataille rangée pour sa survie – et c’est là également que les otages serviront de dernière monnaie d’échange à disposition du groupe pour acheter des pauses qui lui permettront d’à nouveau se regrouper, se réapprovisionner et s’échapper si l’offre israélienne est vraiment généreuse. Du point de vue de Gallant, tout est normal." Pour résumer : - les échanges otages / prisonniers continuent selon une bonne parité - lorsqu'il n'y a plus d'otage civil, retour des combats, prise de Gaza Ville puisqu'apparemment c'est facile ; - cette formalité accomplie, direction sud et re-mega-maxi crise humanitaire, mais bon, l'intendance diplomatique devrait faire le boulot. Et lorsque le Hamas suppliera Tsahal à genoux un dernier round de négociation et hop on libère le reste. - et ensuite, des lendemains qui chantent ?? on fait quoi des membres du Hamas? Le problème dans tout ça, c'est que le Hamas me semble s'être organisé pour les deux premières étapes, à savoir faire durer les combats à Gaza sans perdre trop de bonnes troupes. Faire durer les combats cela à un effet réel y compris dans le domaine politique er diplomatique. Les vidéos de bombardements massifs durant les fêtes de Noël ne seront pas vendeur pour Israël en Occident. Et lorsque Tsahal poussera fort vers le sud, les contraintes pour le cessez-le-feu seront gigantesques : pression diplomatique et humanitaire, l'Iran poussera ses pions au Liban pour aider le Hamas (une guerre au Liban serait couteuse, cela ne s'engage pas sans de très fortes raisons), souhait de libérer les derniers otages.. Les choses sont donc bien engagées pour que Tsahal s'arrête avant d'avoir pris tout le sud, ce qui offrira au Hamas une victoire symbolique d'avoir arrêté les blindés israéliens dos à la frontière. Si Tsahal se contentait de nettoyer Gaza Ville et de laisser le sud tranquille, la victoire serait moins forte pour le Hamas.
  15. Ce n'est pas impossible. Tout plan se prépare minutieusement ce qui implique des versions différentes soumises à une auto-critique sévère en milieu très restreint. Ce manuel serait dématérialisé, compte tenu du profil de l'unité 8200. Tsahal serait allé le chercher... Une alerte présentée par des jeunes femmes peu expérimentées pourrait ne pas être sérieusement analysée. Toute organisation à ses biais. Et les vieux fossiles, c'est un peu les mêmes partout. Ils sont peut être encore plus pareil qu'ailleurs en Israël. Bref, les féministes israéliennes doivent fourbir leurs armes peut être avec raison, peut être pour maintenir la pression.
  16. Beaucoup, beaucoup de manipulations, de cynisme et de faux semblants dans cet article. Croire que l'on pourra virer la Russie ou la Turquie de la mer Noire c'est du pipeau. C'est l'entente ou la mésentente de ces deux pays qui font la loi dans cette zone. Les autres sont des figurants. Si j'ai bien compris le teneur de l'article : lorsque l'Ukraine a fait sauter le gazoduc de la Baltique, cela répondait exprèssement aux objectifs des USA. Les grandes théoriques géopolitiques sur le transport du pétrole, c'est souvent un moyen pour masquer le problème suivant : il y a des producteurs et des consommateurs. Les Etats-Unis veulent casser toute relation entre l'Allemagne et la Russie, c'est bien parti pour. Les allemands vont réussir l'exploit de sacrifier leur puissante industrie et de ne pas investir dans la défense européenne. Impressionnant.
  17. le live cite le "ministry of defense" anglais, lequel évoque des casualties et non des morts. Par ailleurs la source est ukrainienne... Nos voisins tendent à justifier les chiffres ukrainiens très probablement majorés... ce qui tend d'ailleurs à les enfermer dans des erreurs stratégiques... Il y a deux sortes d'articles dans le monde : ceux qui ont une signature et ceux sans signature claire. Et dans ce dernier cas, méfiance de chez méfiance
  18. Espérons en effet que les échanges otages / prisonniers puissent continuer pour les otages civils. Ce serait en effet une bonne idée que lors de la reconstruction de Gaza, on construise des abris civils connus de tous et répertoriés comme tel. Je n'ai pas d'opinion sur l'affaiblissement du Hamas. Actuellement, il est en mesure de procéder aux échanges et de maintenir le cessez-le-feu. Avec un mois de plus de guerre, cela n'aurait peut être pas été possible faute de chaine de commandement. S'il s'en sort, c'est très plausible, à sa place je ne retenterai pas les choses de la même manière à l'avenir...
  19. On verra bien quelles leçons Israël tirera à la fin de la guerre. Il y aura des sujets de protection des frontières avec probablement des restriction à l'aménagement des zones frontalières. Le coût de surveillance de la frontière s'annonce important en hommes et équipements, mais globalement gérable. Le plus compliqué s'annonce la protection de la frontière avec la Cisjordanie qui est en passe de basculer côté Hamas. Actuellement les pluies de roquettes sont gérées soit par l'Iron Dome soit par les assurances. Cette incertitude est donc gérée. Les incertitudes post guerre les plus fortes côté business sont d'ordre politiques et civiles à mon avis. En revanche, comme je vois mal israéliens et palestiniens discuter sérieusement de leur avenir commun, on connaîtra une nouvelle guerre dans 5 à 10 ans, et là les logiques peuvent changer.
  20. c'est une ancienne photo non?les champs ne doivent plus être cultivés
  21. Les besoins de recrutement servent : - à compenser les pertes ; morts, blessés, malades (le froid et l'humidité doivent prendre leur dû..), prisonniers... La létalité des équipements modernes est connue et chaque camp se vante d'infliger de lourds pertes à l'ennemie. - à reconstituer une lente attrition non liée aux combats : soldats réformés pour âge ou raison de santé, désertion (il y a une inconnue sur les désertions) - potentiellement à compenser des insuffisances de l'économie de guerre : en début de guerre des fonctions supports étaient souvent gérées par des bénévoles, mais cela marche un temps... Par conséquent, il faut soit rémunéré le boulot ... soit mettre un militaire dans la boucle... Par ailleurs, si l'armée prélève 20 000 hommes mois, il faut se dire que tous ne conviendront pas (raison de santé, instabilité de comportement), car l'Ukraine est en mode on prend ce qu'on trouve... Et le pays n'a pas une réputation d'efficacité administrative. Il y aurait donc des flux entrants / sortants : - au sein de la base combattante terrestre. Je suis tombé sur une estimation d'environ 200 000 hommes faite par les russes. - au sein de la sphère militaire élargie, laquelle est bien plus large : outre l'armée de l'air, la marine, toutes les fonctions supports, dont la formation et la logistique, la réparation et l'entretien des multiples matériels, le renseignement, les équipes de surveillance des sites sensibles, des frontières, etc... On doit être au minimum au triple du chiffre précité. Ces diverses fonctions peuvent parfois être réalisées par des anciens blessés, des hommes âgés ou ceux non adaptés au front. Cette base étant assez large, sa lente érosion naturelle implique un effort de recrutement (si réforme + désertion représente 5 % de 600 000 hommes, cela fait 30 000 recrutements annuels à compenser). On voit aussi que si certaines fonctions doivent être gérées en direct car trop dangereuse pour les civils (exemple logistique), cela représente très vite plusieurs milliers d'emplois.
  22. Israël est un pays qui à la réputation d'avoir une terre "chère". Autrement dit, la spéculation immobilière y pose des soucis comme dans un très grand nombre de pays. Il y a quelques années des manifestations importantes avaient eu lieu sur ce thême. L'immobilier cher gonfle artificiellement la richesse et provoque des nuisances. Mais je ne sais pas si la cause principale est le pied-à-terre d'étrangers fortunés, le manque de construction, des lois foireuses, etc.. Encore récemment : https://fr.timesofisrael.com/tel-aviv-grande-manifestation-contre-les-prix-des-logements-et-le-cout-de-la-vie/ Je ne vois pas de raison que la part de commerce liée à la diaspora/communauté juive diminue singulièrement à la fin de la guerre, mais je ne connais son importance. Tu me sembles t'interroger indirectement sur les flux de populations entrant et sortant d'Israël. Je suis mal placé pour émettre un avis sur ce point, mais je suppose que les tensions avec les palestiniens ne seront pas un critère déterminant au moins dans l'après guerre. Les tensions internes à la population juive et à l'Etat pourraient de mon point de vue générer à terme un départ de populations peu religieuses, si d'aventure les tensions constatées lors de la tentative réforme constitutionnelle devaient s'accroitre. S'agissant enfin des perspectives générales de business, je ne vois pas de raison à un blocage de l'économie post guerre. Mais il faut quand même qu'elle s'arrête! Les milieux d'affaires peuvent parfaitement se satisfaire d'une tranquillité apparente, mais faut-il comme tu l'indiques que le niveau d'incertitudes ne soit pas singulièrement élevé et surtout pas trop visible. Autrement dit, il faudra que Israël et les palestiniens puissent cesser les hostilités, avec le Hamas dans la boucle, bien vivant et actif... Sur un plan économique le cessez-le-feu dans un délai limité - début d'année par exemple - est bien plus raisonnable qu'un destruction hypothêtique du Hamas. Le problème immédiat de la guerre n'est pas le niveau d'incertitudes, mais la certitude de la dépense et de l'incapacité à produire avec les réservistes en train de combattre ... ou plus souvent de garder quelques frontières... Si la durée du blocage de l'économie est trop grande, le risque est de casser quelque chose dans l'économie. A terme, des risques majeurs peuvent inquiéter les investisseurs. Le plus important à mon sens est celui qui pèse sur les flux maritimes. Les houthis touchent du doigt un point majeur en capturant quelques navires. D'ici quelques années, même les palestiniens ou le Hezb risquent d'avoir des capacités antinavires suffisamment crédibles pour bloquer le commerce maritime pendant des mois (drone, mines, missiles...)... L'Iran cherche à rendre à Israël ce que les Etats-Unis lui imposent en limitation des flux économiques...
  23. Avdiivka comportait au sud une ligne de fortifications datant de 2014 si j'ai bien compris. Les russes cherchent donc à faire sauter un verrou. Mais ces fortifications consistaient en quoi, car on ne voit pas grand chose sur les videos? des champs de mines certainement, mais au delà? des bunkers, des tranchées? J'aimerai comparer les techniques défensives russes et ukrainienne.
  24. ils achètent du temps pour le moment et font baisser la tension générale
  25. je ne sais pas. Mais ils doivent commencer à rationner s'ils ne sont pas sur des livraisons à venir
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