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Akilius G.

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Tout ce qui a été posté par Akilius G.

  1. tu parles du Lancet? les servants ukrainiens d'obusiers ont indiqué qu'on le voyait trop tard mais qu'on l'entendait un peu avant, de sorte que l'on pouvait se jeter dans un trou ou au sol avant sa frappe. Certains servants auraient survécus à plusieurs frappes.
  2. ca n'a pas l'air de s'être bien déroulé, les russes montrent des photos de groupes de soldats à terre avec des brassards jaunes.
  3. https://www.jpost.com/israel-news/article-792041 réunion au sommet ce dimanche au sein de l'armée israélienne. je pense que c'est principalement pour l'assaut sur la bande sud de Gaza avec des consignes strictes sur le mode opératoire. L'article apprend que deux douzaines de palestiniens sont morts dans les locaux de la police israélienne. Les dérives semblent généralisées
  4. Je vois deux aspects dans le soutien américain à Israël : - une forme de projection sur ce pays et sur le judaïsme qui découle d'une histoire spécifique du christianisme à l'Amérique et conduisant à un focus très partiel et donc un peu biaisé sur Israël ; - une amitié et un soutien réel à un pays amis. C'est tout à fait respectable et l'administration Biden ne ménage pas ses efforts pour faire passer des messages. C'est en effet la responsabilité des vrais amis. La confusion entre ces deux aspects est permanente aux Etats-Unis. Le premier point est un des plus grand risque pour Israël, bien plus important qu'un 7 octobre bis. Que se passerait-il si les américains portaient sur Israël un regard neutre? In fine, c'est sans doute ce qui est préférable et qui doit advenir, mais entre temps, le risque d'une inversion psychologique est réel. Comme le focus trouve son origine dans un mouvement évangéliste, qui perçoit le retour des juifs en Israël dans une perspective eschatologique, le retournement psychologique ne peut pas être anodin... C'est une épée de Damocles modèle Vorpale++ au dessus de la tête d'Israël, en sus de tous les problèmes internes et externes du pays.
  5. Pour que les américains paraissent pour des gentils ils devront apporter beaucoup d'aide. Ils sont capables de le faire mais la difficulté est de disposer de relais dans la population. Et sur ce point, ils ont été mauvais en Afghanisthan et en Iraq. Je ne vois pas quelle lumière les auraient saisie depuis... S'ils sont maso pour donner les outils à Israël pour tout casser puis à en récupérer les ennuis après, c'est un choix bien surprenant... qui néanmoins leur appartient. Pourquoi pas en effet reconstruire la bande de Gaza, la doter d'une administration alliée, la militariser puis se barrer dans la tourmente en laisser tout le matos au Hamas ou son successeur.
  6. la photo est de très haute définition, on voit bien dans certains cas le dessin d'une ligne de tranchée et dans d'autres cas pas du tout, au point qu'on se demande pourquoi une défense en ligne jaune figure sur la photo.
  7. la dernière production d'ATE CHUET : Que l'on pourrait intitulé des dons respectifs de la France et l'Allemagne à l'Ukraine. Le propos c'est qu'on ne donne pas grand chose parce que l'on est en slip. Deux choses ont attiré mon intérêt : - l'utilisation de la valeur de remplacement pour valoriser les dons. Cette méthode s'impose (intellectuellement) lorsque le don force un remplacement - c'est à dire à dire lorsque le don contraint nos propres forces (pas sur que ce soit le cas pour les VAB) - un comparatif des dons au km de front. La densité de troupes et d'équipements est un enjeu. Si la densité baisse trop le mouvement redevient possible pour le camp adverse. Néanmoins, je suis très mitigé sur ce comparatif au cas présent, car il n'a pas le même sens pour les différents équipements ; un Caesar est mobile et a de l'allonge, ce n'est pas le cas d'un mortier. Et bien sur de nombreux pays sont donateurs. L'idéal étant de compléter ce que les autres ne peuvent donner. Notre armée n'étant pas conçue pour tenir un large front, il n'y a aucune raison que nos puissions fournir les ukrainiens en ce sens. Il aurait été plus intéressant de raisonner sur la dotation théorique des ukrainiens.
  8. ils ont la puissance d'une alliance - ce sont des pays continents - et peuvent très certainement entrainer du monde derrière eux. Pour rebondir sur ton propos, il manque une alliance de non-alignés pour faire contrepoids.
  9. Si par ces deux alliances, tu évoques la Chine et les USA alors tu es potentiellement d'accord avec Nicks. Il faudrait quand même un élément déclencheur - même absurde - pour les impliquer de leur plein grès. Je ne pense pas qu'il vienne d'Ukraine sauf implication militaire directe de l'Otan
  10. La situation ukrainienne génère de grandes paroles de nos dirigeants, c'est plus difficile de percevoir concrètement ce qu'il va en advenir : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/13/guerre-en-ukraine-la-reference-aux-accords-de-munich-un-argument-politique-aux-limites-historiques_6221752_823448.html « Je suis frappé par la ressemblance entre le moment que nous vivons et celui de l’entre-deux-guerres », avait déclaré Emmanuel Macron, le 1er novembre 2018, soulignant le « risque » de voir l’Europe « se démembrer par la lèpre nationaliste et être bousculée par des puissances extérieures ». Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le président de la République est toujours hanté par le souvenir de la période, mais ses références ont évolué au gré de sa politique : alors qu’en juin 2022, son appel à « ne pas humilier la Russie » était une allusion transparente au sort réservé à l’Allemagne par les vainqueurs de la première guerre mondiale, le discours qu’il a tenu à Prague, le 5 mars, exhortant ses alliés à ne pas être « lâches » face à une Russie devenue « inarrêtable », renvoie directement à l’échec de la politique d’apaisement des démocraties européennes envers le IIIe Reich. Il y a deux ans, Emmanuel Macron ne voulait pas être le Clemenceau du traité de Versailles (1919) ; désormais, il se refuse à être le Daladier des accords de Munich (1938). https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/03/13/l-accord-bilateral-de-securite-avec-l-ukraine-approuve-a-l-assemblee-nationale-malgre-les-dissensions-persistantes_6221716_823448.html A l’ouverture du débat, tenu dans le cadre de l’article 50-1 de la Constitution, le premier ministre, Gabriel Attal, a martelé, dans un discours d’une demi-heure, l’importance d’un soutien de la représentation nationale à cet accord signé le 16 février. « Voter contre, c’est signifier à nos alliés que la France tourne le dos à son engagement et à son histoire. (…) S’abstenir, c’est fuir ses responsabilités devant l’histoire, trahir ce qui nous est de plus cher »,
  11. Cette pagaille violente va finir par déborder, mais jusqu'ou? Porto Rico? la Guadeloupe?
  12. Cela résume bien le problème. En matière de besoins communs, je vois deux évidences : (i) le danger à l'Est, même si je ne considère pas la Russie comme un danger existentiel pour l'Europe dans son ensemble. C'est la composante terrestre, elle doit être suffisamment coordonnée au niveau européen pour être dissuasive et capable de mobilité au sein de l'espace européen. Si les russes parviennent bien à envoyer leurs unités d'extrême orient en Ukraine, il n'y a pas de raison que l'on ne puisse pas faire pareil au sein de l'espace européen (ii) le besoin de sécuriser nos lignes maritimes, car nous ne produisons pas beaucoup de matières premières et commerçons beaucoup. Que l'on raisonne en flux commerciaux ou en ZEE, le besoin existe. Autres risques moins évidents mais plus importants : (iii) si la Chine et les USA entrent en guerre pourrons-nous rester neutre? (iv) Si quelque catastrophe en Afrique venait créer la famine (mauvaise récolte, guerre, etc...) serions nous à même de gérer un afflux de population affamée? J'ai particulièrement en tête l'Egypte qui n'est pas du tout autosuffisante sur un plan alimentaire. Etre capable d'intervenir sur place pour aider et fixer les populations serait un plus. Pour les (i) et (ii), j'ai tendance à croire que les crises ukrainienne et houthie nous rendent service en nous montrant des choses désagréables. Je suis d'accord avec Mehari, la gestion des redondances est une bonne piste ; c'est poussif mais le bon point c'est qu'il n'y a pas besoin d'efforts énormes pour améliorer l'utilisation de standards identiques ou semblables, à défaut des mêmes équipements.
  13. le dessin du PANG serait grandement commandé par les contraintes du NGF, je me demande si on n'est pas en train d'inverser le raisonnement...
  14. une supposition : les ukrainiens manqueraient de moyens AA et gèrent les missiles à l'économie avec priorité sur les avions russes, ce qui permettrait aux drones d'observations russes d'aller plus en profondeur dans le dispositif ukrainien. Un possible casse tête, ce qu'on gagne d'un côté, on le perd de l'autre. je suis allé voir sur lostarmour ces derniers jours et mon impression est que les ukrainiens perdent plus de canons automoteurs ces derniers jours à cause des lancets. Durant l'été dernier c'était plutôt des obusiers. je ne pense pas que la doctrine d'emploi ukrainienne soit différente. Les obusiers sont peut être moins nombreux qu'avant ou peut être que la tâche des moyens d'observations russes est plus facile, ce qui ferai perdre une partie de l'avantage des automoteurs à s'esquiver une fois la frappe réalisée.
  15. Il y avait eu environ deux semaines entre la ballade de Belgorod (un titre bien trouvé) et l'offensive ukrainienne. Je ne suis pas convaincu que l'action ait perturbé l'EM russe. Sur le plan de l'image les russes avaient paradé avec des véhicules MaxxPro et HMMWV abandonnés, sur le plan de l'image ils m'ont semblé sortir gagnant d'un affrontement insignifiant au regard de cette guerre. Là avec un second échec et de nouveaux véhicules abandonnés, la légion russe va devoir tenir des tranchées...
  16. je ne comprends pas bien la logique du raid, ni même l'intérêt d'envoyer des volontaires d'origine russe. Prendre un territoire facile à défendre et l'échanger à terme je comprends. Détruire une cible pourquoi pas, mais il faut qu'elle ait de la valeur. Là perdre un char et quelques précieux véhicules, ça fait mal. Si le raid à foiré, ca va cogiter dur sur de potentiels traitres au sein de la légion russe. C'était peut être un appeau à hélico et avions comme tu l'indiques. L'incursion du printemps dernier avait valu une mise au point américaine publique et de haut niveau sur le non-usage de leurs armes en territoire russe. Mon interprétation personnelle est que le raid avait servi à tester la réaction américaine. Là même pas besoin une démonstration de l'art de la manoeuvre du général Lapin. C'est d'autant plus triste...
  17. celui-ci à l'air bien entretenu ou du moins remis à neuf avant de prendre un coup : chenille brillante, état propre, etc... Ce n'est pas le cas de tous les T64 ukrainiens Si c'est la version 2022 son constructeur indique : Le T-64BV modèle 2022 a suivi une remise à niveau complète et a reçu les optiques de troisième génération, la lunette du tireur 1G46, l’amélioration du système d’alimentation du moteur et la protection balistique des réservoirs. Le char a reçu la mitrailleuse de toit Laska K-2 de 12,7 mm développée par la société KhADO-Holding. D’après le PDG du KhBZ, German Smetanine : « Le T-64BV modèle 2022 est doté de moyens de transmission, de communication et de navigation modernes compatibles aux standards de l’OTAN ».
  18. ok, a Avdiivka les ukrainiens ne se sont pas encore repliés sur la seconde ligne. Ils espèrent sans doute gagner du temps en attendant la période des routes boueuses. les tranchées sont renforcées avec des planches, elle ne devraient pas s'effondrer sur les défenseurs au moindre tir d'artillerie à proximité... les dents de dragon sont de petite taille : un blindé avec pelle devrait les repousser, mais cela prend du temps. Idem les barbelés. je pense que les bunkers seront partiellement recouverts de terre et seront donc discrets lorsque l'herbe aura repoussé. A moins d'un tir d'artillerie direct, ils devraient faire le boulot. J'ai été très impressionné par la discrétion de trous défensifs (voire de tranchées) créé par russes et ukrainiens avec de simples pelles sur les lignes de front. Là cela s'annonce moins discret et donc sensibles aux diverses attaques russes, c'est le défaut mais c'est nettement mieux que la débrouille du fantassin
  19. on a un dessin de ces lignes de fortifications et d'une photo type? Zelenski parle de 1000 km de fortifications, ce qui fait pas mal de terre à déplacer et de bunkers point d'appui à installer. Je ne pense pas que les ukrainiens aient les moyens de faire une ligne Surovikine bis, avec rideaux multicouches et champs de mines délirants...
  20. sur le PA c'est mon sentiment. ; les discours sur le besoin d'un PANG m'évoque ceci. Je n'ai pas dis en revanche que notre PA actuelne sert à rien et mon propos ne retire rien au mérite des marins et aviateurs. Les besoins des 40 prochaines années, c'est un autre sujet.
  21. Le PA a une échelle européenne a du sens, moins à l'échelle d'un seul pays y compris nous même. Bien évidemment, si nous n'arrivons pas à nous mettre d'accord entre nous, cela ne va pas être possible... On pourrait envisager un mécanisme à géométrie variable : un pays pas-trop-mou-du-genou-côté-intervention-extérieure gère le bateau et d'autres pays fournissent des compétences (avions, support). Il y a quand même des chances de pouvoir assembler une force navale avec un ou deux pays qui se ferait porter pâle. Bon, j'y crois moyennement moi-même à ce stade. Il y avait un hors série de DSI sur le thème du PA récemment. J'en retiens deux choses : (i) le dessin/taille du PA n'est pas le même pour de l'escorte en mer ou de la frappe terrestre. Le dessin du navire est donc capital. La caractéristique bien française de se tripoter avec des symboles de puissance est donc notre premier ennemie. Le PA bla-bla-bla : aucun intérêt. Quel est l'objectif premier du PA et quel dessin voulons nous? Je pense qu'il serait plus facile sur un plan politique UE de se doter de petits PA pour le contrôle des mers, avec des fonctions annexes en frappes terrestres. Pour avoir un PA en permanence dans une zone, il n'en faut pas 2 mais 3 ou 4... (ii) le taux de disponibilité réelle des PA US est limité. Cela ne les rend pas moins redoutables dans l'absolu, mais cela fait quand même réfléchir. Quant à savoir si le PA doit être capable de combat naval, c'est une évidence à laquelle personne ne semble vouloir répondre trop précisément. Ok tous les matos sont prévus, aucun doute là dessus. Mais un PA est très dépendant de l'allonge de ses avions et je ne suis pas convaincu par le F35C sur ce point, ce qui conditionne la dissuasion du PA dans son ensemble...
  22. J'aurai plutôt dis par les soviétiques. Ces immeubles, j'ai en tête l'académie des sciences de Riga sont des symboles du pouvoir soviétique. Chaque époque et régime tend à en générer. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gratte-ciel_stalinien Fin du HS
  23. il n'y a pas une uniformité de la population arabe, avec des druzes, des bédouins, etc. N'ayant pas les connaissances suffisantes, je préfère rester prudents dans les termes que j'emploie, ils sont probablement inexacts. Néanmoins, cela semble indiquer qu'Israël fait un très mauvais choix en ne cherchant pas à intégrer la population palestinienne.
  24. Mettre Odessa en plus dans le "deal" irait au delà des exigences initiales de la Russie. Or, l'annexion de principe limitée à 4 oblasts conditionnait probablement l'acceptation de la Chine à une forme de neutralité bienveillante à son égard. Aller au delà car les circonstances le permettent donnerait une tournure opportuniste et militariste qui ne plairait pas à la Chine. Même si le front évoluait rapidement au bénéfice de la Russie, on n'en est par encore là, il faudrait de mon point de vue de nombreuses erreurs de l'Ukraine et de l'Occident pour permettre une validation par la Chine d'une avidité territoriale russe.
  25. Comme par ailleurs Sébastien Lecornu a précisé : «pas question d’envoyer des troupes au sol combattantes» en Ukraine (lefigaro.fr) et que la réaction des divers partis politiques suite à leur entretien avec le PR semble mesurée, j'en conclu que le PR a lancé indirectement les discussions internationales sur l'avenir de l'Ukraine sur le thème "on arrête les frais, tout en sauvant l'essentiel". Dans ces discussions, les ukrainiens ne devraient maitriser que l'aspect militaire, à savoir le territoire conservé. Ils subiront probablement le reste. La posture de départ "pas touche à la rive droite du Dniepr" serait une base de négociation cohérente du point de vue occidentale. Néanmoins cette base ne recoupe pas l'intention russe exprimée par l'annexion de 4 oblasts. Tant que la Russie obtient ses 4 oblasts, elle peut proclamer une victoire fut-elle excessivement coûteuse et absurde. A moins d'une volonté sérieuse de l'Occident d'accroitre encore le coût de gain territorial pour la Russie - par des dons ou l'envoi de troupes comme envisagé par le PR - l'Ukraine risque d'être contrainte en cas de défaite militaire d'abandonner une partie de cette rive droite.
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