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AIR-DEFENSE.NET

Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    Eurofighter

    Leonardo tente le coup aux philippines avec une offre de 32 Eurofighter
  2. Titus K

    Le successeur du CdG

    Extrait sur le PANG --> https://www.meretmarine.com/fr/defense/entretien-avec-l-amiral-nicolas-vaujour-chef-d-etat-major-de-la-marine-nationale En effet, ce qu’on mettra sur un porte-avions en 2040 sera totalement différent de ce qu’il y a aujourd’hui à bord. Évidemment, pour nous, cela commencera par du Rafale mais, pour pénétrer des défenses adverses, un drone de combat sera utile. Pour aller plus loin, un drone ravitailleur comme les Américains ont développé ce sera aussi utile et je trouve d’ailleurs ce concept très intéressant car cela permet de faire remplir une mission basique à un engin non-piloté. De la même manière, plutôt que de dépenser un avion autour du porte-avions pour surveiller et bien un drone catapulté remplira cette mission. Et d’autres drones, plus petits, auront une fonction de protection. L’objet porte-avions est donc une plateforme qui vient projeter de la puissance aérienne, avec des objets qui seront différents demain de ce que l’on connait aujourd’hui. Le PA-NG sera donc adaptable et en réalité très innovant. Il faut d’ailleurs noter que ces questions de drones embarqués impliquent des steps technologiques importants, comme l’appontage automatique sur lequel nous travaillons déjà avec Dassault Aviation et Naval Group pour le standard F5 du Rafale, de manière à anticiper l’arrivée des drones de combat. Il est intéressant aussi de remarquer qu’on a tout fait pour avoir des avions multi-rôles, comme le Rafale, et qu’avec les drones revient à du mono-mission. Chaque drone a des capacités spécifiques selon sa mission, ce qui n’est pas sans complexifier l’équation puisqu’on aura finalement plusieurs flottes à bord du futur porte-avions. Sur le Charles de Gaulle on a du Rafale, du Hawkeye et de l’hélicoptère. Sur le PA-NG on aura du Rafale, du Hawkeye, de l’hélicoptère, du drone de combat, du drone de surveillance, du drone d’attaque… Ce n’est pas simple mais on y croit ». Sur la question de l’achat de catapultes et brins d’arrêt américains et de la formation des pilotes de l’aéronautique navale aux États-Unis Comme pour le Charles de Gaulle, le futur porte-avions français sera équipé de catapultes et brins d’arrêt fournis par les États-Unis. Développés par General Atomics, ces systèmes EMALS et AAG de nouvelle génération, identiques à ceux équipant les porte-avions de la classe Ford, emploieront la technologie électromagnétique, adaptée à la mise en œuvre d’appareils plus lourds et de drones aériens. Malgré les soubresauts de l’administration Trump, le ministère des Armées et la Marine nationale se montrent confiants sur le sujet. Quant à la formation des pilotes français de Rafale Marine et d’E-2C Hawkeye, qui est en partie conduite aux États-Unis depuis la fin des années 90, elle est encore moins considérée comme un problème en cas de brouille éventuelle avec Washington. AMIRAL VAUJOUR : « Il y a de fait des endroits où on accepte de faire confiance à un certain nombre de pays et on partage un certain nombre de choses de façon à éviter de tout développer par soi-même. Pour ce qui concerne directement la marine, les Américains sont un grand partenaire et restent un grand partenaire. On travaille de manière normale avec eux sur tous les océans du monde aujourd’hui et même en très grande confiance sur certains domaines pour une plus grande efficacité opérationnelle. Il est vrai que, sur les systèmes de catapultes et de brins d’arrêt du porte-avions, ce sont des technologies américaines, qu’il s’agisse du Charles de Gaulle ou de son successeur. Mais la réalité, c’est que c’est nous qui faisons la maintenance de ces systèmes. Dans les contrats que l’on passe avec les Américains, on demande le transfert de la capacité de maintenance à l’industriel français de manière à éviter une trop grande dépendance. C’est ainsi que sont construits aujourd’hui les contrats avec les Américains. Un autre exemple, l’E-2C Hawkeye, qui est un avion américain embarqué sur le Charles de Gaulle, est entretenu à 100% en France par des industriels français. La seule dépendance réside dans quelques pièces un peu critiques si jamais on ne les a pas dans le stock et qu’il faut en demander aux Américains. Objectivement, de ce point de vue-là, ça fait quelques années maintenant qu’on opère le Charles de Gaulle, même en période crise, on n’a jamais eu de problème avec les Américains. Ce sera la même chose pour le futur porte-avions, que ce soit pour les catapultes, les brins d’arrêt et l’E-2D Advanced Hawkeye. Ces contrats permettent d’élargir aux industriels français les capacités de maintenance de façon à ce que l’on conserve notre autonomie souveraine. Quant aux pilotes, on est capable de les former en France, ce n’est pas le sujet. C’était moins cher aux États-Unis, voilà tout. On préfère les former pour partie aux États-Unis. C’est plus simple car notre flux de formation de pilotes de l’aéronavale est relativement faible, on en fait pas beaucoup tous les ans et donc créer une école rien que pour ça, c’est cher. Bénéficier d’une école à l’étranger, c’est beaucoup plus efficace. Par ailleurs, cela garantit que tous les pilotes de l’aéronavale parlent anglais à la fin, ce qui n’est pas un mal non plus. Tant qu’on peut faire on fera et si jamais ça se réduit et bien on réinternalisera, mais ça nous coûtera plus cher ».
  3. Titus K

    L'armée de Terre Française

    Il faut un general belge pour faire comprendre ca aux industriels français ? Général Pierre Schill. - Le SICS, le Système d'Information du Combat Scorpion, n'est disponible qu'en français pour le moment. Le général-major Baugnée voit dans un système en anglais le moyen de ne pas contraindre les néerlandophones à travailler sur un système français, ainsi qu'une garantie supplémentaire pour le vendre à l'étranger. Moi qui pensait que le modele Scorpion/CaMo pourrait convenir aux irlandais ...
  4. Ils en ont commandé 3 supplémentaires pour monter à 8 corvettes C'est pas du NavalGroup mais elles embarquent quand même beaucoup d'équipement Thales et aussi 16 VL Mica chacune.
  5. La tendance a changé depuis ce message ? Parce-que les version "long range" des EPC dans la vidéo sont bien moins armées un seul 40 CTA a l'avant pas de sonar pas de VLS Je les trouves presque toutes sous-armées ces EPC... Meme les "full-combat" n'ont que 8 VLS
  6. Titus K

    La Composante Air belge

    Le programme belge F-35 expliqué : interview avec le colonel aviateur Roeland Van Thienen, F-35 Capability Director https://www.mil.be/fr/news/le-programme-belge-f-35-explique-interview-avec-le-colonel-aviateur-roeland-van-thienen-f-35-capability-director/ 4 septembre 2025 L’acquisition des avions de combat F-35 par la Belgique est l’un des investissements de la Défense les plus commentés de la dernière décennie. Si le coût reste une source de débats (et de malentendus), quelle est précisément la plus-value du F-35 pour la Défense et pour la Belgique ? Le colonel aviateur Roeland Van Thienen, directeur du programme F-35 de la Force aérienne, a répondu à nos questions. Pourquoi le F-35 est-il un investissement essentiel pour la Défense belge ? Le F-35 est crucial pour le contrôle de la troisième dimension – l’espace aérien – qui conditionne toutes les autres opérations militaires. En temps de paix, ces avions assurent une surveillance permanente de notre ciel. À côté de cela, ils jouent un rôle clé pour neutraliser des cibles loin derrière les lignes ennemies, et pour soutenir les forces terrestres et navales. La guerre en Ukraine montre les conséquences de l’absence de supériorité aérienne : attaques incessantes, coûts énormes et nombreuses victimes. Un appareil de cinquième génération comme le F-35 est précisément conçu pour garantir cette supériorité. L’importance du F-35 explique aussi pourquoi des pays comme la Russie et la Chine développent leur propre équivalent. Cela explique la mise en place de strictes mesures de sécurité : toutes les capacités ne sont pas rendues publiques afin de préserver l’avantage stratégique. Comment faut-il comprendre le coût global ? Pour avoir une vision complète et réaliste, il faut aller au-delà du simple prix d’achat. L’investissement comprend notamment la formation des pilotes, les infrastructures adaptées, les mises à jour, le personnel nécessaire, le carburant et la maintenance des appareils. Le concept de Total Cost of Ownership, qui reflète la dépense totale sur l’ensemble du cycle de vie du programme (quarante ans), offre une vision plus transparente de la valeur réelle et de l’efficacité de cette capacité. Il s’agit donc d’un investissement considérable ? Bien sûr, mais il est important de replacer les montants dans leur juste contexte. Beaucoup de chiffres circulent dans les médias, mais il faut comparer ce qui est comparable. Il faut toujours se demander : que recouvre ce montant ? Tous les coûts sont-ils inclus, comme la formation et l’entretien ? La seule manière correcte de comparer est d’évaluer le Total Cost of Ownership. La Belgique et douze autres pays européens ont procédé à cette analyse, et à chaque fois, le F-35 s’est révélé l’option la plus économique, la plus efficace et la meilleure en termes de capacités. L’investissement est important, mais relativement avantageux au regard de ce qu’il apporte. On parle souvent du coût par heure de vol. Est-ce une mesure pertinente ? Pas entièrement. Quand par exemple un avion est de permanence durant tout un week-end sans décoller, dans le cadre de la Quick Reaction Alert, les coûts de personnel et d’infrastructure continuent de courir. Les calculs montrent que le F-35, malgré sa technologie avancée, revient moins cher que des avions plus anciens tels que le Rafale, l’Eurofighter Typhoon, le Gripen ou le F/A-18. Les coûts peuvent-ils encore grimper à l’avenir ? Le programme intègre déjà des fluctuations de prix : inflation, hausse du coût des matières premières, du transport et du personnel, ainsi que les variations de change. Des marges sont prévues pour absorber ces évolutions. Les hausses récentes liées au COVID, à la guerre en Ukraine et à l’inflation mondiale ont un impact, mais ce phénomène touche tous les systèmes d’armes, pas uniquement le F-35. Quels sont les avantages de rejoindre un programme international ? Au total, plus de trois mille F-35 seront construits dans le monde. Cette production de masse réduit le prix unitaire et rend également l’entretien, les pièces de rechange et les mises à jour plus abordables. La Belgique n’investit donc pas seulement de manière efficace, elle opte aussi pour un appareil largement soutenu en Europe. Alors que l’on déplore souvent la prolifération de systèmes d’armes différents sur le continent, le F-35 fait figure d’exception. Quelle est le retour économique pour le pays ? L’acquisition génère aussi un retour pour l’industrie belge. Le SPF Économie suit de près ce rendement socio-économique, qui correspond jusqu’ici aux prévisions initiales. Pour chaque F-35 produit – plus de 1.100 à ce jour – les entreprises du groupe belge Syensqo (anciennement Solvay) génèrent environ deux pour cent de la valeur. Par ailleurs, BeLightning fabrique actuellement quelque 400 empennages horizontaux. Si la production se poursuit sur ce rythme, le retour économique dépassera à terme la valeur du marché initial. Grâce au mécanisme des « intérêts essentiels de sécurité », l’industrie de défense belge a en outre obtenu un accès privilégié aux technologies de précision de cinquième génération, renforçant ainsi sa position future. Pour conclure, pourquoi le F-35 est-il selon vous le choix logique pour la Belgique ? Du point de vue des coûts à long terme, des économies d’échelle, des retombées technologiques et de la plus-value stratégique, il n’existe aujourd’hui aucune alternative offrant une telle capacité de combat aérien à ce prix. Le F-35 est donc le choix le plus judicieux, non seulement sur le plan militaire, mais aussi budgétaire et économique.
  7. 4 à 5 C-390 pour ~600 Millions $ Signature d'ici fin-2025 Livraison 2027 https://www.aerotime.aero/articles/morocco-embraer-kc390-transport-aircraft-talks
  8. En espérant que l'achat de 2 A400M par le voisin kazakh au nord joue en la faveur de notre avion qui en a bien besoin.
  9. Titus K

    Marine Grecque

    ALEXANDRA FOTAKI : Vous avez récemment annoncé la fin du service militaire dans la marine et l'armée de l'air. NIKOS DENDIAS : Cela est également inclus. ALEXANDRA FOTAKI : Pour éviter les « mauvaises pratiques » du passé et, bien sûr, les nouveaux navires et les nouveaux systèmes ne peuvent pas... NIKOS DENDIAS : Ils sont un peu plus sophistiqués. ALEXANDRA FOTAKI : Comment allons-nous y parvenir ? NIKOS DENDIAS : C'est très simple. Aucun conscrit ne servira dans la marine ou l'armée de l'air s'il ne possède pas des compétences très spécifiques correspondant aux besoins de ces deux armes. ALEXANDRA FOTAKI : Et sur les frégates, les nouvelles frégates ? NIKOS DENDIAS : C'est un peu difficile pour l'instant. Les nouvelles frégates ont un équipage beaucoup plus réduit que les frégates existantes. Elles sont plus grandes, mais leur équipage représente 60 % de celui des frégates actuelles, soit environ 120 personnes, alors que les MEKO actuelles en comptent 180. Cependant, ces 120 personnes sont très bien formées et ont des spécialités très spécifiques, donc si quelqu'un n'est pas capable de « prendre la relève » d'un tel poste, cela n'a aucun sens. Nous n'allons pas prendre quelqu'un dans la rue et lui dire d'aller sur un « Belharra » d'un milliard d'euros pour manipuler des systèmes qui, chacun d'entre eux, nécessitent une spécialisation énorme et valent des dizaines de millions. ALEXANDRA FOTAKI : En outre, nous négocions également des systèmes avec l'Italie, notamment des frégates. NIKOS DENDIAS : En effet, les deux « Bergamini ». ALEXANDRA FOTAKI : Où en sommes-nous ? NIKOS DENDIAS : J'espère que dans les 45 prochains jours, nous pourrons parvenir à un accord avec la partie italienne et signer un protocole d'accord.
  10. Message de Mitsotakis à la Turquie : « Le casus belli doit disparaître – Tant qu'il existera, nous bloquerons Ankara du programme SAFE » https://www.onalert.gr/ellinotourkika/minyma-mitsotaki-stin-toyrkia-prepei-na-fygei-to-casus-belli-oso-yparchei-tha-mplokaroyme-tin-agkyra-apo-to-programma-safe/638397/ Lors de la conférence de presse à l'Exposition internationale de Thessalonique (TIF), Kyriakos Mitsotakis a été interrogé sur des questions concernant la Turquie, telles que sa politique étrangère agressive, le casus belli, mais aussi l'implantation de l'industrie turque de la défense sur le marché européen des technologies de défense et des équipements militaires. Dans un premier temps, Kyriakos Mitsotakis a souligné que la politique étrangère est dynamique et s'adapte aux situations changeantes, déclarant notamment : « Je recherche la tranquillité, mais à partir d'une position de force et de confiance en moi, sans jamais faire de concessions sur les intérêts nationaux, la souveraineté et les droits souverains de notre patrie ». Il a ensuite ajouté : « Je pense que par rapport à la situation dans laquelle nous nous trouvions il y a un an, les choses ont beaucoup changé sur le terrain ». Le Premier ministre a ensuite souligné que « la Grèce a pris des mesures qui peuvent susciter des réactions, mais les projets de la Grèce ne sont pas soumis à l'approbation de la Turquie et elle a prouvé qu'elle exerçait ses droits souverains d'une manière différente, comme les parcs marins et les recherches sur les hydrocarbures au sud de la Crète ». Interrogé sur ses relations avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan, Kyriakos Mitsotakis a répondu : « Je continuerai à dialoguer avec M. Erdoğan afin de maintenir des canaux de communication ouverts et d'être très franc avec lui sur les questions qui nous préoccupent ». Concernant la levée du casus belli qu'il a demandée à Ankara, le Premier ministre a déclaré catégoriquement : « Il existe depuis 30 ans, depuis 1995, et si nous voulons une autre relation avec la Turquie et entrer dans son cercle, alors le casus belli doit être retiré de la table et tant qu'il existera, la Grèce bloquera la participation de la Turquie au programme SAFE ». Dendias : J'espère que dans les 45 prochains jours, un mémorandum sera signé pour les frégates Bergamini – Un projet de loi « décisif » pour les forces armées est en préparation https://www.onalert.gr/enoples-dynameis/yetha/dendias-elpizo-tis-epomenes-45-meres-na-ypografei-mnimonio-gia-tis-fregates-bergamini-erchetai-nomoschedio-tomi-gia-tis-ed-vid/638385/ Le ministre de la Défense nationale, Nikos Dendias, a participé hier, samedi 6 septembre 2025, à une discussion sur les questions de défense et l'« Agenda 2030 », au Forum de l'« Ekonomikos Tachydromos » et de in.gr, dans le cadre de la 89e Exposition internationale de Thessalonique. Voici la discussion avec les journalistes Alexandra Fotaki, Eleni Stergiou et Yiannis Baskakis. ELENI STERGIOU : Nous avons avec nous Alexandra Fotaki et Yiannis Baskakis. Et bien sûr, aujourd'hui samedi, c'est le premier week-end de la Foire internationale de Thessalonique. Nous attendons que le Premier ministre annonce les mesures qui vont changer notre vie, d'après ce que je comprends du discours du gouvernement. Comment voyez-vous le climat pour la Nouvelle Démocratie, le gouvernement et les électeurs ? NIKOS DENDIAS : Je pense qu'il est préférable d'attendre le discours du Premier ministre avant de porter un jugement. Voyons ce qu'il a à dire après l'été, ce que nous pouvons annoncer, ce que peut apporter le nouveau contexte qui se crée, et ensuite nous jugerons. ELENI STERGIOU : Quelle est l'ambiance que vous ressentez lors de votre tournée ? NIKOS DENDIAS : En août, l'ambiance n'est pas très précise. En août, les Grecs sont à la plage. Ils ne s'intéressent pas à la politique, les grandes villes sont vides... ELENI STERGIOU : Et les questions nationales ? Les questions nationales ne sont pas en reste. Ils s'intéressent aux questions nationales. NIKOS DENDIAS : Ils s'intéressent effectivement aux questions nationales, où qu'ils se trouvent. ALEXANDRA FOTAKI : Et les équipements militaires ? Parce qu'il y a tout un débat sur le « SAFE », sur l'industrie de la défense, sur les opportunités, vous en avez parlé au Parlement. Où cet argent sera-t-il investi ? NIKOS DENDIAS : Mais nous l'avons annoncé. L'armement du pays a été annoncé pour la première fois. Il y a une transparence totale sur ce qui va se passer au cours des vingt prochaines années. Ainsi, toute personne souhaitant investir dans la défense nationale – et nous faisons ici référence à un écosystème grec – est la bienvenue. ALEXANDRA FOTAKI : Il y a donc de la place pour l'industrie de la défense grecque, même pour les systèmes à double usage ? NIKOS DENDIAS : Madame Fotaki, c'est là notre objectif principal. Créer un écosystème capable de répondre aux besoins des forces armées, mais aussi de créer des produits exportables. La Grèce s'est effondrée en 2009-2010 pour deux raisons principales, l'une d'entre elles étant le déficit de la balance commerciale ou, pour le dire simplement afin que tout le monde comprenne, nos importations sont beaucoup plus importantes que nos exportations. Si nous parvenons donc, par le biais de la défense nationale et des besoins des forces armées, à créer un écosystème qui, en plus de servir les forces armées, exporte également des produits, c'est-à-dire à améliorer ce déséquilibre, je pense que cela rendrait un très grand service à l'économie et à la société grecques. ALEXANDRA FOTAKI : Dans une situation géopolitique telle que celle que nous vivons actuellement, avec deux guerres en cours dans notre voisinage et deux superpuissances dont les dirigeants sont qualifiés d'« imprévisibles », je dirais, comment voyez-vous la relation entre Erdogan et Trump et la position de la Turquie dans la région ? NIKOS DENDIAS : La Turquie est un acteur géopolitique important. La Grèce respecte la Turquie, la prend en considération, mais cela ne signifie pas pour autant que la taille de la Turquie obligera la Grèce, quel que soit le gouvernement grec en place, à renoncer à ses positions nationales établies. GIANNIS BASKAKIS : Mais la nouvelle ère Trump et les relations avec Erdogan vous inquiètent-elles ? NIKOS DENDIAS : Nous avons connu le président Trump pendant quatre ans et je dois vous dire que mon expérience à cette époque n'a pas été mauvaise du tout. J'ai signé un accord avec Mike Pompeo et nous avons eu une entente claire avec l'administration Trump dans des conditions très difficiles pour les relations gréco-turques. Je me souviens de l'été 2020, de l'été 2021. Donc, même si tout le monde doit rester prudent, je dois vous dire que le passé nous enseigne que nous pouvons avoir une très bonne coopération. Il y a bien sûr une différence entre « nous pouvons avoir » et « nous avons ». ALEXANDRA FOTAKI : Vous avez annoncé à la commission de la Chambre des députés la création d'une administration des moyens non pilotés dans la marine de guerre et la création d'un centre de formation aux drones dans l'armée de l'air. Vous avez souvent dit que nous devons changer notre façon de voir les forces armées. NIKOS DENDIAS : Qu'est-ce qui vous surprend ? ALEXANDRA FOTAKI : Sommes-nous sur le point de procéder à de telles embauches ? Non seulement en matière de systèmes, mais aussi en matière de ressources humaines ? NIKOS DENDIAS : Vous avez tout à fait raison. Le problème ne réside pas principalement dans les systèmes, même si nous voulons produire des systèmes ici, nous ne voulons pas aller acheter des systèmes. Si j'avais le temps, je vous expliquerais pourquoi il est indispensable d'avoir des lignes de production. Les besoins changent très rapidement et si vous n'avez pas la possibilité d'effectuer vous-même les changements et que vous attendez de passer commande à l'extérieur, etc., vous êtes perdu. ALEXANDRA FOTAKI : Et c'est là que l'industrie grecque de la défense veut s'implanter. NIKOS DENDIAS : Tout à fait. Tout à fait. Elle doit s'implanter et nous l'encourageons à le faire, c'est ce que fait l'ELKAK. Si vous le souhaitez, nous l'aidons à s'implanter. Et nous disposons des fonds nécessaires pour cela. Mais au-delà de cela, il est évident que ces changements auraient dû être effectués. Madame Fotaki, nous avons pris du retard, c'est la vérité. Notre espoir réside dans ce que les Anglo-Saxons appellent le « Jump Start », c'est-à-dire sauter, aller plus loin dès le départ. Pourquoi ? Parce que nous pouvons tirer les leçons des erreurs des autres. Mais si nous ne le faisons pas et si nous continuons à servir la Défense avec les formations de l'époque napoléonienne - divisions, armées, choses, miracles, mécanismes - nous n'irons nulle part. ALEXANDRA FOTAKI : Par conséquent, des cadres du secteur privé peuvent-ils être invités à rejoindre les forces armées dans un premier temps ? NIKOS DENDIAS : Nous créons un système dans lequel les conscrits qui ont des qualifications professionnelles élevées ou des connaissances dont nous avons besoin – des doctorats dans les nouvelles technologies – effectueront un service « spécial » et seront mis à profit. Au-delà de cela, nous avons encore la possibilité (vous le verrez dans un projet de loi à venir) même nos officiers à la retraite qui ont des connaissances technologiques et ont terminé leurs études dans des universités étrangères aux frais de l'État grec, qui leur a donné un savoir-faire important, de les associer à cet effort de création d'une nouvelle réalité pour les forces armées. Nous ne sommes même pas 11 millions d'habitants. Nous avons besoin de tout le capital humain que nous pouvons mobiliser. Personne n'est superflu. ELENI STERGIOU : Cette nouvelle voie, en complément de ce que vous dites, qui apporte de nouvelles technologies et la partie relative à la cybersécurité, peut également ouvrir la voie à l'attraction de cadres dans les forces armées et en dehors des cadres militaires, n'est-ce pas ? NIKOS DENDIAS : Et en dehors ? ELENI STERGIOU : En dehors des académies militaires. C'est-à-dire provenant du marché. NIKOS DENDIAS : Nous avons une possibilité qui se concrétisera dans certains cas précis. Nous ne parlons pas de grands nombres. Nous pourrons recruter des personnes qui ont des connaissances spécialisées et qui ne sont pas issues des écoles militaires. Tout à fait. ELENI STERGIOU : Toujours dans le secteur de la technologie, je comprends. NIKOS DENDIAS : C'est ce que font toutes les armées avancées dans le monde. L'erreur est que nous ne l'avons pas fait. ALEXANDRA FOTAKI : Et comment allez-vous endiguer la vague de démissions que nous avons connue récemment en raison des salaires ? NIKOS DENDIAS : Madame Fotaki, ne nous moquons pas. Nous devons faire deux choses. La première est d'améliorer les salaires. Nous le faisons déjà. ALEXANDRA FOTAKI : Y aura-t-il des annonces ? NIKOS DENDIAS : Le Premier ministre le dira aujourd'hui. Je l'ai annoncé il y a longtemps. À partir du 1er octobre, il y aura des augmentations de 13 à 25 %, qui, je tiens à le préciser, ne proviennent pas de fonds supplémentaires du Trésor public. Elles proviennent d'économies réalisées dans notre propre budget. D'argent qui existait déjà. Le contribuable grec n'est pas pénalisé. Et aussi, de meilleures conditions de vie. Un programme de logement qui, après 2030, donnera un logement à chaque cadre muté. Cela représente une augmentation de salaire de l'ordre de 30 à 40 %. Nous savons tous combien coûtent les loyers en Grèce aujourd'hui. Sans parler des îles, où il est impossible de trouver un logement. Et il est clair qu'avec les économies supplémentaires que nous pouvons réaliser, nous pourrons probablement passer dans un an ou un an et demi à un nouveau cycle d'augmentations salariales des cadres des forces armées à partir des fonds déjà disponibles. Sans compter ce qui pourrait être accordé au ministère grâce à la croissance générale de l'économie grecque. Notre modèle n'est pas le modèle habituel, où l'on se rend à la Comptabilité générale de l'État, où l'on se plaint, où l'on fait pression et où l'on attend de voir ce que l'on va obtenir. C'est un modèle dans lequel nous créons le bien de la sécurité du citoyen grec, mais nous rémunérons mieux nos cadres grâce à nos propres économies internes. ALEXANDRA FOTAKI : Par conséquent, le projet de loi qui sera présenté sur le service militaire viendra compléter tout cela. NIKOS DENDIAS : C'est un projet de loi énorme. Il concerne la carrière des officiers, des sous-officiers, des EPO, le nouveau barème des salaires, les écoles militaires, le service militaire, la réserve et comprendra diverses autres dispositions complémentaires. La justice militaire, le nouveau grand programme de logement des forces armées, qui s'étendra jusqu'en 2030 et au-delà, jusqu'à ce que nous puissions répondre pleinement aux besoins, à 100 %. Tel est l'objectif. Et il existe un financement interne pour cela. Les économies nécessaires ont été trouvées. Il s'agira donc d'un projet de loi très important que nous présenterons au Parlement. Nous sommes ouverts aux commentaires des autres partis et de la société grecque dans le cadre de la consultation. Mais j'aspire à ce que ce soit une loi révolutionnaire pour les forces armées et une loi fondamentale de l'« Agenda 2030 ». ELENI STERGIOU : Quand est-ce prévu, Monsieur le Ministre ? NIKOS DENDIAS : Il sera présenté au Conseil des ministres en septembre. De notre côté, il est presque prêt. ELENI STERGIOU : Et il sera ensuite soumis à consultation ? NIKOS DENDIAS : Il sera soumis à consultation, puis présenté au Parlement. J'espère qu'il sera voté d'ici la fin du mois d'octobre. Nous devrions avoir terminé début novembre. ALEXANDRA FOTAKI : Ce projet de loi inclura-t-il également le service militaire des femmes ? NIKOS DENDIAS : Oui, il inclut également le service militaire des femmes. Je vous ai dit qu'il devrait y avoir un service militaire volontaire pour les femmes, avec une approche plus détaillée que celle qui existe déjà dans le cadre législatif. ALEXANDRA FOTAKI : Vous avez récemment annoncé la fin du service militaire dans la marine et l'armée de l'air. NIKOS DENDIAS : Cela est également inclus. ALEXANDRA FOTAKI : Pour éviter les « mauvaises pratiques » du passé et, bien sûr, les nouveaux navires et les nouveaux systèmes ne peuvent pas... NIKOS DENDIAS : Ils sont un peu plus sophistiqués. ALEXANDRA FOTAKI : Comment allons-nous y parvenir ? NIKOS DENDIAS : C'est très simple. Aucun conscrit ne servira dans la marine ou l'armée de l'air s'il ne possède pas des compétences très spécifiques correspondant aux besoins de ces deux armes. ALEXANDRA FOTAKI : Et sur les frégates, les nouvelles frégates ? NIKOS DENDIAS : C'est un peu difficile pour l'instant. Les nouvelles frégates ont un équipage beaucoup plus réduit que les frégates existantes. Elles sont plus grandes, mais leur équipage représente 60 % de celui des frégates actuelles, soit environ 120 personnes, alors que les MEKO actuelles en comptent 180. Cependant, ces 120 personnes sont très bien formées et ont des spécialités très spécifiques, donc si quelqu'un n'est pas capable de « prendre la relève » d'un tel poste, cela n'a aucun sens. Nous n'allons pas prendre quelqu'un dans la rue et lui dire d'aller sur un « Belharra » d'un milliard d'euros pour manipuler des systèmes qui, chacun d'entre eux, nécessitent une spécialisation énorme et valent des dizaines de millions. ALEXANDRA FOTAKI : En outre, nous négocions également des systèmes avec l'Italie, notamment des frégates. NIKOS DENDIAS : En effet, les deux « Bergamini ». ALEXANDRA FOTAKI : Où en sommes-nous ? NIKOS DENDIAS : J'espère que dans les 45 prochains jours, nous pourrons parvenir à un accord avec la partie italienne et signer un protocole d'accord. ALEXANDRA FOTAKI : Parce que nous parlions aussi du « Dôme » et qu'il semblait qu'en raison des systèmes, du moins dans le dôme anti-aérien, Israël serait l'une des forces principales. À l'heure actuelle... NIKOS DENDIAS : La Direction générale de l'armement, qui est désormais dirigée par un officier en service sélectionné par le GEETHA, et non par un officier à la retraite choisi par le ministre parce qu'il est son ami et qu'il le connaît bien, est également l'une des mesures de transparence que nous avons prises. Elle négocie avec une série d'entreprises, des systèmes qui pourraient répondre aux besoins du « Tholos » qui est en cours de conception, nous savons ce que nous voulons. C'est une question de prix et aussi de coproduction. Pour le « Tholos », nous demandons une coproduction. Nous ne demandons pas simplement d'acheter quelque chose pour l'apporter en Grèce. ALEXANDRA FOTAKI : C'est pourquoi les entreprises grecques critiquent le fait que le ministère devrait les intégrer dans la chaîne de production plus large des systèmes et non pas de manière occasionnelle pour les commandes nationales. Il y a une telle... NIKOS DENDIAS : Je vais vous dire. ALEXANDRA FOTAKI : Parce que cela coûterait très cher si nous demandions que quelque chose soit fabriqué exclusivement pour les programmes grecs. NIKOS DENDIAS : Pour nous, lorsque nous choisissons un partenaire étranger pour nos systèmes avancés, l'un des éléments sur lesquels nous basons notre décision est l'investissement et le transfert de savoir-faire en Grèce. Nous faisons donc de notre mieux, et pour la première fois, nous avons fixé à 25 % la moyenne pondérée pour tous les systèmes. Nous avons annoncé l'Exposé afin d'assurer la transparence, nous faisons donc de notre mieux. Au-delà de cela, je tiens à clarifier une chose : tout se fera dans la transparence. Ce qui s'est passé dans le passé, qui a blessé le ministère, qui a blessé le monde politique, qui a blessé la société grecque, qui a conduit des ministres en prison, qui a ébranlé la confiance des citoyens grecs dans la façon dont nous gérons leur retard, ne se reproduiront pas ici. ALEXANDRA FOTAKI : Le centre d'information en cours de modernisation a éveillé mon intérêt. À quoi ressemblera ce « nouveau service de renseignement du ministère », pour ainsi dire ? NIKOS DENDIAS : Mais les besoins sont différents. Il existe deux sources principales, les sources humaines et les sources électroniques. Nous devons atteindre un certain niveau dans les deux domaines afin d'avoir une image claire de la diversité qui nous entoure, nous ne pouvons pas avancer à l'aveuglette. Vous savez, sinon, vous étiez confronté à un monde sans conflits, où vous espériez que tout serait en grande partie paisible, que l'économie continuerait à se développer, que tout le monde s'entendrait, mais nous sommes dans un monde rempli de guerres et d'instabilité. Nous sommes obligés d'avoir une vision claire. Ici, dans notre région immédiate, il y a déjà deux « États défaillants », la Syrie et la Libye. En Afrique subsaharienne, qui nous affecte également, et pas seulement en raison des flux migratoires, se trouve le « paradis » des djihadistes. Le Caucase du Sud est également instable. L'Iran, l'Irak, où que vous tourniez la tête, vous voyez des sources d'instabilité et des problèmes, vous ne pouvez pas avancer à l'aveuglette. Vous êtes obligé d'avoir une vision claire du terrain qui vous entoure. Pourquoi ? Parce que votre travail consiste à comprendre les défis afin d'assurer la sécurité des citoyens grecs. ELENI STERGIOU : Cette discussion a été très intéressante et, en vérité, nous avons dit beaucoup de choses en peu de temps. Nous attendons donc le projet de loi qui, comme vous l'avez dit, sera présenté au Conseil des ministres immédiatement après le retour de toute la Government du Salon international de Thessalonique. Vous vous réunissez pour travailler par ministère, puis il y aura le vote à la Chambre. Nous vous remercions donc vivement, Monsieur le Ministre, pour cette discussion. NIKOS DENDIAS : Je vous remercie chaleureusement. ELENI STERGIOU : Je tiens également à remercier mes collègues ici présents pour cette discussion, Alexandra Fotaki et Yiannis Baskakis.
  11. Ce serait pas plutôt des A400M pour remplacer les Il-76 et des C390 pour remplacer les An-12 ?
  12. En mai on a eu vent d'une potentielle vente d'A400M a l'Ouzbékistan (par le biais de la Turquie), je sais pas si les négociations on avancés. Ce serait pour remplacer les Il-76 ? Sont-ils toujours en service ? 3 seraient encore en service --> https://www.flightglobal.com/download?ac=106507 Aussi est-ce que l'Ouzbékistan a bien commandé des C-390 ? Apparemment, deux ont été commandés en 2024, mais je ne trouve rien concernant une signature officielle --> https://www.xabar.uz/mahalliy/ozbekiston-braziliyaning-embraer-harbiy-yuk-samolyotla
  13. Titus K

    Virginia class US

    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7359162081650085891 Une étape clé pour les UUV lancés par des sous-marins, et Exail est fier d'en faire partie ! Mission Technologies, une division de HII, Woods Hole Oceanographic Institution et l'US Navy Naval Undersea Warfare Center Division Newport ont récemment annoncé une étape importante : la validation réussie du #REMUS620 pour le lancement et la récupération via des tubes torpilles sous-marins de classe Virginie, une capacité cruciale pour étendre la portée des UUV lancés à partir de sous-marins. Chez Exail, nous sommes fiers de contribuer à cette percée --> Le REMUS 620 s'appuie sur notre série Phins Compact comme seul système de navigation inertielle, guidant le véhicule avec précision dans les environnements à haute pression niés par GNSS. Conçu pour les plates-formes compactes comme les MUUV Prouvé dans les déploiements navals et scientifiques du monde réel Offre une navigation précise sur des missions prolongées Alors que les marines évoluent vers des opérations distribuées et autonomes sous la surface, nos systèmes de navigation permettent la prochaine génération de capacités sous-marines, de manière fiable et précise.
  14. Un site officiel pour les EPC --> https://europeanpatrolcorvette.eu/ Nouvelle vidéo ici avec des variantes --> https://europeanpatrolcorvette.eu/wp-content/uploads/2024/11/Hologram-final.mp4
  15. Suite --> Pourquoi redonner vie à la friche de La Londe ? « Le site jouit d’une situation absolument exceptionnelle, avec un accès direct à la mer, et la proximité de nos clients et partenaires : la Marine nationale à Toulon, la DGA (Toulon, Ile du Levant) mais aussi l’Ifremer (La Seyne-sur-Mer) et d’autres dronistes comme Exail ou SeaOwl », explique Aurore Neuschwander, directrice de l’activité drones, systèmes autonomes et armes sous-marines de Naval Group. Notre objectif est d’en faire une vitrine du savoir-faire français sur les drones navals. Ce sera un site unique en Europe. » Naval Group (4,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 15 300 salariés) rapatriera sur le site les salariés de son usine de torpilles de Gassin, près de Saint-Tropez, ainsi que quelques équipes des sites d’Ollioules et de Toulon-Lagoubran. Le champ d’activité sera large, le groupe fabriquera à La Londe : les torpilles du groupe (MU-90, F-21), les contre-mesures Canto (dispositifs de défense anti-torpilles), toute une gamme de drones sous-marins et de surface, du petit engin de quelques dizaines de centimètres jusqu’au Seagent XL, drone océanique de longue portée de 10 mètres de long et 10 tonnes. « On pourra même aller un peu au-delà de 10 tonnes », assure Aurore Neuschwander.
  16. Titus K

    US Air Force

    Podcast du Mitchell institute sur l'état le l'Air Force, avec des anciens militaires ... le constat est assez pessimiste
  17. Titus K

    Airbus Helicopters H160

    https://www.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2025-07-japans-nagoya-city-fire-bureau-orders-airbus-h160 The new H160 will be configured for search and rescue, and aerial firefighting missions, and can be installed with either a firefighting bucket or a belly-mounted water tank, enhancing its capability to support ground crew in wildfire suppression.
  18. Comment une mission top secrète des SEAL Team 6 en Corée du Nord a échoué https://www.nytimes.com/2025/09/05/us/navy-seal-north-korea-trump-2019.html L’opération de 2019, approuvée par le président Trump, visait un avantage stratégique. Elle a laissé des Nord-Coréens non armés morts. Un groupe de Navy SEALs émergea de l’océan noir comme de l’encre, par une nuit d’hiver au début de 2019, et se glissa jusqu’à une côte rocheuse en Corée du Nord. Ils étaient en mission top secrète, si complexe et lourde de conséquences que tout devait absolument se dérouler parfaitement. L’objectif était d’installer un dispositif électronique qui permettrait aux États-Unis d’intercepter les communications du dirigeant reclus de la Corée du Nord, Kim Jong-un, alors en pleine négociation nucléaire de haut niveau avec le président Trump. La mission avait le potentiel de fournir aux États-Unis un flux continu de renseignements précieux. Mais elle impliquait de faire opérer des commandos américains sur le sol nord-coréen — un geste qui, s’il était découvert, pouvait non seulement faire échouer les pourparlers, mais aussi provoquer une crise d’otages ou un conflit croissant avec un adversaire doté de l’arme nucléaire. Le risque était tel qu’il nécessitait l’approbation directe du président. Pour l’opération, l’armée choisit l’escadron rouge du SEAL Team 6 — la même unité qui avait tué Oussama ben Laden. Les SEALs s’entraînèrent pendant des mois, conscients que chaque geste devait être parfait. Mais lorsqu’ils atteignirent, cette nuit-là, ce qu’ils pensaient être une côte déserte, vêtus de combinaisons noires et de lunettes de vision nocturne, la mission s’effondra rapidement. Un bateau nord-coréen surgit de l’obscurité. Des lampes torches depuis la proue balayèrent la mer. Craignant d’avoir été repérés, les SEALs ouvrirent le feu. En quelques secondes, tous les occupants du bateau nord-coréen étaient morts. Les SEALs se replièrent en mer sans avoir installé le dispositif d’écoute. L’opération de 2019 n’a jamais été reconnue publiquement, ni même évoquée, ni par les États-Unis ni par la Corée du Nord. Les détails restent classifiés et sont révélés ici pour la première fois. L’administration Trump n’avait pas informé les principaux membres du Congrès chargés de superviser les opérations de renseignement, ni avant ni après la mission. Ce défaut de notification pouvait avoir constitué une violation de la loi. La Maison-Blanche a refusé de commenter. Ce récit repose sur des entretiens avec deux douzaines de personnes, dont des responsables civils, des membres de la première administration Trump et des militaires actuels et anciens ayant connaissance de la mission. Tous ont parlé sous couvert d’anonymat, en raison du caractère classifié de l’opération. Plusieurs d’entre eux ont expliqué qu’ils avaient accepté d’en parler car ils craignaient que les échecs des opérations spéciales soient souvent occultés par le secret gouvernemental. Si le public et les décideurs ne connaissent que les succès très médiatisés — comme le raid qui avait tué ben Laden au Pakistan —, ils risquent de sous-estimer les risques extrêmes que prennent les forces américaines. L’opération militaire menée sur le sol nord-coréen, à proximité des bases américaines en Corée du Sud et dans la région du Pacifique, risquait aussi de déclencher un conflit plus vaste avec un adversaire hostile, nucléarisé et fortement militarisé. Le New York Times avance avec prudence lorsqu’il s’agit de rapporter des opérations militaires classifiées. Le journal a volontairement retenu certaines informations sensibles concernant la mission en Corée du Nord, car elles pourraient affecter de futures opérations spéciales et missions de renseignement. On ne sait pas clairement ce que la Corée du Nord a pu découvrir au sujet de la mission. Mais l’opération des SEALs constitue un chapitre d’un effort américain de plusieurs décennies pour engager la Corée du Nord et limiter ses programmes d’armes nucléaires. Presque rien de ce qu’ont tenté les États-Unis — ni les promesses de relations plus étroites, ni la pression des sanctions — n’a fonctionné. En 2019, M. Trump faisait une démarche personnalisée auprès de M. Kim, à la recherche d’une percée qui avait échappé à ses prédécesseurs. Mais ces pourparlers s’effondrèrent, et le programme nucléaire nord-coréen s’accéléra. Le gouvernement américain estime désormais que la Corée du Nord dispose d’environ 50 armes nucléaires et de missiles capables d’atteindre la côte ouest des États-Unis. M. Kim a promis de continuer à développer son arsenal nucléaire « de façon exponentielle » afin de dissuader ce qu’il appelle les provocations américaines. Angles morts La mission des SEALs visait à combler un angle mort stratégique. Depuis des années, les agences de renseignement américaines trouvaient presque impossible de recruter des sources humaines et d’intercepter des communications dans l’État autoritaire et fermé qu’est la Corée du Nord. Obtenir un aperçu de la pensée de M. Kim devint une priorité élevée lorsque M. Trump arriva pour la première fois à la Maison-Blanche. Le dirigeant nord-coréen paraissait de plus en plus imprévisible et dangereux, et sa relation avec M. Trump avait oscillé de manière erratique entre des lettres d’amitié et des menaces publiques de guerre nucléaire. En 2018, les relations semblaient évoluer vers la paix. La Corée du Nord avait suspendu ses essais nucléaires et balistiques, et les deux pays avaient ouvert des négociations, mais les États-Unis avaient encore très peu d’informations sur les intentions de M. Kim. Au milieu de cette incertitude, les agences de renseignement américaines révélèrent à la Maison-Blanche qu’elles disposaient d’une solution au problème du renseignement : un dispositif électronique nouvellement mis au point, capable d’intercepter les communications de M. Kim. Le problème était que quelqu’un devait s’infiltrer et l’installer. Image : M. Trump et M. Kim se sont rencontrés à l’hôtel Metropole à Hanoï, Vietnam, en février 2019. Crédit… Doug Mills/The New York Times La tâche fut confiée au SEAL Team 6 en 2018, selon des responsables militaires. Même pour le Team 6, la mission serait extraordinairement difficile. Des SEALs, plus habitués à des raids rapides dans des endroits comme l’Afghanistan et l’Irak, devaient survivre pendant des heures dans une mer glaciale, passer à travers les forces de sécurité à terre, effectuer une installation technique de haute précision, puis repartir sans être détectés. S’échapper sans être repérés était vital. Lors du premier mandat de M. Trump, les hauts responsables du Pentagone croyaient que même une petite action militaire contre la Corée du Nord pouvait provoquer des représailles catastrophiques de la part d’un adversaire disposant d’environ 8 000 pièces d’artillerie et de lance-roquettes pointés vers les quelque 28 000 soldats américains en Corée du Sud, ainsi que de missiles nucléaires capables d’atteindre les États-Unis. Mais les SEALs pensaient pouvoir mener la mission à bien parce qu’ils avaient déjà accompli quelque chose de semblable. En 2005, selon des personnes au fait de l’opération, des SEALs avaient utilisé un mini-sous-marin pour débarquer en Corée du Nord et repartir sans être remarqués. L’opération de 2005, menée sous la présidence de George W. Bush, n’avait jamais été rapportée publiquement auparavant. Les SEALs proposaient de recommencer. À l’automne 2018, alors que des pourparlers de haut niveau avec la Corée du Nord étaient en cours, le Joint Special Operations Command, qui supervise le Team 6, obtint l’approbation de M. Trump pour commencer les préparatifs, selon des responsables militaires. On ignore si l’intention de M. Trump était de gagner un avantage immédiat dans les négociations ou si l’objectif était plus large. Le Joint Special Operations Command a refusé de commenter. Le plan prévoyait que la Marine fasse discrètement approcher un sous-marin nucléaire d’attaque, long de près de deux terrains de football, dans les eaux au large de la Corée du Nord, puis déploie une petite équipe de SEALs à bord de deux mini-sous-marins, chacun de la taille d’une orque, qui devaient avancer silencieusement jusqu’à la côte. Les mini-sous-marins étaient dits « humides » (wet subs), ce qui signifiait que les SEALs y voyageaient immergés dans une eau de mer à environ 4 °C pendant deux heures pour atteindre la côte, équipés de bouteilles d’oxygène et de combinaisons chauffantes pour survivre. Image : Un sous-marin nucléaire américain à propulsion guidée participe à des exercices près d’Okinawa, Japon, en 2021. Un sous-marin similaire transporta une équipe de SEALs jusqu’aux eaux au large de la Corée du Nord en 2019. Crédit… U.S. Marine Corps, via Department of Defense Près de la plage, les mini-sous-marins devaient libérer un groupe d’environ huit SEALs qui nageraient jusqu’à la cible, installeraient le dispositif, puis replongeraient pour rejoindre la mer. Mais l’équipe faisait face à une grave limitation : elle devait avancer presque à l’aveugle. D’ordinaire, les forces spéciales disposent de drones qui survolent la zone au cours d’une mission, diffusant en direct des vidéos haute définition de la cible, que les SEALs sur le terrain et les hauts responsables dans des centres de commandement éloignés peuvent utiliser pour diriger l’opération en temps réel. Souvent, ils peuvent même intercepter les communications ennemies. Mais en Corée du Nord, tout drone aurait été immédiatement repéré. La mission devait donc s’appuyer sur des satellites en orbite et des avions-espions volant à haute altitude dans l’espace aérien international, capables seulement de fournir des images fixes et relativement peu détaillées, selon des responsables. Ces images n’arrivaient pas en temps réel, mais avec un délai de plusieurs minutes au mieux. Et même alors, elles ne pouvaient pas être transmises aux mini-sous-marins, car une seule transmission cryptée pouvait trahir la mission. Tout devait être accompli dans une quasi-absence de communications. Si quelque chose attendait les SEALs sur le rivage, ils ne le sauraient qu’au dernier moment. L’opération se détraque Le SEAL Team 6 s’était entraîné pendant des mois dans les eaux américaines et poursuivit ses préparatifs jusqu’aux premières semaines de 2019. En février, M. Trump annonça qu’il rencontrerait M. Kim pour un sommet nucléaire au Vietnam à la fin du mois. Pour la mission, le SEAL Team 6 s’associa à l’équipe sous-marine d’élite de la Marine, le SEAL Delivery Vehicle Team 1, qui pratiquait depuis des années l’espionnage avec mini-sous-marins. Les SEALs embarquèrent à bord du sous-marin nucléaire et mirent le cap sur la Corée du Nord. Lorsque le sous-marin atteignit l’océan ouvert, sur le point d’entrer en période de coupure de communications, M. Trump donna l’autorisation finale. On ignore quels facteurs M. Trump a pris en compte en approuvant la mission des SEALs. Deux de ses principaux responsables de la sécurité nationale à l’époque — son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, et le secrétaire à la Défense par intérim, Patrick M. Shanahan — ont refusé de commenter pour cet article. Le sous-marin s’approcha de la côte nord-coréenne et lança deux mini-sous-marins, qui se dirigèrent vers un point situé à environ 90 mètres du rivage, dans des eaux claires et peu profondes. Les planificateurs de mission avaient tenté de compenser l’absence de vidéo en direct par des mois d’observation des mouvements dans la zone. Ils avaient étudié les habitudes de pêche et choisi un moment où le trafic maritime serait rare. Les renseignements indiquaient que si les SEALs arrivaient silencieusement au bon endroit, en pleine nuit d’hiver, ils avaient peu de chances de croiser qui que ce soit. Image : La côte de la Corée du Nord, photographiée en 2018, est fréquentée par de petits bateaux de pêche. Crédit… Ed Jones/Agence France-Presse — Getty Images La nuit était calme et la mer d’huile. Tandis que les mini-sous-marins glissaient vers la cible, leurs capteurs confirmaient que le renseignement était exact. Le rivage semblait vide. Les mini-sous-marins atteignirent l’endroit où ils devaient se poser sur le fond marin. C’est là que l’équipe commit ce qui pourrait avoir été la première de trois petites erreurs, apparemment insignifiantes à ce moment-là, mais qui allaient peut-être condamner la mission. Dans l’obscurité, le premier mini-sous-marin se posa sur le fond comme prévu, mais le second dépassa l’emplacement et dut faire demi-tour, selon des responsables. Le plan prévoyait que les mini-sous-marins soient stationnés dans la même orientation, mais après le demi-tour du second, ils se retrouvaient tournés en sens opposé. Le temps étant limité, le groupe décida de libérer l’équipe de plage et de corriger le problème de positionnement plus tard. Les trappes coulissantes des sous-marins s’ouvrirent, et les SEALs — tous armés d’armes non traçables chargées de munitions tout aussi impossibles à identifier — nagèrent silencieusement sous l’eau vers la rive avec le dispositif d’écoute. Tous les quelques mètres, les SEALs émergeaient à la surface de l’eau noire pour scruter les environs. Tout paraissait clair. Ce fut peut-être une deuxième erreur. Flottant dans l’obscurité se trouvait un petit bateau. À bord, un équipage de Nord-Coréens, difficile à distinguer car les capteurs des lunettes de vision nocturne des SEALs étaient conçus en partie pour détecter la chaleur, et les combinaisons des Nord-Coréens étaient refroidies par l’eau glaciale. Les SEALs atteignirent la rive en pensant être seuls et commencèrent à retirer leur équipement de plongée. La cible n’était plus qu’à quelques centaines de mètres. Pendant ce temps, près des mini-sous-marins, les pilotes repositionnaient celui qui était mal orienté. Avec les trappes du cockpit ouvertes pour assurer la visibilité et la communication, un pilote fit vrombir le moteur électrique et fit pivoter l’engin. Ce fut probablement une troisième erreur. Certains SEALs spéculèrent plus tard, lors des débriefings, que le sillage du moteur avait pu attirer l’attention du bateau nord-coréen. Et si l’équipage avait entendu un bruit d’éclaboussure et tourné la tête, il avait peut-être aperçu la lueur provenant des cockpits ouverts des sous-marins dans l’eau sombre. Le bateau commença à se diriger vers les mini-sous-marins. Les Nord-Coréens balayaient la surface de l’eau avec des lampes de poche et parlaient comme s’ils avaient remarqué quelque chose. Certains pilotes de mini-sous-marins déclarèrent par la suite aux responsables, lors des débriefings, que de leur point de vue, en observant depuis les profondeurs à travers l’eau claire, le bateau semblait toujours à une distance sûre, et ils doutaient que les mini-sous-marins aient été repérés. Mais pour les SEALs sur la plage, la perception était toute autre. Dans la mer noire et sans repères, le bateau leur paraissait pratiquement au-dessus des mini-sous-marins. Image : Un mini-sous-marin de la Navy, appelé SEAL Delivery Vehicle, lors d’un exercice en 2007. Des engins similaires furent utilisés lors de la mission de 2019. Crédit… U.S. Navy, via Department of Defense Avec les communications coupées, il n’y avait aucun moyen pour l’équipe à terre de consulter les mini-sous-marins. Les faisceaux lumineux du bateau balayaient la surface. Les SEALs ignoraient s’ils faisaient face à une patrouille de sécurité en chasse ou à un simple équipage de pêcheurs inconscients de la mission à haut risque qui se jouait autour d’eux. Un homme du bateau nord-coréen plongea dans la mer. Si l’équipe à terre rencontrait des ennuis, le sous-marin nucléaire avait un groupe de SEALs en renfort prêts à intervenir avec des embarcations pneumatiques rapides. Plus au large, des aéronefs furtifs à voilure tournante stationnés sur des navires de l’U.S. Navy attendaient avec d’autres troupes des forces spéciales, prêtes à intervenir si nécessaire. Les SEALs se retrouvèrent face à une décision critique, mais il n’y avait aucun moyen d’en discuter. Le commandant de mission se trouvait à plusieurs kilomètres, à bord du grand sous-marin. Sans drones ni communications, de nombreux avantages technologiques dont les SEALs dépendaient d’ordinaire leur étaient retirés, laissant une poignée d’hommes en néoprène trempé, incertains de la marche à suivre. Alors que l’équipe de la plage observait le Nord-Coréen dans l’eau, le SEAL le plus gradé sur place prit une décision. Sans un mot, il épaula son fusil et tira. Les autres SEALs firent instinctivement de même. Compromission et fuite Si les SEALs n’étaient pas sûrs que la mission avait été compromise avant de tirer, ils n’avaient plus aucun doute après. Le plan exigeait que les SEALs abandonnent immédiatement la mission s’ils rencontraient qui que ce soit. Les forces de sécurité nord-coréennes pouvaient arriver d’un moment à l’autre. Il n’y avait plus le temps d’installer le dispositif. L’équipe à terre nagea jusqu’au bateau pour s’assurer que tous les Nord-Coréens étaient morts. Ils ne trouvèrent ni armes ni uniformes. Les indices suggéraient que l’équipage, qui comptait selon les personnes informées de la mission deux ou trois membres, étaient des civils plongeant pour ramasser des coquillages. Tous étaient morts, y compris l’homme qui était dans l’eau. Des responsables au courant de la mission déclarèrent que les SEALs tirèrent les corps dans la mer afin de les cacher aux autorités nord-coréennes. L’un d’eux ajouta que les SEALs avaient percé les poumons des membres de l’équipage avec des couteaux pour s’assurer que les corps couleraient. Les SEALs regagnèrent les mini-sous-marins et envoyèrent un signal de détresse. Croyant que les SEALs étaient en danger imminent de capture, le grand sous-marin nucléaire manœuvra en eaux peu profondes, près du rivage, prenant un risque considérable pour les récupérer. Il se précipita ensuite vers l’océan ouvert. Tout le personnel militaire américain s’échappa sain et sauf. Immédiatement après, des satellites espions américains détectèrent une montée d’activité militaire nord-coréenne dans la zone, selon des responsables américains. La Corée du Nord ne fit aucune déclaration publique sur les décès, et les responsables américains dirent qu’il n’était pas clair si les Nord-Coréens avaient jamais reconstitué ce qui s’était passé ni identifié les responsables. Le sommet nucléaire du Vietnam eut lieu comme prévu à la fin février 2019, mais les pourparlers s’achevèrent rapidement sans accord. En mai, la Corée du Nord avait repris ses essais de missiles. M. Trump et M. Kim se rencontrèrent une fois de plus en juin dans la zone démilitarisée entre les deux Corées. Cela donna lieu à une mise en scène télévisée spectaculaire, M. Trump allant même jusqu’à franchir la frontière en Corée du Nord. Mais cette brève rencontre ne produisit guère plus qu’une poignée de main. Dans les mois qui suivirent, la Corée du Nord tira plus de missiles que n’importe quelle autre année précédente, y compris certains capables d’atteindre les États-Unis. Depuis, estiment les États-Unis, la Corée du Nord a accumulé 50 ogives nucléaires et le matériel pour en produire environ 40 de plus. Une trajectoire inégale L’échec de la mission des SEALs entraîna une série de révisions militaires au cours du premier mandat de M. Trump. Celles-ci conclurent que le meurtre de civils était justifié par les règles d’engagement, et que la mission avait échoué en raison d’un enchaînement de circonstances malheureuses qu’il était impossible de prévoir ou d’éviter. Les conclusions restèrent classifiées. L’administration Trump n’informa jamais les dirigeants des principales commissions du Congrès, chargées de superviser les activités militaires et de renseignement, de l’opération ou de ses conclusions, selon des responsables gouvernementaux. Ce faisant, l’administration Trump aurait pu violer la loi fédérale, estima Matthew Waxman, professeur de droit à l’université Columbia, qui occupa des postes liés à la sécurité nationale sous l’ancien président George W. Bush. M. Waxman expliqua que la loi comporte des zones grises qui laissent aux présidents une certaine latitude sur ce qu’ils doivent communiquer au Congrès. Mais pour les missions les plus conséquentes, l’obligation d’informer penche nettement du côté de la notification. « L’objectif est de s’assurer que le Congrès n’est pas tenu dans l’ignorance quand des choses majeures se produisent », déclara M. Waxman. « C’est exactement le genre d’opération dont les commissions auraient normalement été informées, et à propos de laquelle elles s’attendraient à être tenues au courant. » Beaucoup des personnes impliquées dans la mission furent ensuite promues. Mais l’épisode inquiéta certains responsables militaires expérimentés au courant de l’opération, car les SEALs ont un parcours irrégulier, resté en grande partie dissimulé par le secret pendant des décennies. Les unités d’élite des opérations spéciales se voient régulièrement confier certaines des missions les plus difficiles et dangereuses. Au fil des ans, les SEALs ont remporté un certain nombre de grands succès, notamment l’élimination de chefs terroristes, des sauvetages très médiatisés d’otages, et la neutralisation de Ben Laden, qui ont construit une image publique quasi surhumaine. Mais, pour certains militaires ayant travaillé avec eux, les SEALs ont la réputation de concevoir des missions excessivement audacieuses et complexes qui tournent mal. La mission inaugurale de l’équipe 6, lors de l’invasion de la Grenade par les États-Unis en 1983, en est un exemple. Le plan consistait à sauter en parachute en mer, à rejoindre la côte en vedettes rapides et à placer des balises pour guider les forces d’assaut vers l’aéroport de l’île. Mais l’avion des SEALs décolla en retard ; ils sautèrent de nuit et atterrirent dans des conditions orageuses, chargés d’un équipement lourd. Quatre SEALs se noyèrent, et les autres chavirèrent leurs vedettes rapides. L’aérodrome fut finalement saisi par des Rangers de l’armée qui parachutèrent directement sur le terrain. Image : Troupes américaines surveillant l’aérodrome de Point Salines après l’invasion de la Grenade en 1983. La mission inaugurale du SEAL Team 6, dirigée contre l’aéroport principal de l’île, tourna très mal. Crédit… Associated Press Depuis, les SEALs ont monté d’autres opérations complexes et audacieuses qui ont échoué, au Panama, en Afghanistan, au Yémen et en Somalie. Lors d’une mission de sauvetage en Afghanistan en 2010, les SEALs du Team 6 tuèrent accidentellement une otage qu’ils tentaient de libérer avec une grenade, puis trompèrent leurs supérieurs sur la façon dont elle était morte. En partie à cause de ce bilan, le président Barack Obama réduisit les missions des opérations spéciales à la fin de son second mandat et renforça la surveillance, réservant les raids commando complexes à des situations exceptionnelles comme les sauvetages d’otages. La première administration Trump annula de nombreuses de ces restrictions et réduisit le nombre de délibérations de haut niveau pour les missions sensibles. Quelques jours après son entrée en fonction en 2017, M. Trump contourna une grande partie du processus délibératif établi pour autoriser un raid du Team 6 sur un village au Yémen. Cette mission fit 30 morts parmi les villageois, un SEAL tué, et détruisit un avion de 75 millions de dollars. Lorsque le président Joseph R. Biden Jr. succéda à M. Trump, la gravité de la mission en Corée du Nord attira un nouvel examen. Le secrétaire à la Défense de M. Biden, Lloyd J. Austin III, ordonna une enquête indépendante, menée par le lieutenant-général responsable du bureau de l’inspecteur général de l’armée. En 2021, l’administration Biden informa des membres clés du Congrès des conclusions, selon un ancien responsable gouvernemental. Ces conclusions restent classifiées.
  19. Titus K

    Marine suédoise

    Nouveau communiqué du FMV (DGA Suédoise) qui semble quand même enterrer le plan originel d'un navire sur mesure Babcock-saab Confiance ! Prochaine étape pour les nouveaux navires de surface https://www.fmv.se/aktuellt--press/aktuella-handelser/nasta-fas-for-nya-ytstridsfartyg/#:~:text=Vid FMV pågår sedan 2021,och funktioner fartygen ska ha. Depuis 2021, l’Administration suédoise du matériel de défense (FMV) travaille au développement de nouveaux navires de surface pour les Forces armées. Au premier semestre 2025, la phase de définition de produit a été achevée. Elle avait pour objectif de développer un nouveau type de navire et de définir les exigences techniques et les fonctions que les bâtiments devront posséder. L’ambition affichée a été que les différents systèmes intégrés au navire – systèmes d’armes, capteurs et systèmes de commandement – présentent un haut degré de maturité technologique et soient de préférence éprouvés. « La phase de définition de produit a été une réussite et nous a donné une bonne vision de ce qui est nécessaire pour répondre aux capacités exigées par les Forces armées, en tenant compte des choix de systèmes envisagés et des fonctions techniques », déclare Olof Öhrström, chef de l’unité des systèmes navals à la FMV. Sur la base des résultats de cette phase, la FMV a reçu une nouvelle orientation de la part des Forces armées : étudier des options d’acquisition reposant sur des produits existants sur le marché, les « navires catalogue ». L’objectif est de parvenir à des navires qui répondent globalement aux besoins des Forces armées en matière de capacités, de cadre budgétaire et, surtout, de délais de livraison. La FMV explore le marché L’agence mène désormais une étude de marché, un processus lancé au début de l’été. « Nous avons rencontré plusieurs acteurs différents et nous travaillons maintenant intensivement à évaluer les informations recueillies. Ce processus se poursuivra jusqu’à la fin de l’année, et le plan actuel est de signer un contrat avec un fournisseur sélectionné au cours du premier semestre 2026 », explique Olof Öhrström. Et un échange intéressant entre des Anglais et CorporalFrisk sur twitter, comme suspecté l'article du FT était bien trop optimiste --> https://x.com/FennellJW/status/1963555208266399933
  20. Titus K

    Marine Danoise

    A part le quad pack ESSM, je vois pas en quoi cette Witcher modifié serait meilleure qu'une FDI au standard Grec ? Aster 30 B1/B1NT, RAM, meilleurs délais de livraison, une veritable suite ASM de 1er rang, 2 autres utilisateurs en Europe ... Encore une fois je pense qu'ils recherchent quelque chose de plus lourd qu'un FDI, mais dans les produits disponibles rapidement je vois pas ce qu'il y aurait de vraiment mieux. A moins d'attendre les F127 Allemandes, les croiseurs Italiens ou les FuAD Néerlandaise
  21. Oui ca donne l'impression qu'il y a pas vraiment de stratégie commerciale pour séduire a l'export ...
  22. Titus K

    Marine Danoise

    Comme ils veulent une livraison rapide, les premiers de série peuvent etre construit a l'étranger. Page précédente un message du mindef DK a ce propos. D'où les 3 premieres T31 (sur 6) assemblées en écosse, ou des FDI assemblées à Lorient.
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