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Titus K

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Tout ce qui a été posté par Titus K

  1. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Le BSAOM Dumon D'Urville etait avec la frégate Van Amstel
  2. On a une idée de ce que ca reprente en passant d'une cadence 1 à 4 ?
  3. C'est surtout pour l'Offshore et le transport de VIP le 175 il me semble. Lors de la competition aux UK pour le remplacement des Puma, un des avantages du 175 mis en avant c'est qu'il conserverait un très long rayon d'action même bien chargé De ce que j'ai compris pour le H160, il fallait un appareil moderne pour concurrencer l'AW139 qui a été un gros succés pour Leonardo (~1300 livrés en ~20 ans). Le dauphin/Panther/H155 n'est plus que produit en Corée du Sud par KAI qui a récupéré la FAL Francaise depuis 2020 afin de fabriquer les LAH et LCH.
  4. Titus K

    Marine Grecque

    Les 2 premières FDI se croisent à la mer FDI HN «KIMON» : Contre les vents de l’Atlantique Le sprint final des essais avant que le drapeau grec ne soit hissé https://www.onalert.gr/eksoplismoi/fdi-hn-kimon-kontra-stoys-anemoys-toy-atlantikoy-to-teleytaio-sprint-ton-dokimon-prin-ypsothei-i-galanoleyki/645127/ L’image parle d’elle-même. À des dizaines de milles au large de Lorient, dans l’Atlantique, la première frégate grecque de type FDI HN « KIMON » navigue aux côtés de la française « Amiral Ronarc’h », tandis que de forts vents soufflent dans la région et que la mer, déjà de force 4, se dégrade progressivement. Et pourtant, le navire poursuit imperturbablement ses essais. La vidéo publiée par Naval Group montre les moments où la « KIMON » affiche une stabilité de coque exemplaire, pendant que l’équipage grec teste l’ensemble des systèmes. Selon les informations en provenance de France, les essais en mer se déroulent sans problème et, si le rythme se maintient, ils devraient s’achever dans les prochains jours. Le navire est revenu au chantier naval pour les vérifications et les ajustements finaux, avant de reprendre très prochainement la mer pour les évaluations finales. Si tout se déroule comme prévu, la cérémonie de remise et la levée du pavillon grec sont fixées au 18 décembre 2025. Les essais dans les conditions réelles de l’Atlantique Le choix de Naval Group de publier des images de la « KIMON » naviguant parallèlement à l’« Amiral Ronarc’h » n’est pas anodin. En haute mer et par mauvais temps, les conditions réelles sont les plus révélatrices : houle, rafales, couple, roulis, comportement des superstructures, niveau de bruit, tenue à grande vitesse. Par mer de force 4 et vent soutenu, la « KIMON » démontre que sa plateforme — coque et systèmes mécaniques — fonctionne avec une marge de sécurité. Dans de telles conditions, chaque réaction du navire et chaque vibration ressentie sur les consoles sont enregistrées, analysées et évaluées. La présence parallèle de l’« Amiral Ronarc’h » offre également un point de comparaison direct. Avec deux unités de conception identique évoluant côte à côte, l’équipe d’essais dispose d’une référence immédiate : accélérations, distances d’arrêt, comportement des radars dans le clutter, fonctionnement des systèmes de stabilisation, tout est minutieusement contrôlé. La navigation simultanée des deux premières FDI revêt aussi une forte portée symbolique. À la force 4, la frégate affronte des vagues de 1,25 à 2,5 mètres et un vent dont l’angle d’incidence varie sans cesse. Cela met la plateforme à rude épreuve, tant sur le plan structurel que fonctionnel : Réponse du gouvernail lors de manœuvres brusques et maintien de la trajectoire. Propulsion : comportement de l’étrave, risques de cavitation, fiabilité des lignes d’arbre. Stabilité des capteurs : performance radar dans le clutter, stabilisation des systèmes électro-optiques. Réactions des superstructures : charges aérodynamiques, protection des antennes. Cette troisième et plus exigeante phase d’essais ne se résume pas à une simple sortie spectaculaire dans l’Atlantique. C’est un cycle continu : sortie – mesures – retour – analyses – corrections – nouvelle sortie. Le programme final d’essais en mer pour un navire de cette taille et de ce niveau technologique comprend : Hautes vitesses et manœuvres brusques : mesure des accélérations/décélérations, tenue de cap, virages en « S », arrêt d’urgence. Comportement de la propulsion : températures, lubrification, vibrations, consommation, automatisations. Système de combat (SETIS) : fusion des données, latence, attribution des cibles, règles d’engagement simulées. Radar Sea Fire 500 (AESA) : poursuite multi-cibles, résistance aux interférences, précision en mer agitée. Systèmes électro-optiques / PASEO XLR & STIR : stabilité d’image, verrouillage, transfert de cible lors de tirs ou simulations. Suite ASM : sonar de coque et sonar à profondeur variable, niveaux de bruit, coopération avec l’hélicoptère MH-60R dans des eaux de températures différentes. Contre-mesures ECM / leurres & anti-drones : délais de détection, réaction face à des essaims, gestion des consommables. Architecture navale : étanchéité, répartition des masses, comportement des superstructures, tests des portes étanches. Les remarques finales issues de ces essais sont transformées en ordres de modifications techniques, à clore avant l’embarquement complet de l’armement. Le travail discret de l’équipage Derrière les chiffres se cache la course contre la montre des marins. Les 128 marins grecs de la « KIMON » vivent désormais à un rythme 24 h/24, 7 j/7. Ils apprennent concrètement leur nouveau « foyer » : couloirs, ponts, zones de vie, postes de combat. Ils s’entraînent à la gestion des pannes isolées et à la distribution d’énergie. Ils s’exercent au damage control, clé invisible de la survie de tout navire. En parallèle, des officiers issus des frégates « NEARCHOS » et « FORMION » participent aux essais, afin que l’expertise soit diffusée en amont et que le délai d’intégration des prochains bâtiments soit réduit. Une « tour » de défense aérienne Avec les missiles ASTER 30 et le radar Sea Fire 500, la « KIMON » devient une véritable plateforme de défense aérienne. Le radar AESA doit détecter des cibles dans le clutter et malgré les interférences, même en forte mer. Les images tournées par mauvais temps sont précieuses, car elles démontrent la stabilité des mâts et le fonctionnement des antennes sans perturbations compromettant la poursuite des cibles. Concrètement, cela signifie que la Marine grecque disposera d’une plateforme capable de remplir des missions de défense aérienne de zone dans des conditions difficiles, et de coopérer avec les Rafale, F-16 Viper et, à terme, F-35, en partageant en temps réel la situation tactique. ASM : l’avantage silencieux L’Atlantique, avec ses courants et ses thermoclines, constitue un terrain exigeant pour les essais anti-sous-marins. La « KIMON » est équipée d’un sonar de coque et d’un sonar à profondeur variable, capables de percer les couches de bruit et de fournir une image claire dans un environnement sonore complexe. La coordination avec l’hélicoptère MH-60R Romeo confère portée et rapidité d’intervention. Calendrier : retour au chantier – nouvelle sortie – validation finale La « KIMON » est déjà revenue au chantier naval pour inspections et réglages fins, étape typique de la troisième phase d’essais. Après les corrections, une nouvelle sortie est prévue pour les mesures de validation. Si tout est conforme, le navire rejoindra Brest pour recevoir son armement complet et subir les derniers tests d’acceptation. Avec la « KIMON » et les trois autres FDI, la Marine grecque se dote de : Un centre de défense aérienne de zone en surface. Un nœud réseau-centré interopérable avec les forces aériennes et terrestres. Une plateforme ASM à empreinte acoustique réduite et grande portée. Un navire « numérique » à architecture IT intégrée. Combinées à l’éventuelle acquisition des frégates italiennes Bergamini, à la modernisation des MEKO, à la mise à niveau des vedettes lance-missiles et sous-marins, ainsi qu’à l’essor des drones de surface et aériens, ces capacités formeront un véritable « bouclier » maritime intégré. Un peu jaloux
  5. J'avais posté cette interniew de Rheinmetall dans le fil europe de la défense. Papperger ne cache pas ses intentions ....
  6. Se souvenir que le H160 civil fait 100kg de moins que prévu d'ailleurs, annoncé l'année derniere par AH
  7. Apparement non --> https://www.gifas.fr/press-summary/comment-airbus-helicopters-renforce-son-site-d-albacete-en-espagne L’usine d’Albacete (Sud de l’Espagne) d’Airbus Helicopters va renforcer son importance au sein du groupe européen dans les années à venir. Inaugurée en 2007, elle est devenue le centre d’expertise pour les poutres de toute la gamme d’Airbus Helicopters, dont celle du H160. Dès 2023, l’usine hébergera un hub logistique de 50 000 m2 pour les composants destinés aux lignes d’assemblages du groupe, avec un entrepôt opéré par Daher. Le site va aussi se configurer en vue du rétrofit des Tigre français et espagnols au standard Mk3. Le site de Marignane (Bouches-du-Rhône) sera chargé des trois prototypes, et Albacete assurera l’assemblage final de la série française (livrable à partir de 2029) et espagnole (livrable à partir de 2030).
  8. Si je me souviens bien, @Cazadores de montaña avait indiqué que la ligne d'assemblage H175 serait déplacée en Espagne ? Je retrouve plus le message... mais ca rejoins ce que dit cet article --> https://verticalmag.com/news/airbus-to-expand-h160-final-assembly-line-with-production-target-of-60-per-year/ Jusqu’en août, le bâtiment était partagé avec la production du H175, mais celle-ci a désormais été transférée dans le même hall que celui du Tigre (hélicoptère d’attaque), afin de libérer de l’espace pour l’accélération du H160. Le Tigre Mk3 c'est bien en Espagne également non ?
  9. Et les 2 FDA vont être désarmées en 2038 et 2040, il devrait donc y avoir un programme "FDA NG" sur la periode 2035-40, en même temps que l'arrivée du PANG environ.
  10. Titus K

    Airbus Helicopters H160

    Tu te bases sur Aeroboek.nl ? https://www.aeroboek.nl/ab-160A.htm
  11. Premiere fois que je lis ce chiffre a l'occasion d'une commande de 6 H175 en Chine --> https://www.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2025-07-skyco-leasing-orders-six-additional-airbus-h175-helicopters 71 H175s have been delivered to date and have accumulated more than 250,000 flight hours. Bon 71 livré en 10 ans c'est peu quand même
  12. Titus K

    Eurofighter

    Officiel pour les 20 neufs --> https://www.eurofighter.com/news/eurofighter-welcomes-tuerkiye-as-new-partner-with-order-for-20-typhoon-jets Eurofighter Jagdflugzeug GmbH is proud to welcome the Republic of Türkiye as the newest member of the Eurofighter programme, following today’s announcement that the country will acquire 20 Eurofighter Typhoon jets. ... This important step marks Türkiye’s entry as a partner nation in the Eurofighter community and the tenth nation to operate the Typhoon – Europe’s most advanced multi-role combat aircraft. ... This new partnership further strengthens the Eurofighter programme’s position as the backbone of Europe’s air defence. It follows a series of recent orders from three of the four core Eurofighter nations: Germany (20 jets), Spain (25 jets), Italy (up to 24 jets).
  13. Titus K

    Gripen

    Il me semble vraiment que la cadence 4 est actée et de toute facon nécéssaire sur la periode 2028-29 (France, fin-Indonésie, EAU, Indian Navy, Serbie)... Bon c'est HS tout ca
  14. Titus K

    Eurofighter

    Ca pourrait être les 12 options que le Qatar allait signer (pour monter à 36) d'après ce que j'ai compris... mais c'est pas clair.
  15. https://x.com/Jeff21461/status/1982721750203879546 14 batteries et ~400 missiles IRIS-T SLM supplémentaires en Allemagne...
  16. Titus K

    Eurofighter

    Bon ca semble signé pour 44 Eurofighter en Turquie : 20 Tranche 4 neufs de la FAL UK 12 occasions du Qatar 12 occasions d'Oman Pour 11 milliards $ ... soit 3 milliards de plus que pour 42 Rafales F4 en Indonésie
  17. Titus K

    Gripen

    Pas du tout, le carnet de commande est LOIN d'etre rempli jusqu'en 2035. S'il y a passage à cadence 5 à partir de 2030, il reste ~260 Rafales disponibles d'ici 2035.
  18. Titus K

    Marine Néerlandaise

    Le programme ASWF prend encore plus de retard. Alors que la premiere livraison devait avoir lieu en 2029, la premiere découpe pourrait avoir lieu en 2027... on aura 3-4 de retard a mon avis... A ce rythme autrant faire une seule classe vraiment multimission (ASW+AAW) pour remplacer les fregates M et les LCF 6/8 pour les Pays-Bas et 2/3 pour la Belgique
  19. Titus K

    Marine suédoise

    J'ai fait le tour des systemes Suédois qu'on pourrait retrouver sur des FDI ... au‑delà des RWS et de l'artillerie, comme le Bofors 57 mm déjà présent sur les Gowind malaisiennes, ils pourraient demander l'intégration de ces systèmes : Missile anti-navire RBS15 au lieu de l'Exocet --> https://www.saab.com/products/the-rbs15-family Torpille légère Saab au lieu de la MU90 --> https://www.saab.com/products/lightweight-torpedo Consuite de tir Ceros 200 au lieu du STIR --> https://www.saab.com/products/ceros-200 EOS500 au lieu du Paseo XLR --> https://www.saab.com/products/eos-500 Mais surtout, je pense pense qu'il serait très interressant d'integrer le missile anti drones Nimbrix dans le LPM / MPLS de Naval Group, à la fois pour la Suède mais aussi pour les systèmes Francais et export. --> https://www.saab.com/products/nimbrix Je rapelle que d'après mer et marine, l'armement des frégates pourrait avoir lieu en Suède chez Saab justement : Pour aller vite, Stockholm a ouvert la voie à une production des coques à l’étranger et leur armement final à Karlskrona, à l’image de ce qui a été fait avec le bâtiment collecteur de renseignements Artemis. La marine suédoise veut en tous cas aller vite, puisqu’elle souhaite recevoir deux premières unités autour de 2030 et les deux autres avant 2035. Ce qui plaide clairement pour un design déjà développé et opérationnel, ce qui va être rapidement le cas de la FDI puisque la tête de série sera livrée avant la fin de cette année à la Marine nationale puis trois autres d’ici la fin 2026 à la Grèce. Naval Group, qui est aussi en compétition pour le programme des futures frégates norvégiennes, peut en tous cas satisfaire au calendrier suédois. Car son chantier de Lorient est dimensionné pour livrer deux FDI complètes par an. Si, en plus, une partie de la phase d’armement et d’essais des unités suédoises est conduite chez Saab à Karlskrona, cela sera d’autant plus simple.
  20. Commande de MMP par la Suède --> https://www.fmv.se/aktuellt--press/aktuella-handelser/kontrakt-om-serieleveranser-av-robotsystem-58/ Contrat pour les livraisons en série du système de missiles Robotsystem 58 La FMV (Agence suédoise de matériel de défense) a signé un contrat avec MBDA pour les livraisons en série du Robotsystem 58, qui est un système antichar de cinquième génération. Le système est connu internationalement sous le nom Akeron MP. La commande comprend les missiles, les unités de tir ainsi que les accessoires, ainsi que les adaptations et services nécessaires à l’intégration dans les unités des Forces armées suédoises. Depuis 2021, cette commande a été précédée par des activités étendues de tests, essais et formation, en étroite collaboration entre la FMV, les Forces armées suédoises, le FOI (Institut suédois de recherche sur la défense) et l’industrie. Cette commande fait partie de l’accord de coopération signé entre la Suède et la France en 2023. La coopération vise l’étude et le développement ultérieur de l’Akeron MP. La FMV représente la Suède, et la DGA (Direction générale de l’armement) représente la France.
  21. L’entreprise vise 40 livraisons civiles et 20 livraisons militaires par an — toutes issues de la même ligne. Pour cela, Airbus prévoit d’agrandir l’installation au-delà de ses murs actuels. Le fait de combiner les lignes civile et militaire permettra au programme d’être « résilient face aux fluctuations du marché », a précisé Chenot. La militarisation des Guépard sur la ligne d’assemblage commencera dès les premières étapes du processus, car : l’Armée de Terre exige que la cellule supporte 25 % de charge supplémentaire par rapport à la version civile la Marine demande encore 20 % de plus que l’Armée. L’appareil de base doit donc être renforcé en conséquence. Le responsable du programme détaille les progrès des essais du prototype du H160M Guépard https://verticalmag.com/news/program-head-details-h160m-guepard-prototype-test-progress/ Le premier prototype du H160M Guépard fait preuve d’une maturité “remarquable” lors de ses essais en vol, selon le responsable du programme. Le Guépard est développé pour les forces armées françaises dans le cadre du programme Hélicoptère Interarmées Léger (HIL), avec une commande initiale de 30 appareils. Ce besoin pourrait à terme atteindre jusqu’à 169 unités. L’appareil équipera les trois armées — Terre, Air et Marine — en remplacement de cinq types d’hélicoptères actuellement en service. Le premier des trois prototypes H160M a été achevé plus tôt cette année et a effectué son premier vol le 18 juillet. Cet appareil servira principalement à valider les performances de vol du type. Lors d’une visite de presse de l’usine de production du H160 au siège d’Airbus Helicopters à Marignane (France), Vincent Chenot, responsable du programme H160, a indiqué que l’équipe d’essais en vol avait déjà ouvert l’enveloppe de vol du Guépard, atteignant la Vne (vitesse à ne jamais dépasser). « Nous avons commencé à tester le comportement général, [et] nous avons commencé à travailler sur toutes les questions de vibrations », a-t-il expliqué. Les essais sur ces aspects, ainsi que sur la navigation, le comportement thermique, les données aérodynamiques et les avioniques de base, se poursuivront jusqu’à la mi-janvier. « Les essais se déroulent très bien, la maturité de tous les vols effectués avec le premier prototype est franchement exceptionnelle », a déclaré Chenot. Il a attribué ce résultat au travail réalisé en amont sur le banc d’essais système, ainsi qu’aux données recueillies lors des vols d’un H160 civil modifié servant à valider le comportement et l’aérodynamique du Guépard. En 2026, les essais se concentreront sur les systèmes de mission et l’intégration des différents capteurs. Le deuxième prototype est actuellement en assemblage et devrait effectuer son premier vol dans les prochains mois, a précisé Chenot. Cet appareil servira aux essais de résistance mécanique (pour déterminer la durée de vie des composants soumis aux charges de vol) ainsi qu’aux campagnes d’essais en conditions chaudes et froides. Le troisième et dernier prototype sera dédié au développement des spécificités de la version marine et débutera ses essais en 2027. « Il présente quelques différences de conception pour accueillir le radar tactique de la Marine, intégrer le harpon, et dispose de renforts structurels supplémentaires afin de supporter les charges liées aux appontages en conditions difficiles », a précisé Chenot. « C’est un véritable hélicoptère naval, le Guépard. Ce n’est pas un hélicoptère simplement capable d’aller sur un navire quand la mer est calme. C’est une solution navale avancée. » Le Guépard est doté de l’avionique FlytX de Thales, ainsi que d’un système de mission spécifique développé par Airbus. Le FlytX offre une surface d’affichage étendue pour les informations de vol et de mission, avec une interface tactile. Le concept vise à permettre un contrôle complet de la mission depuis le cockpit, sans opérateur dédié dans la cabine. « Nous sommes très satisfaits du niveau de maturité déjà atteint avec FlytX », a indiqué Chenot, en précisant que le système différait de l’Helionix (l’avionique civile d’Airbus), mais « conservait la même philosophie ». « Nous disposons d’un pilote automatique très avancé, et nous avons intégré de nombreuses innovations développées sur le H160 — le H160M s’appuiera sur tout cela. » Le H160M est conçu dès l’origine pour coopérer avec des drones et embarque des capteurs de nouvelle génération, dont le système optronique Safran Euroflir 410 et le radar Thales AirMaster C. Les premières livraisons du Guépard sont prévues pour l’Armée de Terre en 2028, suivies de la Marine nationale en 2030, puis de l’Armée de l’Air en 2032. Airbus espère proposer le H160M à l’export après son entrée en service au sein des forces françaises.
  22. Titus K

    Airbus Helicopters H160

    Airbus va agrandir la chaîne d’assemblage final du H160 avec un objectif de production de 60 appareils par an https://verticalmag.com/news/airbus-to-expand-h160-final-assembly-line-with-production-target-of-60-per-year/ Airbus Helicopters prévoit d’agrandir son site de production du H160 afin de répondre à la demande du marché civil — et de préparer le lancement de la production de la version militaire de l’appareil, le H160M Guépard. Le H160 est entré en service commercial en 2022, et plus de 50 exemplaires volent aujourd’hui à travers le monde, totalisant plus de 15 000 heures de vol cumulées. Lors d’une visite de presse de l’usine de production du H160 au siège d’Airbus Helicopters à Marignane (France), le responsable du programme, Vincent Chenot, a indiqué que la chaîne est encore en phase de montée en cadence afin de répondre à la demande. Le 100e H160 de série est déjà sur la ligne d’assemblage. Jusqu’en août, le bâtiment était partagé avec la production du H175, mais celle-ci a désormais été transférée dans le même hall que celui du Tigre (hélicoptère d’attaque), afin de libérer de l’espace pour l’accélération du H160. « Mais ce n’est pas suffisant », a déclaré Chenot. « Cette ligne permet de produire 35 à 40 hélicoptères par an, et à ce jour, notre objectif est d’en produire 60. » L’entreprise vise 40 livraisons civiles et 20 livraisons militaires par an — toutes issues de la même ligne. Pour cela, Airbus prévoit d’agrandir l’installation au-delà de ses murs actuels. Le fait de combiner les lignes civile et militaire permettra au programme d’être « résilient face aux fluctuations du marché », a précisé Chenot. La militarisation des Guépard sur la ligne d’assemblage commencera dès les premières étapes du processus, car : l’Armée de Terre exige que la cellule supporte 25 % de charge supplémentaire par rapport à la version civile la Marine demande encore 20 % de plus que l’Armée. L’appareil de base doit donc être renforcé en conséquence. Le système électrique sera également différent, afin d’intégrer un plus grand nombre de radios, systèmes de navigation et capteurs de mission. Le premier H160M de série devrait apparaître sur la ligne en 2027. Le secteur pétrolier et gazier constitue l’un des principaux marchés du H160. L’appareil y a fait ses débuts en 2024 avec PHI dans le golfe du Mexique. Il a également effectué des missions au Brésil, et Chenot a indiqué qu’il commencera bientôt à opérer dans d’autres régions du monde « dans les prochaines semaines ». Le H160 connaît aussi un succès notable dans l’aviation privée et d’affaires, et Airbus estime qu’il aura également un fort potentiel dans les services médicaux aériens et les missions publiques. Il fera d’ailleurs bientôt ses débuts dans ce domaine avec une livraison à la Gendarmerie nationale française. Depuis deux ans, la Marine nationale utilise six H160 civils pour des missions de recherche et de sauvetage (SAR). Elle est actuellement le principal opérateur mondial de la flotte H160 en termes d’heures de vol, et fait partie des premiers utilisateurs à avoir effectué une inspection des 900 heures. « Les retours que nous recevons des H160 actuellement en service sont excellents », a déclaré Chenot. « L’appareil fonctionne exactement comme nous l’avions prévu, ce qui est un très, très bon signe. »
  23. NG avait déjà communiqué là dessus il y a quelques années apparement : En 2021, page 38 --> https://www.naval-group.com/sites/default/files/2021-04/Naval Group - RA RSE 2020.pdf Innover ensemble pour relancer une filière industrielle sur le territoire national : exemple du revêtement anéchoïque L’innovation et la structuration de filière constituent le moteur de la relance de l’industrie en France et le socle de sa souveraineté technologique et industrielle. Dans le cadre des évolutions techniques et novatrices de Naval Group, il a été décidé de consolider la stratégie de développement d’une filière 100 % française pour la fabrication de tuiles anéchoïques, afin de répondre aux besoins d’équipement des futurs sous-marins. La conception de revêtements anéchoïques en France étant en voie de disparition, Naval Group s’est engagé dans la relance de cette filière industrielle. La direction des Achats et des Relations fournisseurs s’est ainsi mobilisée, en lien avec la direction technique de Naval Group, pour intégrer dans cette démarche ses partenaires — principalement des PME. L’objectif est de produire, dans la durée, le meilleur équipement jamais conçu, de donner une avance technologique à Naval Group par rapport à la concurrence mondiale, mais aussi, à travers la création de cette filière, de sécuriser l’accès à ces technologies stratégiques. Aussi ca en 2023 --> https://www.naval-group.com/fr/discretion-et-furtivite-zoom-sur-le-moyen-dessais-de-revetement-acoustique-merou [Discrétion et furtivité] Zoom sur le moyen d’essais de revêtement acoustique Merou 04 DÉCEMBRE 2023 INNOVATION SOUS-MARINS ACTUALITÉ [Discrétion et furtivité] Zoom sur le moyen d’essais de revêtement acoustique Merou Performances essentielles des sous-marins modernes, la discrétion et la furtivité acoustiques reposent sur l’emploi de matériaux absorbants destinés à revêtir la coque. Avant de devenir opérationnels et installés sur les sous-marins, ces matériaux doivent subir des cycles de qualification complet. Dans ce cadre, Naval Group a mis au point un moyen de mesure (Merou) qui permet de caractériser acoustiquement les matériaux. Explications. Les études de développement se poursuivent sur les futurs programmes de sous-marins et notamment celles portant sur les matériaux de revêtement de la coque. C’est dans cette optique que la filière transverse de spécialistes de matériaux de revêtement acoustique a été créée. L’un de ses objectifs est de qualifier les matériaux de revêtement de coque qui permettront d’optimiser les performances acoustiques des navires. En collaboration avec la filière, le département détection sous-marine (DSM) a développé un moyen d’essai des matériaux en mer baptisé moyen d’essai de revêtement acoustique (Merou). Merou, qui a nécessité de gros efforts de conception et de développement, est le seul moyen d’essai connu à ce jour permettant la mesure des performances acoustiques en vraie grandeur, c’est-à-dire en champ acoustique libre, en immersion et aux fréquences d’emploi. Il a été accepté par la Direction générale de l’armement (DGA), satisfaite de ses performances à la mer (domaine d’emploi, justesse, fidélité, répétabilité…) en 2021. Une campagne d’essais réussie en août en Méditerranée Merou est capable de mesurer les performances de différents types de matériaux comme les micro-inclusionnaires (matrice polymère renfermant des inclusions de taille très inférieure à la longueur d’onde), et les macro-inclusionnaires. « En août dernier, sa mise à l’eau en Méditerranée depuis un bateau support a permis de mesurer la performance acoustique de quatre matériaux des deux types avec succès. Ces mesures permettent aux équipes Naval Group en charge du développement des matériaux de revêtements de mieux connaître leurs caractéristiques acoustiques et donc de les améliorer en vue de leur application opérationnelle », explique François Dayet, responsable systèmes et responsable technique des essais mer. Une réussite qui fait de Merou le moyen de mesure incontournable pour qualifier les matériaux de revêtement. Une nouvelle campagne d’essais mer est déjà prévue avec de nouveaux matériaux. Viendra ensuite le temps des validations acoustiques des prototypes puis des matériaux de série définitifs. Et une publication de 2022 --> https://hal.science/hal-03848059v1/document 16ème Congrès Français d’Acoustique 11-15 Avril 2022, Marseille Présentation d’un moyen d’essai pour la mesure acoustique de matériaux sous pression F. Dayet, M.Hennet, A.Faujour et M.Dana Naval Group, Ollioules, France
  24. Article de TWZ sur les MRCV --> https://www.twz.com/sea/singapore-launches-its-biggest-and-most-capable-warship-ever Leur "PSIM" en materiaux composite (avec Seafire)
  25. Titus K

    Gripen

    Je suis sur que si la France lui propose 100 à 150 Rafales financés par le contribuable européen il ne dira pas non.
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